Réacteurs nucléaires au Japon et en France

(éléments tirés d’un document fourni par un ami travaillant dans ce domaine)

Les réacteurs BWR (utilisés au JAPON) et les PWR (utilisés en France)

Principe du réacteur BWR ( bouillant) utilisé largement au JAPON

A noter qu’en son temps: Le président Giscard (VGE) qui avait des intérêts financiers
dans cette filière nucléaire, avait fait un « forcing » pour que cette technologie soit installée
en France. Heureusement il a échoué dans son projet.
Le terme :Heureusement ! concerne les exploitants ! qui dans ce type de centrale sont en
zone « nucléaire » partout dans la centrale, y compris dans la salle des machines.
Il n’y a donc pas de réacteur BWR produisant de l’électricité en France.

 

Principe du réacteur PWR ; technologie utilisée dans nos 58 réacteurs Français

La différence essentielle dans la technologie des réacteurs PWR utilisés en France, réside dans le fait que le circuit primaire (Fortement radioactif) est totalement indépendant du circuit secondaire qui produit la vapeur, cette dernière « actionne » le « turboalternateur »

NB : (le circuit secondaire des vieilles centrales PWR900 (Dampierre-Gravelines etc..)est maintenant faiblement actif du fait des fuites inévitables au niveau des générateurs de vapeur)

Que se passe t-il actuellement dans les BWR en accident au JAPON ?

Sur le schéma simplifié ci-dessous

On distingue La cuve du réacteur, épaisseur plus de 20cm d’acier, intérieurement « beurrée » d’une épaisseur d’acier inoxydable, elle contient les éléments combustibles eux-mêmes conditionnés dans des tubes supports en acier inox spécial. L’enceinte de confinement du bâtiment réacteur, habituellement appelé BR, en béton armé précontraint.

Et au JAPON, c’est une enceinte de protection atmosphérique rectangulaire, donc incapable de résister à une surpression intérieure.

C’est elle qui a explosé, lorsque les opérateurs ont été contraints de décompresser le BR pour évacuer de l’Hydrogène et de la vapeur d’eau produits par l’accident de début de fusion du coeur. L’hydrogène fortement explosif avec l’oxygène de l’air, aurait pu détruire le bâtiment réacteur (BR) car sa déflagration est puissante ; ce qui est toujours le cas avec l’hydrogène. Cet hydrogène , évacué dans l’enceinte de protection atmosphérique s’est accumulé en dessous du toit du bâtiment et a explosé en le détruisant. Evidemment, la vapeur d’eau et l’eau produite par l’explosion de l’hydrogène sont très radioactives et ont été emportées par les vents dominants.

ET nos 58 réacteurs ? sont-ils mieux protégés ?

 

 

Une réflexion sur « Réacteurs nucléaires au Japon et en France »

  1. Article très incomplet, surtout qu niveau de la comparaison des systèmes de refroidissement. AU japon, le refroidissement est assuré par une pompe, comme en france et la pompe doit être alimentée, ce qui est normal. Cependant, en France, même si la pompe n’est pas alimentée, un fénomène de thermosyphon naturel assurera la circulation de l’eau dans les circuits primaire et secondaire. Cette circulation naturelle est certes moins efficace que lorsqu’elle est assurée par une pompe, mais permet tout de même d’assurer un maintien suffisant de la temprérature du reacteur. Du plus, concernant les barres de contrôle, les technologies utilisées au japon nécessitent de l’énergie (électricitéà) pour faire monter les barres dans le réacteur. En France, l’énergie est consommée pour maintenir les barres hors du réacteur. Si plus d’énergie, alors les barres descendent naturellement dans le réacteur pour freiner voire arrêter la réaction.

Les commentaires sont fermés.