Apparues avec les plantes à fleurs il y a plus de 80 millions d’années, les abeilles sont aujourd’hui menacées. Ce sont les premières victimes des insecticides et des pesticides utilisés par l’agriculture intensive : elles meurent par milliards.

Or elles nous sont indispensables : non seulement elles nous procurent le miel mais elles permettent la sauvegarde de 20 000 espèces menacées grâce à leur action pollinisatrice. Près de 40 % de notre alimentation dépend d’elles : fruits, légumes, oléagineux.

Que faire pour participer à leur sauvegarde : par des petits gestes quotidiens, chacun peut participer à la sauvegarde des abeilles.

Réduisez le nombre de tontes, laissez monter et fleurir les graminées et les fleurs comme celles du trèfle ou du pissenlit dont  elles raffolent. Dans vos parterres et vos jardinières, choisissez plutôt des plantes mellifères : mélilot, bourrache, trèfle, angélique, souci ou coquelicot. Bannissez l’usage des insecticides et des pesticides : choisissez des méthodes « douces ». Vous connaissez l’action des coccinelles contre les pucerons. Il existe de nombreux « produits bio » pour lutter contre les ennemis de vos plantes.

Les abeilles se plaisent mieux en ville qu’à la campagne car elles y rencontrent moins de pesticides et la température est légèrement plus élevée.

Depuis 2005 et le lancement par l’Union nationale de l’apiculture française de l’opération « Abeille, sentinelle de l’environnement », plus d’une trentaine de villes (Angoulême, Besançon, Lille, Montpellier, Nantes …) ont rejoint ce programme de sensibilisation qui remporte un vif succès et dont le Ministère de l’Ecologie et du Développement Durable a fait cette année une cause nationale.

Pour plus de détails, rendez-vous sur le site www.unaf-apiculture.info.

Rejoignez les 19 000 signataires de la charte de sauvegarde des abeilles sur www.abeillesentinelle.net