Le contexte actuel n’est pas facile, la France s’enlise petit à petit dans la crise, des tensions naissent, une incompréhension face aux priorités du gouvernement, mariage pour tous, publication de patrimoine, réformes qui paraissent dérisoires et illusoires face aux réels menaces qui pèsent sur nous. Les mentalités rejettent peu à peu ce dispositif gauche droite UMPS qui gouverne la France et s’enrichit sur le dos des Français depuis une quarantaine d’année. Face à cela s’affirment des partis extremistes, que l’on dit populistes, qui apparaissent comme seuls partis préoccupés par le sort des français. On entend parler de plus en plus de protectionnisme, que ce soit au niveau national ou européen, mais est-ce vraiment réalisable dans notre France d’aujourd’hui?

Un protectionnisme vraiment fermé nous ferait nous replier sur nous même et la France à elle seule ne peut s’autosuffire. Quel français serait prêt à payer le triple son smartphone "made in France" si tant est qu’il en existe. Tout un chacun est bien trop englué dans cette logique de consommation mondiale pour s’en affranchir en l’espace d’une génération. Qu’on le veuille ou non, la France importera toujours des biens de consommation car la demande est là. Il convient donc pour équilibrer la balance de trouver des marchés sur lesquels s’affirmer et exporter dans le monde notre savoir faire et notre intelligence française.

Mais quels marchés nous restent ils? Les productions agricoles, les produits issus de l’ère du charbon, du pétrole et autre dérivés pétrochimiques comme le plastique sont des savoirs faire que le monde entier connait, et sur lesquels il est impossible de rivaliser, il y aura toujours un pays qui produira moins cher, payant moins cher leurs salariés. La France doit-elle se niveler par le bas et rejoindre ses pays exploitants leurs mains d’oeuvres pour pouvoir rivaliser? Certainement pas. Le modèle français est un phare en terme de droit de l’homme depuis des siècles et se rabaisser au niveau de la concurrence ferait tache. Il faut donc dès aujourd’hui trouver un marché porteur, avec un avenir et peu de concurrence à l’heure actuelle et sur ce point les candidats "marginaux" aux élections comme Jacques Cheminade et sa conquête des étoiles et des matériaux extraterrestres (marché énorme pour l’avenir quand on voit à quelle vitesse baisse les stocks terriens de platines palladium et tous les minerais rares utilisés dans nos technologies modernes) les candidats écologistes et leurs révolutions vertes, les éoliennes offshores connaissant le territoire maritime francais. Voilà des marchés nouveaux, porteurs d’avenir. Voilà des domaines sur lesquels être en avance, sur lesquels on pourrait créer de l’emploi, de la croissance, il y en a certainement bien d’autre mais l’avenir n’est pas dans la comparaison avec ce que d’autres font moins cher car là on court à la catastrophe. La mondialisation a amené une mondialisation du savoir faire. A nous de composer avec et de trouver d’autre marché sur lequel être en avance.