Après l’Egypte, la Tunisie, la Libye, où il a fallu procéder par une révolution de la population pour faire partir les différents Présidents, pourquoi la situation de la Syrie perdure-t-elle ? Les cinq grandes superpuissances du monde terrestre n’arrivent-elles pas à s’accorder sur leurs propres intérêts ?
Personne ne peut le dire avec certitude, mais une chose est sûre, dans une jungle, c’est toujours les plus forts qui arrivent à se partager la plus grande partie du gâteau. En étalant de part et d’autre leurs différentes armes nucléaires, l’objectif spécifique des Etats-Unis, de la Chine, de la Russie, de la France et du Royaume-Uni, c’est d’avoir leur "pré-carré" au détriment des pays qui constituent leur source de subsistance. Et partout dans le monde les plus faibles assistent à ces états de fait, incapables de renverser la tendance.
La concertation tout récemment des deux Présidents Chinois et Russe va-t-elle précipiter la fin des hostilités, eux qui sont contre l’ingérence extérieure ? Quelle sera la réaction des trois autres superpuissances face à celle de la Chine et de la Russie ? Va-t-on assister à une guerre intelligente des forceps par mercenaires interposés ?
Les jours et semaines à venir nous donneront sûrement une bonne visibilité de ce qui se passe réellement en Syrie. Mais, en attendant, ce sont des personnes innocentes qui mourront sur l’assaut des tanks de l’armée gouvernementale, et les vendeurs d’armes qui se frotteront les mains avec plein de dollars en échange ! Les multiples démarches de l’ancien Secrétaire Général de l’ONU, Koffi Annan, ici et là, n’auraient-elles pas l’aspect d’un fleuve dans un océan ?
A l’allure où va le monde, ne pouvons-nous craindre le pire sur les dangers nucléaires qui planent sur notre écosystème, avec l’utilisation à outrance des armes chimiques ?
Nos regards se tournent une fois de plus vers les cinq superpuissances, car c’est elles seules qui peuvent trouver une solution au problème syrien. Etant les faiseurs et les défaiseurs de nos différentes guerres, elles ne pourront absolument se dérober à cette tâche qui s’impose à elles.
Constant Ory
Ecrivain
Et pourquoi ne pas les laisser tout simplement se débrouiller tout seul ces pays… Regardez un peu l’exemple de l’Irak, le peuple est meurtrie, défait, par une guerre qui s’est éternisée, au nom de quoi?!!! arrêtons d’envoyer nos jeunes militaires se faire tuer pour une cause qui n’est pas la notre. Bien d’autres exemple pourraient être mis en avant… L’Afghanistan entre autre…Petit rappel, les militaires s’engagent pour défendre LEUR pays… Des atrocités sont commises partout dans le monde, alors pourquoi ne se pencher que sur des pays où certains gouvernement peuvent avoir un intérêt financier ou économique, plutôt que des pays sans intérêt… Alors continuons donc de mettre notre nez un peu partout, mais alors ce ne sera que le début…
Il faut au contraire mettre le nez partout, si on ne s’occupe pas de géopolitique, la géopolitique s’occupe de vous …..Regardons le cas du Mali!
Bref il faut chasser Bachar et puis il faudra essayer de se débarrasser de l’islamisme …….
Guerre de Libye, 70 000 civils de tués. Ce n’était pas une hécatombe !
UNESCO, Fiche nous la PAIX !
http://echofrance36.wordpress.com/2008/10/29/unesco/
« il faudra essayer de se débarrasser de l’islamisme »
Ce ne hélas pas d’actualité, l’occident a préféré les « l’embaucher » pour faire du terrorisme!
[url]http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/al-qaida-n-existe-plus-selon-la-69791[/url]
« Chef historique d’Al-Qaida en Libye, Abdelhakim Belhadj, est devenu gouverneur militaire de Tripoli « libérée » et a été chargé d’organiser l’armée de la « nouvelle Libye » »
« À partir de 1994, Oussama Ben Laden dépêche des jihadistes libyens dans leur pays pour tuer Mouammar Kadhafi et renverser la Jamahiriya populaire et socialiste »
« Le 26 juin 2005, les services secrets occidentaux organisent à Londres une rencontre d’opposants libyens. Ils constituent la « Conférence nationale de l’opposition libyenne » en unissant trois factions islamiques : les Frères musulmans, la confrérie des Sénoussi, et le GICL. Leur manifeste fixe trois objectifs :
renverser Mouammar Kadhafi ;
exercer le pouvoir pour un an (sous le nom de « Conseil national de transition ») ;
rétablir la monarchie constitutionnelle dans sa forme de 1951 et faire de l’islam la religion d’État »
« Un peu partout en Cyrénaïque « libérée », les hommes d’Al-Qaida sèment la terreur, pratiquant massacres et tortures. Ils se font une spécialité d’égorger les kadhafistes et de leur arracher un œil, et de couper les seins des femmes impudiques. L’avocat de la Jamahiriya, Me Marcel Ceccaldi, accuse l’OTAN de « complicité de crimes de guerre ».
