Les diamants ne sont pas des denrées périssables mais les livres, parfois… La durée de vie d’un livre est d’environ trois mois et les éditeurs, pour faire de la place, envoient au pilon des ouvrages qui se vendraient encore longtemps, peu mais sûrement. Aussi ai-je été fort surpris de découvrir qu’on pouvait encore se procurer le Pour quelques billes de plus ? de Maurice Joffo…

 

« Joffo, ah, ne m’en parle pas ! J’avais acheté une gourmette, la brigade financière m’a tarabusté jusqu’à ce que je retrouve la facture… ». Cette restauratrice n’a retenu du procès de Maurice Joffo, qui s’est soldé par un formidable fiasco de l’instruction menée par un certain Jean-Louis Debré, qu’une certitude : Maurice Joffo lui a causé des soucis. Pourtant, ce n’est pas tant Maurice Joffo que Jean-Louis Debré – et quelques autres – qui lui ont fait tort en gaspillant avec autant d’allégresse leurs contributions au budget de l’État. Une instruction de très vaste envergure génère des frais considérables. Là, Jean-Louis Debré, alors en mal peut-être de notoriété, magistrat instructeur, s’était surpassé. Il fallait absolument que Maurice Joffo, frère aîné de Joseph et principal personnage du livre à succès Un sac de billes soit le plus grand receleur de bijoux et de pierres précieuses que la France ait jamais connu.

 

Un sac de billes paraît en 1973. L’éditeur Grancher fait paraître Pour quelques billes de plus ? en 1990. Entre ces deux temps, Maurice Joffo, collectionneur un peu impulsif de pierres et de bijoux qui, à l’inverse d’un Julien Dray et de ses stylos et montres de luxe, les règle du fruit de labeur de ses mains (au sens le plus propre : c’est un très célèbre coiffeur de nombreuses personnalités de la scène parisienne et internationale), aura eu à faire avec les douanes et la police.

 Avec l’administration des Douanes d’abord. Dotées de prérogatives encore plus régaliennes que la police, car elles n’ont guère varié depuis Colbert, les Douanes perquisitionnent les coffres de la famille de Maurice Joffo à l’été 1982. S’il n’avait pas présenté une majorité de factures, les fonctionnaires pouvaient tout saisir et faire condamner extrêmement lourdement Maurice Joffo et le contraindre à vendre ses salons puis l’endetter au point qu’il règlerait encore des mensualités à ce jour. Elles n’en font rien et se contentent d’une amende forfaitaire. Elle concerne des pierres que Maurice Joffo indique avoir appartenu à la famille Silverstein, entièrement disparue dans les camps d’extermination nazis, et léguées par Émile Silverstein à Maurice Joffo.  

Maurice Joffo ignore encore si ceux qui l’avaient cambriolé, au début des années 1980, étaient des policiers ripoux ou des truands fort bien renseignés. Toujours est-il que c’est fort légalement, à compter de l’été 1984, que police et justice mettront la main sur l’ensemble de la collection de joaillerie de Maurice Joffo. Des mois d’enquête préliminaires à l’instruction, des mois d’instruction, une vaste exposition destinée à recueillir les réclamations des personnes supposées lésées car propriétaires initiales des pièces, aboutissent à un procès retentissant. N’importe quel policier ou juge sait bien qu’un fourgue, un receleur du milieu, ne conserve pas le produit d’un recel au-delà du strict minimum. Les cavernes à la Ali Baba sont le fait de demi-sels, de voleurs écoulant eux-mêmes le produit de leurs cambriolages ou, s’il s’agit d’agents de sécurité indélicats, cela tourne au bric-à-brac. Imaginez un revendeur de drogue qui conserverait de multiples stocks et ne revendrait que la qualité inférieure. Qu’à cela ne tienne, Maurice Joffo sera condamné à la prison et toute sa collection saisie, dispersée. Qu’importe qu’il produise des factures, le fruit de leur vente par les Domaines est censé couvrir les peines d’amendes.

