L’espagne, tenante du titre, aura l’occasion de défendre son bien suite à sa victoire aux tirs aux buts face à son voisin portugais. Le jeu n’est certes pas aussi flamboyant qu’en 2010 et 2008, mais le résultat est la.
Leçon de réalisme à l’espagnole !
Possession de balle indécente…
Ca dure depuis plus de 4 ans et on le vérifie à chaque rencontre disputée, l’Espagne joue comme le FC Barcelone. Ce n’est finalement pas très étonnant au vu du fort contigent barcelonais qui compose cette équipe, mais toujours aussi frustrant pour les adversaires. Courir après le ballon, essayer tant bien que mal de récupérer pour se projeter vers l’avant le plus rapidement, la tactique adverse est souvent stéréotypée, mais dictée par l’emprise espagnole au milieu de terrain.
Bien qu’ultra dominatrice dans le coeur du jeu, la séléction espagnole est aussi victime de son système, en incitant les adversaires à ne rien faire d’autre que défendre aux abords de leur surface. L’inspiration devient alors la clé pour forcer le verrou defensif. Pouvant se reposer sur des joueurs de grand talent à l’image d’Iniesta, l’équipe espagnole souffre de l’absence de David Villa pour conclure ses actions et diversifier son jeu.
…mais si peu d’occasions !
Si bien que la possession de balle est globalement stérile, n’aboutissant que trop rarement sur des actions de but. Le manque de profondeur dans le jeu des champions du monde pourrait leur faire défaut pour conquérir un second sacre continental de suite, surtout face à des allemands ou italiens aussi joueurs.
L’élimination est passée tout près face au cousin portugais, mais tout près seulement. Et malgré les difficultés offensives rencontrées, l’Espagne est quoi qu’il arrive parmi les 2 meilleures équipes d’Europe. Sans être beaux, sans être flamboyants mais terriblement efficaces, les hommes de Del Bosque auront l’occasion d’écrire une nouvelle page de l’Histoire du football, une de plus…