« Le 1er mai 2011, Barack Obama annonce qu’à Abbottabad (Pakistan), le commando 6 des Navy Seals a éliminé Oussama Ben Laden dont on était sans nouvelles crédibles depuis presque 10 ans. Cette annonce permet de clore le dossier Al-Qaida et de relooker les jihadistes pour en refaire des alliés des États-Unis comme au bon vieux temps des guerres d’Afghanistan, de Bosnie-Herzégovine, de Tchétchénie et du Kosovo [7]. Le 6 août, tous les membres du commando 6 des Navy Seals meurent dans la chute de leur hélicoptère »
« Abdelhakim Belhadj revient dans son pays dans un avion militaire qatariote au début de l’intervention de l’OTAN. Il prend le commandement des hommes d’Al-Qaida dans les montagnes du Djebel Néfoussa. Selon le fils du général Abdel Fattah Younés, c’est lui qui commandite le 28 juillet 2011 l’assassinat de son vieil ennemi qui était devenu le chef militaire du Conseil national de transition.
Après la chute de Tripoli, Abdelhakim Belhadj ouvre les portes de la prison d’Abou Salim et libère les derniers jihadistes d’Al-Qaida qui y étaient détenus. Il est nommé gouverneur militaire de Tripoli. Il exige des excuses de la CIA et du MI6 pour le traitement qu’ils lui ont fait subir par le passé [8]. »
[url]http://archives-lepost.huffingtonpost.fr/article/2011/09/07/2584263_libye-comment-les-hommes-d-al-qaida-sont-arrives-au-pouvoir.html[/url]
« Dans son édition du 29 février 2012, le Canard Enchaîné parle d’un « complot barbouzard » destiné à faire tomber le Président syrien ! En marge de la Conférence qui s’est tenue vendredi 24 février à Tunis, des représentants des services de renseignements américains, britanniques, français, turcs, saoudiens et qataris ont participé à une réunion secrète. Pendant leur entrevue, ils auraient évoqué la préparation d’un coup d’Etat. Selon un officier français cité par le journal, « Le coup d’Etat contre Assad serait la meilleure solution. Il est impossible de répéter le scénario libyen et de bombarder l’armée syrienne qui est plus ferme et plus forte que l’armée de Kadhafi. Les chars syriens marchent en toute liberté dans les villes rebelles et les Nations Unies ne nous donneront pas, cette fois-ci, un feu vert ».
Ainsi, le rôle de certains pays occidentaux et de certains pays du Golfe dans la crise syrienne n’est plus un secret. Les langues se délient dans les coulisses politiques et médiatiques, dévoilant les actions programmées dans le cadre du grand complot ciblant le régime syrien. »
« En mars 2011, des bateaux chargés d’armes en provenance du Liban avaient été interceptés par la marine syrienne. Nous avons là un mode opératoire bien rodé : provoquer une « révolution de couleur » comme la CIA et le financier sioniste George Soros savent si bien les organiser en surarmant quelques agitateurs bien payés puis, prétextant une répression, intervenir militairement. Si on ajoute que le gouvernement syrien se tient fermement dans le camp de la Résistance face à l’USraël, on comprend alors que ce pays est, de fait, un pays en guerre depuis longtemps.
