Quel avenir pour la presse écrite papier ?

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Avec les nouvelles technologies, le papier perd sa valeur de référence dans notre société et est de plus en plus remplacé par les écrans d’ordinateurs. Les nouvelles générations Internet, délaissent la presse papier et consultent en « live » tous types d’informations et  programmes sur le net, c’est plus rapide et moins cher. La presse écrite papier attire de ce fait de moins en moins de lecteurs.

La presse apparaît progressivement en Europe à partir du 17 e siècle, avec une autorisation royale et une diffusion plus ou moins périodique, voire semestrielle ou annuelle. C’est à partir de 1881 que les libertés et les responsabilités de la presse française sont définies clairement.

 

Après avoir fait les beaux jours des grands groupes de presse pendant de nombreuses années, la presse écrite papier est actuellement en crise avec une chute très alarmante des ventes.

 

La cause première est la révolution Internet, qui permet de transmettre sur la toile mondiale du Web, des informations en instantanée d’un lieu à un autre de la planète.

Les journaux et magazines sont pratiquement tous accessibles sur le net avec une même qualité d’articles, une grande diversité et cela à moindre coût.

 

Cette mutation qui verra progressivement la disparition de la presse papier est en marche depuis bien longtemps et cela constituera  une véritable révolution.

Le livre électronique est déjà une réalité et actuellement plus de 80 % des éditeurs proposent leur catalogue en version numérique.

Les manuels scolaires vont progressivement être remplacés par des supports numériques, moins lourds et plus facilement actualisés.

  

La presse TV papier est elle aussi en crise avec des résultats de vente en chute libre, on recense globalement 22 % d’acheteurs en moins et cela quel que soit le type de magazine : télé Z, télé 7 jours, télé loisirs, télé star….

 

Seuls les magazines « people » sont encore très prisés par les jeunes générations, mais pour combien de temps ?

Une réflexion sur « Quel avenir pour la presse écrite papier ? »

  1. Hmmm… Certes les habitudes de lecture évoluent, et on peut penser qu’on puisse télécharger des contenus rédigés un peu partout dans un avenir relativement proche (donc, en voiture, en métro, avion…). Je ne pense pas non plus que tout le monde voudra être scotché à des vidéos et ne plus lire. Il y a un confort et un tout autre mode de consultation de l’imprimé…

    Deux éléments peuvent retarder cette évolution. Comme je l’ai exposé en commentant le passage à l’abonnement en ligne pour consulter l’intégralité du [i]Times[/i] (seule la une de la page d’accueil restera gratuitement accessible, voir [url]http://www.come4news.com/le-times-en-ligne-gratuit,-c-est-vraiment-fini-845811[/url] ou encore [url]http://www.come4news.com/hierarchie-de-l-information-et-choix-des-lecteurs-940829[/url]), ce modèle est appelé à faire des émules. Les trois quotidiens nationaux français les plus lus ([i]Ouest-France[/i] conservant les plus gros tirages et la plus forte diffusion) ont commencé à réserver partie de leurs contenus en ligne à des abonnés. L’accès aux contenus pour une seule journée, une seule semaine, un seul mois, est aussi envisageable avec divers modes de paiement électronique. Ce renchérissement de la consultation peut faire préférer, surtout si elles sont plus facilement accessibles (ce qui suppose des mutations de la diffusion, notamment en France), les éditions imprimées.

    Ensuite, si des investissements lourds sont toujours consentis pour élaborer une presse en ligne répondant aux attentes, leur poids tend à être amorti. Ils pèsent sur le « prix populaire » de la presse imprimée qui, même en Grande-Bretagne, est devenu bien peu « populaire » (on verra si [i]France-Soir[/i], en France, conserve longtemps son prix de 0,50 euro, mais il me semble que le repreneur du [i]Monde[/i] ferait bien de se départir d’un prix de 1,40 euro, soit proche de dix francs).

    Il est bien encore incertain de se poser en prévisionniste en ce domaine, mais je ne parierai pas ma chemise sur la disparition de la presse imprimée. Ce ne sera sans doute pas tout à fait la même que celle que nous connaissons, et je crois qu’à moyen terme la presse « pipeule » imprimée aura davantage de souci à se faire : tant qu’à se divertir, autant visionner une vidéo chronophage.

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