Il serait intéressant, aujourd’hui, de rouvrir ce dossier et de comparer l’inventaire de ce que les policiers ont fourni à la justice, et donc à Jean-Louis Debré, et de ce qui a fini officiellement vendu par les Domaines. Ne serait-ce que pour s’assurer que des pierres ou des bijoux n’ont pas disparu, servant à financer on ne sait quelles activités. Mais il y a sans doute prescription et on veut aujourd’hui oublier ce que sont devenus les diamants de Valéry Giscard. Jean-Louis Debré préside aujourd’hui le Conseil constitutionnel, étant arrivé au faîte de la carrière politique que l’on sait.  

La lecture ou relecture de Pour quelques billes de plus ? est aujourd’hui, un quart de siècle après les faits, d’une très forte actualité. Et il est fort possible de s’y livrer. En effet, l’ouvrage est loin d’être épuisé. Tant qu’il vivra, et il est fort possible que ses associés dans ses salons de coiffure ou ses neveux ou successeurs feront de même, Maurice Joffo fera imprimer et réimprimer ce livre. On le trouve couramment dans ses trois salons parisiens, où il lui arrive, pour garder la main et faire plaisir, d’officier encore (et fort bien). Et il s’en trouve suffisamment sur Internet pour que vous puissiez obtenir facilement un exemplaire d’occasion.

Cette lecture est d’actualité parce que nous sommes en pleins débats sur les rôles et prérogatives des magistrats instructeurs. Elle est aussi actuelle parce qu’on suppute qu’un présumé lobby israélien dominerait une bonne partie de la presse française et en orienterait les contenus.  

S’il y a bien une description de juge d’instruction assez éclairante sur la manière dont une instruction est menée à charge, surtout si elle est très fortement médiatisée, c’est bien celle que fait Maurice Joffo. Jean-Louis Debré y est décrit comme quelqu’un de prêt à tout pour nier les évidences qui dérangent son intime conviction. Voire ses intérêts, d’avancement ou autres : les sommes en jeu ne sont pas négligeables ; mais Maurice Joffo ne va pas jusqu’à supposer ce qu’on a avancé à propos des avions renifleurs d’un certain Albin Chalandon, ami des frères Chaumet, les joailliers poursuivis pour escroquerie, abus de confiance, et condamnés, qui fut garde des Sceaux et grand ordonnateur des prisons privées. L’attitude de la presse, celle des Lazareff en particulier, et des magistrats, dont le substitut Claude Cohen et l’assesseur Benguigui, a sérieusement douché Maurice Joffo. On ne se bat pas contre des pots de fer, ni contre ceux qui vivent de pots de vin (ainsi de ces policiers régalés par des restaurateurs en échange de menus services).

 

S’il est bien une affaire assez éclairante sur le rôle du fameux « lobby juif », c’est bien l’affaire Maurice Joffo. Les descendantes et descendants de familles israélites sont des gens qui agissent comme tout le monde en fonction de leurs intérêts particuliers et il se trouve que leurs actes sont en tout point conformes à ceux des engeances d’autres familles d’autres origines, d’autres confessions aussi. Entre l’attitude du Parisien (famille Amaury) et celle de France Soir, il n’y avait guère, comme extrêmement souvent, grégarité de réflexes et d’intérêts oblige, que l’épaisseur d’un papier à cigarette.

La version Quai des Orfèvres fait toujours foi. Et par ailleurs, Lazareff, dit Pierrot les bretelles, qui a été constamment du côté de Maurice Papon du simple fait qu’il avait l’aval du pouvoir, quel qu’il soit, avait, s’il faut en croire des émules dans au moins un parquet et dans la magistrature assise. Pour se faire valoir auprès des autorités, pour vendre du papier et continuer à avoir des tuyaux, les filles et fils des unes comme des autres sont prêts à tout. Que les infos soient faisandées, peu importe : mieux vaut une désinformation procurant un bon titre qu’une vérité finissant en simple brève, écho ou filet, et un démenti, c’est encore une information. Que les ordres mettent en péril des vies ou des réputations, peu importe : l’important, c’est l’avancement. Mais quand le pouvoir en place change, que les intérêts à servir ont évolué, les mêmes encenseront au besoin ceux qu’ils ont cru détruire et qui ont pu survivre, et traînent dans la boue ceux qu’on désigne à leur vindicte. Maurice Papon a peut-être reconnu, sur les bancs de justice, ceux de la presse comme ceux du public, bien des flagorneurs, bien des flatteuses, de toutes origines.