Le peuple syrien – qui dans sa grande majorité est resté à l’écart de ces provocations en signe de solidarité avec son Président – ainsi que les mesures du gouvernement (réformes, élections) ont fait échoué cette tentative. Contrairement à ce que nos médias sionisés souhaitent nous faire croire, les manifestations anti-régime rassemblaient, tout au plus, 100 000 opposants. Nous apprenons ce jour que Baba Amr, quartier de Homs et bastion des insurgés, est bien tombé mercredi 29 février : « L’armée syrienne contrôle la totalité de Baba Amr, les dernières poches de résistance sont toutes tombées », rapporte l’AFP qui cite les services de sécurité à Damas…. »
[img]http://www.partiantisioniste.com/communications/syrie-programmation-d-un-coup-d-etat-1048.html[/img]
liberti(n)us , bonsoir, et que faites vous du droit des peuples à disposer d’eux même???!!! Qu’un peuple se soulève contre son gouvernement soit, mais pourquoi ne pas les laisser agir à leur guise???!!!! SANS FOURRER NOTRE NEZ PARTOUT JUSTEMENT… Regarder un exemple qui date d’aujourd’hui, quatre famille de militaires français en mission en Afghanistan endeuillées… combien en faudra t’il encore?!!! Que faites vous du préjudice moral subit par les peuples suite à de telles atrocités? Croyez vus naïvement qu’après leur avoir tout prit, les avoir traumatisés, nous mettons en place des politiques de reconstruction???!!! ET BIEN NON ME DIREZ VOUS ILS PEUVENT LE FAIRE SEUL!!!Alors laissons gérer SEUL leur discorde et préservons notre jeunesse..
Je suis d’accord avec vous, sarif guylaibe, nos soldats n’ont rien à faire là-bas!
Personne, sauf le peuple Syrien, n’a intérêt à ce que le régime de Bachar tombe.
L’excuse de la Chine et la Russie qui refusent toute intervention permet simplement aux gouvernements occidentaux de faire bonne figure face à leurs opinions publiques.
Le régime Syrien nous est utile pour plusieurs raisons :
1/ Des régimes tenant un discours durs contre Israël, auxquels ont peut attribuer, à tord ou à raison, des financements d’opérations contre Israël nous sont utiles pour justifier notre soutien à cet état guerrier et expansionniste. Avec des démocraties en Syrie, au Liban ou en Iran, comment pourra-t-on justifier les exactions d’Israël ? Et surtout notre soutien à cet état…
2/ Il nous faut couper à Damas, cet élan révolutionnaire qui, si il se propageait à d’autres pays de la région, deviendrait dangereux pour nos approvisionnements en Pétrole et gaz. Imaginez les conséquences d’une propagation au régime pseudo-démocratique de Turquie, aux régimes déjà contestés l’an passé sur la péninsule Arabique.
L’occident s’est accommodé des changements en Afrique du nord, parce qu’il n’a pas réussi à s’y opposer (car il a essayé, en témoigne l’envoi de matériel par l’état Sarkozyste à son allié Ben Ali) et parce que l’implantation de la Chine dans la région mettait en cause le principe d’asservissement des peuples d’Afrique du nord aux seuls intérêts occidentaux.
Une nouvelle donne, devenue de toute manière inévitable, pourrait permettre à l’occident de virer les Chinois et maintenir son hégémonie sur ces territoires.
Le phénomène qui est intervenu en Afrique du nord n’interviendra pas en Syrie. La stratégie occidentale sera simple : de beaux discours pour dénoncer la répression, de pseudo manœuvres diplomatiques pour convaincre la Chine et le Russie que l’on laissera, dans les faits, soutenir le régime en place.
Dans de telles circonstances, évidement, l’ONU ne peut rien.
Guylène à raison, laissons les Syriens se débrouiller seuls, ils finiront par vaincre. Il ne faut surtout pas attendre une quelconque de l’ONU.
Ils ne se débrouillent pas seuls….L’islamisme est une internationale
Je sais bien, mais je crois qu’on s’est pas compris, je ne dis pas que les Syriens ne peuvent pas régler leur problème, mais j’ai voulu dire que l’ONU, OTAN n’agissent que là où ils ont de l’intérêt. S’ils n’ont rien à y gagner, ils laissent pourrir la situation et c’est le cas. Imaginez, depuis combien de mois, Assad tue sont peuple…
« S’ils n’ont rien à y gagner »
C’est tout à fait le contraire, il y a le gaz et leur géo politique qui consiste à déclencher des guerres pour étendre le dictat financier de wall street. Pour Israêl aussi la Syrie est un enjeu pour génocider la resistance à son expansion illégale dans la région.
Alors pourquoi ils n’interviennent pas. Ils vont attendre que tout le peuple syriens soit massacré pour le faire.
Moi, je ne suis pas d’accord avec vous.
de toutes les façons que ce soit l’OTAN ou l’ONU, elles interviennent jamais à temps.