Sanction pénale dès 12 ans Rachida Dati, juge le rapport rempli de bon sens.  

 

Que dire, que faire, lorsque l’on voit que les enfants non condamnables, sont souvent utilisés pour pratiquer des méfaits, vols, prostitution, vente de drogue ?

Que des enfants, dont les parents ont démissionnés de leur rôle d’éducateurs, se retrouvent dans la rue, livrés à eux mêmes ?

 

Est-ce que les condamner, est la solution ?

 

 

Elle l’est peut-être pour qu’ils ne soient plus utilisés par des adultes, mais alors, il faut revoir les conditions de ces sanctions pénales. 

 

Est-ce utile de mettre un enfant, avec d’autres détenus plus âgés, plus violents et dont l’enfant encore immature, ne sait pas, ne peut pas se protéger contre leur violence. 

 

Un enfant, doit être enfermé avec des autres enfants du même âge et dans des conditions réellement protectrices.

Ils doivent être surveillés, on doit se préoccuper du moindre accrochage, même si celui-ci ne porte pas atteinte sur le moment à l’enfant.

Des coups, des insultes répétées, peuvent conduire au suicide.

 

Il faut donc que ceux qui les encadrent, soient réellement bien formés, et aient aussi une formation en psychologie.

Ne pas mélanger certains enfants, avec d’autres plus violents, plus manipulateurs. 

 

Rachida Dati précise : 

 

-"Les juges pour mineurs doivent pouvoir disposer d’une palette de réponses adaptées, qui vont jusqu’à l’incarcération. Cela relève du bon sens, car sanctionner, ne veut pas dire emprisonner".

Le rapport de la commission Varinard, donne 70 propositions. Dont celle d’abaisser l’âge pour l'incarcération, de 13 à 12 ans .

 

Ce qui n’empêchera pas, des voyous se servant d’enfants pour effectuer des actes délictueux, d’en prendre de plus jeunes encore.  

 

Je pense que la meilleure des solutions, comme il l’avait été préconisé une fois, et qui avait provoqué un tollé dans l’opinion publique. Serait de punir les parents, cette loi avait été abandonnée, mais il serait peut-être sage de la revoir.

 

Par exemple : 

 

Une forte amende avec en plus la suppression des allocations familiales, pendant une période donnée, allant de un ou deux mois à plusieurs mois en raison de la gravité de l’acte. Cela serait plus efficace.

A ce moment là, les parents par peur de cette suppression, surveilleraient et éduqueraient mieux leur enfants. 

 

Mais l'erreur n'a-t-elle pas été de vouloir, surprotéger les enfants ?

 

La sanction ou l’incarcération des enfants dans des centres spécialisés, peut être une solution, mais seulement dans les délits les plus graves.

Encore faut-il revoir les conditions, dans lesquelles sont incarcérés les mineurs aujourd’hui.

Car celles-ci ne sont vraiment pas satisfaisantes, elles sont donc totalement à remettre en question. 

 

Même dans les centres spécifiques pour enfants, il y a des suicides, pourquoi ?

Sûrement parce qu’on mélange des enfants sensibles, avec d’autres plus violents.

 

Certains psychologues, éducateurs, juges, précisent qu'ils sont contre ces propositions.

Espérons, qu’il ressorte enfin de tout cela, quelque chose de positif.

Une loi qui aille vraiment dans le sens de la protection des enfants, sanctionnés ou emprisonnés pour ceux commettant de graves délits.

 

 

De ce texte maintes fois retouché, pour l'instant rien n'a jamais vraiment été adapté, pour punir les délits commis par des enfants.

 

Devant toutes les polémiques et un avis de grêve de la part des éducateurs, provoqués par ce texte.

Le gouvernement affirme, que pour l'instant aucune décision n'a encore été prise concernant, ce rapport de 237 pages.