la cour auprès du futur patron est toujours d’actualité !
Les professionnels de la politique sont comme tout le monde, il leur faut trouver un patron pour vivre. La politique comme on dit est aussi alimentaire. C’est souvent cela qui dénature l’engagement idéologique, il faut faire obédience au nouveau président pour avoir un maroquin. Comme un nouveau roi, il choisit ses ministres rien n’a donc changé. Le fait-il en fonction de la compétence, ou de l’influence politique qui sont deux choses différentes ? Une nouvelle élection fait donc affluence pour des postes ministériels. Un titre de ministre est un émolument appréciable, une retraite, autant d’avantages qui assurent votre existence pour cinq années et pour après. Il faut donc dès l’élection du patron faire cour et même un peu avant pour se placer. L’élection législative qui s’en suivra confirmera la possibilité d’être nommé au poste convoité. C’est rituel et cela devient fatiguant par ce que pour beaucoup rien ne change, et l’abstention devient alors un parti influent.
On a critiqué la troisième république dont le parlement était dualiste composé de royalistes en majorité et de républicains. Les monarchistes beaucoup plus nombreux remettaient en cause les volontés républicaines. On a de ce fait souvent qualifié ces députés de seigneurs, ce qui, sous l’aspect démocratique, ne représentaient que la classe monarchique de la société, qui, nantie faisait de la politique pour assoir son pouvoir. Ils n’avaient pas besoin d’elle pour manger. Ce n’est qu’à partir de l’affaire Dreyfus que le renforcement de la république sera lié à la laïcité et aux valeurs fondamentales des Droits humains. Maintenant sous la cinquième; ce ne sont plus les nantis d’antan mais des nantis professionnels qui, en haut de la hiérarchie de leur parti, investissent le parlement. Est-ce mieux ?
La question se pose d’un sang neuf pour ces élus du peuple, donc pour les responsables de partis. Et là, ceux qui sont en place, s’accrochent, faisant mur à l’émergence de nouveaux talents, les places sont chères pour les petits. Mais ces partis ne sont pas les seuls responsables, les médias ont la même politique. Que ce soit à la télévision ou dans la presse écrite on voit toujours les mêmes, que représentent-ils de la diversité citoyenne ? C’est un système démocratique orienté qui s’est instauré. Il en résulte qu’ils parlent dans le vide, peu les écoutent, c’est toujours la même chose. La conséquence est que le pays n’avance pas restant englué dans un conservatisme néfaste et le désintéressement politique ne fait que croître. Comment s’en sortir ?
Tout d’abord, il faudrait une ouverture plus large des médias, surtout à la télévision. La venue de gens qui n’ont jamais la parole serait une bonne chose même s’ils ne parlent pas très bien. Après tout, ils sont la France. De plus, ne serait-il pas utile au pays d’exiger par une loi la parité homme femme au parlement, il en est toujours question sans qu’elle soit votée. Ce pourrait être le moment d’un parlement tenant compte de la puissance des femmes et de leur influence, ne sont-elles pas plus nombreuses que les hommes. Les femmes apparaissent souvent plus compétentes qu’eux, et mêmes plus volontaires. Elles se placent souvent en avant pour dénoncer leur ressentiment.
De plus, par exemple, pour forcer le rajeunissement politique, exiger qu’au delà de deux mandats de députés, ils ne puissent se représenter pendant une mandature. Tout changerait, dans les partis ainsi que dans la gouvernance du pays. On ne verrait plus les mêmes comme par exemple, Jacques Chirac faire de la politique pendant quarante ans, mais il n’est pas le seul. Le cumul des mandats serait de suite résolu. Et ils devraient être contrains de retrouver une vie active auprès de la population ce qui serait, pour eux, riche d’enseignements.
Cette course aux maroquins, par les mêmes, lors d’un nouveau quinquennat ne constitue-t-elle pas une décadence de la pensée politique, par le non renouvellement de cette caste. On ressent bien qu’il y a des politiques qui n’ont pas idéologiquement évolués depuis des décennies.
Cette course ministérielle est d’autant plus vraie pour les socialistes qui sont dans l’opposition depuis trop longtemps. Avant que leur victoire soit acquise, ils feraient déjà anti chambre auprès de François Hollande, ils considèrent que l’ours est déjà tué avant de l’avoir fait. «C’est la lutte des places» comme l’écrivent David Revault d’Allonnes, avec la rédaction du Monde. Mais c’est aussi vrai pour tous les politiques dès lors qu’ils ne peuvent plus exercer dans un mandat ministériel qui est la vocation de leur engagement.
C’est l’article du Monde.fr réservé aux abonnés qui relate qu’un journaliste du Monde a l’oreille d’un membre du staff Hollande sur les dossiers. On y lit que François Hollande imagine un gouvernement avec 15 grands pôles. Beaucoup auraient déjà composé leur cabinet ministériel et choisit leurs directeurs de l’administration centrale avance un des patrons de la campagne. Pour un vieux du parti c’est un peu prématuré. Le choix du premier ministre devrait se faire sur les incontournables, Martine Aubry, Laurent Fabius, Jean-Marc Ayrault, voire Pierre Moscovici, Manuel Valls, Michel Sapin. On voit bien que ce sont les mêmes depuis des décennies. Tout ceci sera politique, le choix de Martine Aubry plus à gauche pourrait bénéficier des voix du Front de gauche s’il venait à faire un bon score. L’option Jean-Marc Ayrault d’après ses dires lors des meetings montrerait une position de politique générale avec des textes législatifs qui seraient soumis à la session extraordinaire de juillet. Laurent Fabius à l’avantage d’avoir occupé le poste mais aussi celui d’avoir mis en place l’échéancier des réformes de la première année. De tous ce serait Michel Sapin compagnon depuis l’ENA et fidèle à 200 %. François Hollande n’en a donc pas terminé de cogiter pour placer ces socialistes qui attendent depuis trop longtemps, il va y avoir des pleurs et des grincements de dents.