 

Il n’y a sans doute pas de meilleurs chargés d’affaires dans les banques dites juives que de cauteleux jeunes gens pétris de culture antisémite : ils iront loin, ils vont très loin. Un Dassault (descendant de Marcel Bloch), à la tête du Figaro, soigne du mieux qu’il peut son lectorat catholique le plus réactionnaire et le plus antisémite, lequel révère finalement ce brave sénateur si épris de libéralisme. Des Debré, descendants du rabbin Simon Debré (issu de la famille alsacienne Moïse), ont fidèlement servi les intérêts pro-arabes des gouvernements successifs. Si des Mirage équipaient l’armée de l’air israélienne lors de la Guerre des Six Jours (1967), tout ce que compte de descendants d’israélites le Quai d’Orsay ou divers ministères fait ce qu’il faut et au-delà pour équiper la Lybie ou les Émirats de Rafale. Les exemples inverses sont sans doute tout autant légion.

 

La Voix de son Minc n’est pas que celle d’Alain Minc et les divers groupes de pression qui mêlent politiques, magistrats, journalistes, de toutes origines ou confessions, en sont le chœur, parfois unanime, parfois dissonant en fonction des intérêts communs ou antagonistes. La Voix de son Minc vénère surtout l’autorité, et pas uniquement celle de la chose jugée. Fidèle lectrice, ou plutôt auditrice, notre restauratrice n’a retenu, au sujet de Maurice Joffo, que l’hypothèse policière. Et c’est sans doute celle qui a nourri l’opinion d’un Michel Dubec, expert bien en cours (dont celle de cassation), qui s’en prit autrefois à Maurice Joffo, aussi en tant que figure du « Juif » caricatural. Ce n’est pas une autre histoire, mais bien la même ; toutefois nous vous en reparlerons, à une autre occasion, autrement (Maurice Joffo tient à se solidariser avec celles et ceux demandant au Conseil de l’Ordre des médecins de dire ce qu’il en est de certaines pratiques de Michel Dubec).
Je ne sais pas si Michel Dubec est la première personne d’origine juive a être condamnée pour propos d’inspiration antisémite ou s’il est représentatif d’une cohorte. « Peu importe » (avec guillemets de distanciation cependant), dans le cas présent. Il n’est en effet, crois-je, nulle part question de Michel Dubec dans le livre de Maurice Joffo. Ou alors, je l’ai mal lu, car je l’ai lu d’une seule traite, en une seule soirée longuement prolongée.

 

Que je me livre à une pseudo-(psycha)nalyse « à la sauvage » d’un Julien Dray qui claque pour être clinquant importe peu. Je ne veux pas tomber dans les lieux communs en décrivant Maurice Joffo comme un homme d’apparence cossue mais surtout pas ostentatoire, et qui, se souvenant des restrictions en temps de guerre (je suis né peu après la fin des cartes d’alimentation, mais j’en ai souvent entendu parler), des périls encourus, et qui voulait pouvoir à tout moment fuir en préservant l’ensemble de sa fratrie. Je ne pense pas qu’il continue à faire imprimer son livre par gloriole, ou parce qu’il veut se justifier auprès de ma restauratrice ou d’un Dubec quelconque s’exprimant à la va-vite, sur la base de l’autorité de la chose jugée, parfois d’avance.

