Quel comportement face aux devoirs scolaires ?

 

Faire des devoirs scolaires est toujours un exercice fastidieux pour un enfant. De retour chez lui, après une dure journée passée à faire le sage élève, le gamin a envie tout simplement de s’éclater. Il n’a d’humeur qu’à la télé, aux jeux vidéo et aux sorties avec les copains et ne veut plus entendre parler des affaires de l’école. L’arracher de ses activités de prédilection et le ramener à ses livres n’est pas une mince affaire.
Pourquoi les devoirs déplaisent-ils tant aux enfants? Évidemment parce qu’ils signifient moins de temps consacré aux loisirs et aux activités ludiques. Mais aussi parce qu’ils nécessitent un effort intellectuel important et une forte concentration, contrairement au jeu qui est une source de plaisir.

Enfin, le stress provoqué chez l’enfant en raison du contrôle permanent des parents et des délais fixés par les professeurs fait des devoirs scolaires un véritable fardeau.

S’il est vrai qu’on ne peut pas faire de l’accomplissement des devoirs un moment de plaisir, on peut, néanmoins, atténuer la désaffection de l’enfant à leur égard et, mieux encore, en faire une habitude de chaque jour.

Pour en arriver là, il est indispensable de chasser bon nombre d’idées erronées chez les parents à propos des devoirs à la maison. Passer des heures à résoudre beaucoup d’exercices ne rend pas un élève brillant.

En effet, ce n’est pas la quantité des exercices qui importe, mais la capacité de l’enfant à assimiler et à s’approprier les règles véhiculées par ces exercices. Ainsi, une heure et demie de travail concentré à la maison seraient plus fructueuses qu’une soirée pénible passée à exécuter les devoirs tout en ayant l’esprit ailleurs.

Ce sera donc un coup d’épée dans l’eau, d’autant plus que la tentation serait grande pour le gamin de bâcler ses exercices afin de se consacrer à son Play Station ou à ses bandes dessinées.

Les enfants n’en seraient que dégoûtés et les devoirs scolaires seraient pour eux un moment de stress dur à vivre. D’où la nécessité de l’accompagner.

Mais cet accompagnement ne doit pas se limiter à rappeler à l’enfant ses devoirs. Au delà, il faut avoir le temps de le soutenir et de lui expliquer les questions en cas de difficultés. Cependant, il ne faut pas faire les devoirs à sa place. Cela entrave le développement de ses acquis qui est l’objectif des devoirs scolaires.