Mais sans ce vote de demain, rien n’est fait et François Hollande apparait de plus en plus fragile.
La politique est une sinécure : elle rapporte beaucoup d’argent et on n’a pas besoin de faire de longues études, on n’a pas besoin de faire des réalisations exceptionnelles , on peut dire tout et son contraire sans jamais avoir des comptes à rendre. Même quand on est « remercié », on ne se retrouve pas au chômage, ni quand on a été condamné pour diverses malhonnetetés.
Si vous avez un enfant « beau, souriant, qui plait » et si vous avez les moyens de lui offrir un bon conseiller en communication, faites en un politicien, ils entretiendra toute sa famille et ses amis pour longtemps. Il pourra même retourner sa veste plusieurs fois sans inconvénient.
Bine je parle des professionnels , le connais des maires de petites communes qui sont honnêtes et très dévoués.
Je corrige ; bien sûr au lieu de bine
[b]Mychelle[/b] bonjour,
Vous dressez un portrait très réaliste des politiques importants.
Bien sûr les petits maires plus proches des gens c’est autre chose, ils apportent leur soutient à leurs administrés.
Bien à vous,
Anido
…
VERS UN SYSTEME D’AUTOSUFFISANCE…
FAIRE TOURNER LA ROUE DE FORTUNE
A PLEIN RENDEMENT A L’ECHELLE MONDIALE…
Pour qu’une économie soit prospère, nous avons besoin de plus
d’argent dans nos poches pour lui redonner de la vigueur…
Car l’argent n’est pas un luxe, mais un moyen utilitaire mis au
service de la société dans son ensemble…
Qui va le dépenser au service du marché commercial, dont les
taxes perçues sont à l’avantage du gouvernement, qui lui retient
des impôts sur ce que l’on gagne à la sueur de notre front…
Tout cet argent est placé à notre insu, dans le rouage complexe
de la bourse avec la complicité des banques, pour en retirer des
profits faramineux qui prennent en partie la route des paradis
fiscaux très prisés par les célébrités et le jet-set international…
http://bigbrowser.blog.lemonde…ion-6-000-
milliards-de-dollars-dans-les-paradis-fiscaux/
Tout cela se passe à huis clos, dans des clubs mondains à l’abri
des regards indiscrets et sans avoir le moindre scrupule pour les
pauvres citoyens que nous sommes, à l’état financier précaire!
Une misère galopante causée par une augmentation du coût de
la vie, due à une inflation galopante bien gérée par un patronat
qui exige son maintient, dans le but de donner plus de force à
l’économie des mieux nantis, sans tenir compte des problèmes
de la masse qui s’appauvrit de jour en jour…
Alors qu’une partie de la société tend à évoluer vers un système
d’autosuffisance, il serait bon d’envisager une participation plus
globale et active de la population sur un marché boursier encore
trop exclusif…Cela donnerait la chance aux citoyens de recourir
à un revenu supplémentaire pour contrer l’endettement…
A vrai dire, c’est un remaniement de société auquel nous devons
penser, en trouvant le meilleur moyen de gérer un système mieux
adapté aux besoins essentiels de l’humain qui se sent délaissé et
mal-aimé…alors qu’un peu de compassion et d’aide financière le
revaloriserait et lui redonnerait le goût de vivre..
[b]sunray[/b] bonjour,
Globalement je suis de votre avis. L’argent n’est pas un luxe mais un moyen qui permet le mieux vivre s’il est bien utilisé. Il s’agit là d’argent productif pas d’argent de richesse qui dort dans les banques offshores.
La stagnation de notre économie par le blocage des salaires pour éviter l’inflation et suivre l’Allemagne dans sa politique économique, se montre catastrophique. Le nivellement par le bas de la majeur partie de la population alors que pour l’autre c’est le profit, crée avec la pauvreté un sentiment d’injustice d’autant plus inquiétant que des idéologies néo-fascites et révolutionnaires se développent.
Vous évoquez le marché boursier comme étant un moyen de faire de l’argent, je ne parle pas de richesse. Mais c’est très dangereux et nombreux sont ceux qui n’en connaissent pas les rouages, de plus en cette période la bourse va mal. Le marché boursier n’a que deux profiteurs la banque ou le courtier qui prennent sur chaque transaction un pourcentage.
Il faut être un averti pour jouer en bourse et avoir une belle somme d’argent pour jouer, mais aussi en avoir derrière pour vivre, ce n’est pas permis à tous.
Je ne vois pour la croissance que la relance de la consommation par l’augmentation des salaires et par le lancement de grands travaux à l’échelle Européenne.
D’ailleurs l’industrie Allemande dans la métallurgie vient d’accorder une augmentation salariale de plus de 4,3 % à 3,6 millions d’employés dans l’automobile, la métallurgie et l’électronique. Quant à la fonction publique, elle avait déjà relevé les salaires de 6,3 %.
Tout ceci me fait rire quand Angela Merkel s’oppose à un volet croissance alors que ses entreprises et les syndicats augmentent notablement les salaires mais aussi son administration.
Nous venons de vivre dix années de vaches maigres dont cinq catastrophiques, attendons de voir le nouveau gouvernement qui sera sans aucun doute plus humain.
Bien à vous,
Anido