 

Je crois que, s’il tend encore à se donner le beau rôle d’un homme longtemps resté un travailleur acharné, curieux, astucieux, doué tant pour les affaires que la cuisine, l’humour et la camaraderie, ce n’est pas l’essentiel. Je crois, c’est en tout cas ma conviction, qu’il veut simplement dire à tous ceux qu’il a formé, aidé, mais aussi à toute la progéniture qu’il n’a pu avoir, et à nous toutes et tous quelques vérités essentielles. Oui, on peut réussir sa vie sans être un délateur, un mouchard ; non, des bijoux, ou tout autre chose artistique de valeur, ce n’est pas le gage de la réussite d’une vie, pas davantage que d’arborer une Rolex ou un gadget « bling-bling ». Et il y a moyen de se regarder dans sa glace, à 80 passés, sans avoir jamais été tenté d’imiter un Debré, un policier servile ou ripoux, un juge aux ordres, un Lazareff obséquieux. Maurice Joffo ne rêve plus à rien en se rasant, mais il rêve sans doute encore que ses leçons de vie puissent servir à ses nièces ou neveux, et aux générations à venir. Il rêve sans doute encore qu’on puisse contrecarrer les menées de ceux qui, au nom d’une foi ou d’une loi, fusse-t-elle scélérate, sont prêts à tout pour se faire valoir.

 

Parfois, furtivement, parce qu’il n’est pas d’abord un écrivain, alors qu’il a aidé son cadet à le devenir, Maurice Joffo campe un personnage qui aurait certainement pu retenir l’attention d’un La Bruyère. Cela fait longtemps que je n’ai pas relu Les Caractères et je ne saurais dire si Jean de La Bruyère dresse le portrait d’un Juif en tant que Juif. Je n’en ai nul souvenir. Ce dont je suis sûr, c’est qu’on peut encore en reconnaître dans ses portraits, mais aussi maints catholiques, protestants, musulmans, &c., et encore des Danois, des Bantous, des Coréens et des Yankees grand teint d’à présent. Mais, là, voici peu, je relis quelques passages du sixième tome des Lettres Juives (ou Correspondance philosophique, historique et critique, &c.). On sait que ces Lettres de Jean-Baptiste Boyer d’Argens, parues d’abord en 1736, souvent rééditées, sont en partie destinées prétendument au coiffeur de Don Quijote de la Mancha. À son Maurice Joffo, en quelque sorte. Elles s’inspirent (mais ne plagient pas, tel un Minc, un BHV, enfin L***) de celles de Montesquieu. Voltaire surnommait « frère Isaac » Boyer d’Argens. Le marquis était pourtant de noblesse de robe, et fils d’un procureur général. Et c’est dire ô combien on reconnaît de Debré, de Druon, de Lazareff et quelques autres, jésuites ou non, cardinaux de La Voix de son Minc, pasteurs ou oulémas passés diplomates ou administrateurs ou conseillers en communication, directeurs de cabinets ou autres. Boyer d’Argens connaissait bien son monde. La 174 (CCLXXIV) dépeint l’écrivain courtisan. On l’appliquera facilement ce masque aux éditorialistes du groupe Bolloré. Et la suivante traite de l’éducation : on y retrouve les préceptes d’un Darcos chargé de l’instruction publique. C’est dire qu’un livre paru en 1990 peut encore nous en apprendre.

 

