Quand l’école est le lieu de tous les cauchemars !

On va encore penser que je remplis mon blog, mais je pense qu’à beaucoup de niveaux scolaires on est nombreux à vivre ce drame tous les ans !

En tout premier lieu, je tiens à remercier Sophy et Siempré pour leur secours moral en coms de l’article gai gai , la rentrée de Sophy !

 

Comme vous le savez, j’ai 6 enfants !

Les 2 grands ont commencé l’école très tôt, à pas 2 ans, je croyais que c’était normal, même obligatoire, j’étais très jeune, c’est mon excuse !

Ma 3ème n’est allée à l’école qu’à 4 ans et demi, j’avais appris depuis que l’école n’était obligatoire qu’à partir de 6 ans !

Elle n’y est allée qu’à 4 ans et demi pour la bonne raison que ses horaires de sieste et de sommeil ne coïncidaient pas avec l’école !

Elle se levait à 8h30, se recouchait après manger à 11h, se relevait à 13h30 pour se recoucher à 18h30 pour sa nuit ! Jusqu’à l’âge de 4 ans et demi ! Oui, elle dormait beaucoup et n’était jamais présente aux repas jusque vers 5 ans !

Ma fille Antinéa dont il sera question dans cet article, a commencé l’école à 5 ans ! En grande section !

Elle a fait 3 écoles cette année-là, on a déménagé fin octobre et de nouveau début janvier avec changement d’école à chaque fois ! Donc 3 maîtresse la première année !

Je demandais comment ça se passait, tout allait bien, pas de problème !

Nous avons dû redéménager après son CP pour arriver dans la ville balnéaire où nous sommes et où nous comptons rester !

Donc elle a fait son CE1 ici, elle s’est fait des copines et elle n’était jamais seule dans la cour comme l’étaient mes 3 autres du temps de leur scolarité et elle-même au CP !

Elle avait enfin des copines, elle était dans les premières de sa classe, je veux dire par là, qu’elle travaillait très bien, des devoirs faits en 5 minutes, 14 copines invitées à son anniversaire 12 présentes, c’est pour dire qu’elle était appréciée !

Sa maîtresse ne tarissait pas d’éloges pour elle, gentille, adorable, bonne élève…

Et cette année, elle se réjouissait de la rentrée, mais avait peur d’être avec le monsieur, elle préférait une dame !

L’appel est fait, elle voit le chapelet de ses copines commencer à s’égrener, celle avec laquelle elle a passé une bonne partie des vacances va dans la classe du monsieur, ainsi que plusieurs autres qu’elle aime bien…La liste de la dame vieille qu’elle ne voulait pas finit d’égrener ce chapelet maudit…ils sont peu à attendre, il se passe quoi, il ya sûrement une erreur, des élèves ont été oubliés !

Non, ma fille est appelée à rejoindre la classe à double niveau CE1/ CE2 avec juste 2 copines qu’elle connaît dont une qu’elle n’apprécie pas du tout, et un garçon qui la perturbait l’an passé avec ses allusions aux nénés, soulever les jupes, bouger en classe, se tortiller…

Elle est perdue, elle voit les autres dans la cour de l’école, mais, regardez la cour avec les yeux d’un élève…c’est Kho Lanta, les classes sont les équipes, et si tu n’en fais pas partie tu n’y entres pas ! ca vous paraît énorme ?

Alors observez, et dites-moi si c’est tellement énorme !

Ma fille est allée rejoindre un groupe, son groupe de copines de l’an passé, avec dans le groupe, la fille qui a passé plusieurs nuits à la maison, et ma fille a passé plusieurs nuits chez elle, la dernière nuit étant lundi dernier ! Je parlais au directeur, et elle , elle était derrière ce groupe qui ne la calculait même pas ! Ce groupe s’est ouvert quand je suis arrivée proche pour donner le sac à ma fille, et dès que je suis ressortie de l’enceinte de l’école, je voyais ma puce derrière le grillage, elle avait envie de pleurer, ça se voyait, elle était de nouveau seule !

Qu’un enfant en maternelle pleure, c’est un peu normal, quoique on peut l’éviter en préparant bien l’enfant depuis des jours !

Les miens, mes garçons, et j’ai été assez critiquée pour ça, je ne les ai pas laissé pleurer ! Je ne parle pas du petit chagrin de séparation, mais celui traumatique de la peur de l’abandon ! J’ai laissé mes fils 2 matinées, mais quand au départ de la maison, ils commencent déjà à paniquer, alors, je dis non, je suis mère au foyer, et bien je garde mes enfants !

Je l’ai fait il y a 2 ans pour mon fils qui a maintenant5 ans et demi, et la rentrée l’an passée s’est très bien passée !

Par contre mon fils qui aura 4 ans demain (le 4 septembre) n’a pas pu entrer à l’école l’an passé, car il avait trop peur, je l’ai gardé et cette année, tout se passe bien, pourtant, j’avais peur qu’il ne s’adapte pas !

Je ne pensais pas que c’était ma fille de 8 ans qui allait poser problème !

Mais…Si l’école n’est pas obligatoire avant 6 ans …elle ne l’est pas non plus les autres années ! C’est l’instruction qui est obligatoire de 6 ans à 16 ans !

