Voilà une idée fixe que les médias, ainsi que quelques médecins convaincus, nous ont tellement présentée comme une réalité indéniable depuis quelques années, qu’elle n’est plus jamais remise en doute.
Et pourtant, malgré tous les efforts mis en place par les militants anti-tabac, les lobbys et les médias, pour prouver cette « vérité », aucune preuve tangible n’a jamais pu être avancée. Des chiffres, facilement manipulables tiennent lieu de supports indiscutables à ces rumeurs. Nous sommes en mesure de prouver l’origine des maladies pulmonaires contractées par les travailleurs des mines de charbon, puisque leurs poumons en étaient pleins. Or, les poumons des fumeurs atteints d’un cancer au stade avancé ne regorgent pas de nicotine, mais de traces de substances toxiques présentes dans toutes sortes de produits que nous sommes susceptibles d’inhaler au quotidien. Ils sont simplement « attaqués », comme le seraient ceux d’une personne qui aurait passé sa vie sous le dôme de pollution du ciel Parisien par une chaleur caniculaire.
Avons-nous réellement eu la preuve que le cancer du poumon est une conséquence directe de la consommation de tabac ? Et bien contrairement à la croyance publique, non. Et pour cause, puisque selon une grande majorité des tabacologues, le cancer le plus repandu chez les gros fumeurs serait celui de la vessie.
Qu’à cela ne tienne ! Il est bien évident pour la grande majorité d’entre nous que les fumeurs sont de dangereux individualistes, voir des assassins volontaires.
Il est évidement inimaginable de songer un seul instant que le cancer du poumon que Bernadette a contracté alors qu’elle n’a jamais tenu une cigarette, ait pu être provoqué par les gaz d’échappement, elle qui vit au bord de la nationale.
Pas question de mettre en cause le pétrolier, le gros industriel et ses fumées d’usines ou encore l’agriculteur qui pulvérise des insecticides 3 fois la saison, au point que les abeilles deviennent espèce en voie d’extinction.
Non, le responsable du cancer de Bernadette, ça ne peut être que Jules, qui attend au passage clouté une cigarette à la main !
Jules, que l’on harcèle partout où il va, que l’on culpabilise sans cesse, que l’on ponctionne du prix exorbitant de sa drogue « douce », dont 80% va dans les caisses de l’état bienveillant. Jules qui reste incompris et jugé par les bienpensants non-fumeurs et qui tente de se sortir de cette addiction, trop « douce ».
Trop douce pour être interdite.
Trop douce et trop rentable pour qu’on le prenne en charge comme le toxicomane qu’il est.
La sécurité sociale lui remboursera gracieusement 50€ par an pour son traitement de substitution, mais de combien, au cours de sa vie, a t’il été rançonné par l’état ?
Dire que le tabac ne présente aucun danger pour la santé est sans doute exagéré. Il y a tout de même quelques statistiques relativement parlantes.
Cependant, il est effectivement évident que le tabac (actif ou passif) constitue un bouc émissaire bien pratique. Lui mettre tous les cancers sur le dos permet d’éviter de parler des pesticides, des gaz d’échappement, des parfums, des produits cosmétiques, j’en passe.
Que des guignols jacassent sur le tabac m’indiffère. Ce qui est dramatique, c’est que pendant que l’on met tout sur le dos de la cigarette, on ne prend pas des mesures sanitaires qui seraient importantes. On n’informe pas les gens de la toxicité des parfums et déodorants en bombe qui auraient dû être interdits à la vente il y a longtemps.
Quand au fric, on ose nous dire que les fumeurs coûtent cher en soins alors que les taxes sur le tabac rapportent plus que le budget total du ministère de la santé.