En ces périodes qui précèdent les fêtes, il est de bon ton de faire un tour à la cave pour voir s’il ne traine pas une bonne vieille bouteille de derrière les fagots. De celles qu’on ouvre dans les grandes occasions. S’il est un moment où l’on a envie de faire des folies gustatives, c’est bien lors des agapes de fin d’année.
Hélas, l’amateur de grands vins que je suis doit se rendre à l’évidence : les grands crus, aujourd’hui, sont hors de prix, vraiment inaccessibles pour ma petite bourse. Ce qui m’enrage le plus, c’est qu’il y a quelques années, je pouvais encore me payer un grand Bordeaux une fois de temps en temps : un second cru classé du Médoc à moins de 30 euros, c’était possible. Maintenant, c’est devenu impossible. A titre d’exemple, qui peut acheter un Château Margaux 1990, bradé chez Cdiscount à 1190 euros ?
Pour ma part, je trouve qu’aucun vin quel qu’il soit ne vaut une telle somme. En réalité, ces flacons recherchés par les amateurs fortunés subissent la loi de l’offre et la demande. Aujourd’hui, pour un Léoville Las Cases 2007, année médiocre, il vous en coûtera 135 euros ! Je sais que je vais faire hurler dans les chaumières médocaines en parlant de millésime médiocre, mais à les entendre, il n’y aurait jamais de mauvais millésimes. En plus, même si vous avez les moyens, il vous faudra être patients car ces vins prestigieux ne se boivent pas jeunes et il faudra attendre dix ans et plus avant de les apprécier au sommet de leur forme. Arrivés à maturité, ils vous donneront des joies gustatives rares mais il peut aussi arriver que l’on soit déçu. J’avais dans ma cave quelques vins prestigieux de plus de 20 ans, je les ai vendus justement pour ne pas être déçu. Avec l’argent, je me suis payé quelques bouteilles de très bons vins accessibles qui m’ont apporté ce que j’attendais d’eux.
Alors, à moins d’avoir vraiment les moyens ou de vouloir faire une dernière folie avant la fin du monde (sourire), contentez-vous de bouteilles entre 10 et 25 euros qui vous raviront. Il y en a d’extraordinaires ! Et c’est déjà bien assez cher !
[b]Rien qu’au titre, j’ai de…viné.. qui en était l’auteur.
A VOTRE SANTÉ, CHERS AMIS !!
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Le prix et la qualité ne sont pas à confondre.
J’ai vendu un moment du vin dans une autre vie au siècle dernier, et ayant connu les des petites caves en certaines régions certains vins de pays n’avaient rien à envier à des grands noms.
Sinon désormais le vin s’achète comme des actions sur internet et vous avez dans la région de Bordeaux des immenses hangars coffres fort ou les gens achètent des bouteilles, des cartons, quelques centaines de bouteilles juste pour attendre que le jeu spéculatif sur ces grands noms leur remplissent les pôches et non plus pour satisfaire leurs papilles…
Question de valeur en toute chose et non de prix… quand au temps, beaucoup à force d’attendre sont déçus en ouvrant trop tard les bouteilles, quand le vin est tiré il faut savoir le boire, qui veut trop perd tout trés souvent…
PH
Eh oui, le prix du vin est un problème car certaines bouteilles sont devenues des objets de spéculation.
[i]Qui peut encore se payer des grands vins ?[/i]
les KAPOS !!!!
En effet, les grands vins, sont surévalués. Ils ne sont plus le fruit de la vigne, mais de la spéculation.
Je me tourne de plus en plus vers des petits vignobles.
Des crus bourgeois, ou certains vins étrangers, sont quelques fois des nectars, quand ils sont partagés entre amis, sans snobisme!
« [i]Un soir, l’âme du vin chantait dans les bouteilles :
Homme, vers toi je pousse, ô cher déshérité,
Sous ma prison de verre et mes cires vermeilles,
Un chant plein de lumière et de fraternité[/i] ! » C.Baudelaire
A Joaq08,
L’Intermarché de Revin possède un cellier dans lequel on trouve de belles bouteilles à des prix corrects.