Le 11 octobre 1986, Le Monde accrochait en une un appel au sujet du procès de Maurice Joffo. J’imagine qu’en octobre 2009, Le Monde titrera peut-être de nouveau en une sur les suicides en détention. Là, je crains que le livre de Maurice Joffo ne soit plus tout à fait d’actualité. Incarcéré à la centrale de Melun (d’où est issu le Groupe Information Prison de Serge Livrozet et d’autres détenus sortis de cette centrale), comme Victor Serge avant lui et peut-être Frank Henry (auteur de Mauvaises nouvelles du milieu) ou Abdel Benotman avec lui, Maurice Joffo n’a pas connu l’actuel centre de détention qui remplace la centrale. Il n’a sans doute pas connu François Korber qui vient, devant le tribunal administratif de Melun, de dénoncer « le racket » des locations de téléviseurs en détention (tombées de 36 à 29 euros mensuels grâce à sa plainte pour « extorsion de fonds »). En 2000, ce centre avait une capacité d’accueil de 312 places et n’était occupé que par 300 détenus et 78 % d’entre eux bénéficiaient d’un travail au service général ou en ateliers. On n’y formait plus des coiffeurs mais des brocheurs. Jean-Louis Daumas, le directeur-adjoint, devenu le directeur du « monstre pénitentiaire » de Loos-les-Lille, puis de celui du centre de Caen, ne prônait pas encore les centres éducatifs fermés.
Benotman dénonce l’euthanasie sociale et le fait que les jeunes confrontés au désespoir « d’épuiser leur mémoire en deux ou trois jours », risquent fort de se suicider encore davantage en détention (voir CQFD nº 67). Pour quelques billes de plus ? contient des passages sur la détention qui ne sont plus tout à fait d’actualité. Ce qui reste d’actualité, c’est que pour certains jeunes qui ont peut-être risqué de se suicider en prison, il soit possible de « mieux tenir le coup dehors ». Grâce, notamment, à des Maurice Joffo. Lequel ne se contente pas de conseiller la lecture de son livre, mais agit en ce sens.

 

Circa 1980, le directeur de la maison d’arrêt de Belfort me confiait que les réformes carcérales sont intervenues après que des gens « qui n’avaient a priori rien à faire en prison » (et il me citait des résistants, des gens sincèrement et non scélératement en faveur de l’Algérie française) en soient sortis. Il n’est pas sûr que, dans l’actuelle classe politique, dans la finance, dans la presse, dans l’administration, il se trouve aujourd’hui assez de gens qui n’auraient a priori rien à faire en prison et qui pourraient s’y retrouver par erreur ou du fait de leur courage politique. En ce sens, le livre de Maurice Joffo n’est plus tout à fait non plus d’une brûlante actualité. Mais à ce qu’on devine, entre les lignes, on comprend ô combien mettre à l’ombre certains pourrait peut-être contribuer à faire en sorte qu’un Maurice Joffo s’indigne et s’offusque moins de ce qu’il constatait et constate encore. Ce n’est pas tout à fait un hasard que ce ne soit pas vraiment ceux auxquels ma restauratrice pense. Cela étant, il faut la comprendre. Les policiers qui fréquentent volontiers son établissement ne viennent pas fréquemment, règlent volontiers leurs additions, sont parfaitement amènes et convenables, et comme elle se déplace à pied ou en vélo, elle n’est pas tentée de leur demander de faire sauter des contraventions pour stationnement prolongé. Ce n’était pas tout à fait le cas de ceux qui venaient au Dauvois, restaurant que reprit Maurice Joffo, mettant fin par la-même à certaines pratiques qu’il décrit.

 

Ah, un dernier point. Yveline Joffo, épouse de Maurice Joffo, a été placée en détention six mois par Jean-Louis Debré. Probablement pour faire pression sur Maurice Joffo afin qu’il avoue un peu tout et n’importe quoi, ce qu’il n’a jamais fait. C’est sans aussi en partie pour cela, pour témoigner du rôle de son épouse auprès de lui, irréprochable, que ce livre reste disponible, dans les salons proches des gares Saint-Lazare et celui de la gare de l’Est à Paris. Et qu’il le restera encore longtemps… Maurice Joffo était tout disposé à pardonner beaucoup de choses, à en oublier d’autres. Mais pas celle-là. Et il est peut-être très actuel de faire devoir de mémoire… Car on voit bien où se trouve la continuité des Debré : là où se trouvent ceux auxquels Jean-Louis Debré a passé le relais. Et quelques futurs Maurice Joffo de mieux ne seront pas de trop…

 

Voir aussi :
Maurice Joffo contre Michel Dubec devant l’Ordre des médecins…