Mediator® qui fait vibrer les valvules…

        Après la transfusion sanguine, une guigne, voilà un nouveau scandale dont notre pays a une funeste habitude.

        On aurait pu croire que la leçon aurait servi et que les fins de stocks pouvaient aller à la poubelle au débours du fournisseur. Le jugement laissait entendre que ce serait la dernière fois que la santé et l’industrie nous jouaient cette tragédie. Encore eut-il fallu que la séparation fût réelle au plus haut niveau. Que les experts ne soient plus payés, arrosés ou convaincus par des laboratoires dont les résultats sont premièrement et uniquement financiers.

        Mme Bachelot, toujours en exercice ministériel, nous l’avait joué à l’envers avec les excès, non, les excédents de vaccins contre la grippe H1N1 qui ont gavé des labos de quelques centaines de millions d’euros.

        Mais non, le naturel pharmaceutique revient au galop, selon le principe qu’il n’y a pas de petits bénéfices en affaires. 

        Ce type de médicament n’a pas droit de cité en 1997 aux USA. Des rapports signalent son INUTILITE et sa dangerosité peu après. Le laboratoire incriminé ne représente pas la permission d’être vendu en Espagne en 2005. Et nous attendons 2010, pour que des praticiens à force d’insister obtiennent qu’ON se penche sur la question.

        Il semble qu’on ait besoin d’en arriver à 500 morts pour interdire un « médicament ». Paix financière à leurs âmes.

        Il serait temps là, comme à d’autres endroits, d’avoir des « experts », spécialistes indépendants de la chose à expertiser.

        Notre industrie dut-elle en pâtir. Mais hélas, c’est du même genre que le cumul des mandats, on aime bien manger à tous les râteliers d’un air de ne pas y toucher pour toucher plus.