Seulement il est évident qu’il est plus facile pour un enfant d’apprendre en compagnie d’enfants de son âge !

Et de décompresser avec eux aussi !

Donc voila, ma fille pleure, refuse de manger, pleure avant d’aller dormir, pleure en se réveillant, mais selon les enseignants de son école et le directeur, c’est normal !

Je connais ma fille, elle adore l’école, ce n’est pas normal !

Je suis donc allée voir le directeur ce matin qui m’a dit que les listes sont faites, les classes pleines c’est ferme et définitif, on ne peut rien changer !

Je lui ai demandé de parler avec sa maîtresse de l’an passé pour comprendre qui est ma fille, ce n’est pas un monstre, c’est une vraie perle !

(C’est la maîtresse que je voulais voir, mais je suis tombée nez à nez avec le nouveau directeur)

Je suis allée parler cet après-midi à sa maîtresse, elles ont déjà eu une discution hier, ma fille lui a dit qu’elle voulait être dans une classe normale, évidemment la maîtresse a joué sur les mots en disant que la classe où elle est est normale !

Je lui ai tout de même signalé que notre perception de la réalité n’était pas la même à 8 ans et à l’âge adulte, pour elle il faut un début à tout !

Mon mari est allée avec notre fille parler à la maîtresse de l’an passé pendant ce temps, qui a expliqué à ma fille pourquoi elle était dans cette classe !

Quand j’ai dit à sa maîtresse actuelle qu’elle se sentait la plus grande de la classe, elle m’a ri au nez en disant que c’était faux ! Quand ils sortent dans la cour pour venir, je  vois qu’elle  dépasse les autres d’une tête !

Alors qu’il y a des plus petits qui auraient pu aller dans cette classe sans faire « tâche » !

Il y a plein de nouveaux, pour quoi privilégier les nouveaux et léser les anciens ? Je ne comprends pas !

Si c’est au niveau de l’intégration dans les groupes, comme ils sont nouveaux pour eux, les autres sont nouveaux, alors, s’ils sont tout un groupe de nouveaux, ça ne va pas changer grand-chose pour eux, alors, pourquoi ne pas faire en sorte que les anciens se retrouvent !

 

Je vois d’ici mes étoiles s’envoler…arrête de nous raconter ta vie !

Mais ce qui me touche aujourd’hui, est le combat de l’éducation Nationale vue par la famille !

On n’a pas notre mot à dire, si on veut parler, on le peut sans problème, mais pour que nos demandes soient prises en compte, on doit aussi faire la grève !

Si je vois que ma fille ne va pas mieux mardi, je la garde chez moi jusqu’à ce qu’ils trouvent une solution !

Je la retire de l’école si aucune solution n’est trouvée !

Je ne la laisserai pas couler bêtement juste à cause d’un règlement stupide !

La phrase tant redoutée, je l’ai entendue : « Vous savez madame, si tout le monde vient ici pour demander le changement de classe de l’enfant, comment on va gérer ça, nous ? »

Mais quand j’ai demandé… »Et si dans 2 mois, ma fille qui a toujours eu de bons résultats coule lamentablement, vous allez faire quelque chose ? »

« Bien sûr, nous ne sommes pas des monstres ! »

Je n’ai tout de même pas pu m’empêcher de dire : « Vous êtes sûre que je ne m’entendrai pas dire « Mais madame, il fallait venir avant ? » »

Ce à quoi elle m’a tout de même répondue, « non, puisque vous êtes venue au début ! »

Ce qui signifie bien, que les problèmes constatés au bout de 2 mois ne seront pas gérés, car pas constatés avant !

Tous les instituteurs ne sont pas à l’écoute des élèves, donc ils ne les connaissent pas non plus !

Nous en tant que parents, nous savons de quoi nous parlons, mais avec tous ceux qui exagèrent nous avons du mal à nous faire entendre !

Je ne suis pas une affabulatrice, je n’exagère pas, et quand je dis que ma fille souffre, elle souffre vraiment !

Pour ma part ça fait 2 jours que je dors par bribes, au début j’angoissais pour mon fils…et là, c’est pour ma fille !

Mamans et Papas qui me lisez, si vous voulez être entendus, établissez le contact dès le début !

Beaucoup de parents emmènent les enfants à l’école et hop, ils s’en lavent les mains, peu s’occupent réellement de l’avenir de leur enfants, peu prennent en considération, les émotions et le bien-être de leur enfant, préférant jouer la carte du faire valoir, en faisant faire des sports ou de la musique à leur progéniture au lieu de passer des moments à chercher à se connaître !

Un enfant n’est ni une machine à apprendre, ni un joujou pour papa maman, c’est une personne à part entière qui évolue à une rapidité monstre !

Il ne faut pas perdre le fil et toujours être en connexion avec lui pour ne pas le payer plus tard !

J’ai fait des erreurs avec les aînés, je ne les ferai pas avec mes trois petits !

 

Petit  modif après la fin de l’article:

Ma fille est revenue ce soir de l’école souriante et détendue, en me disant, "j’ai compris, maintenant je me suis habituée, ça va bien!"

Ca fait drôle, mais ça fait plaisir aussi, j’en aurai pleuré sur place tellement j’ai mal à l’estomac depuis 2 jours!

Bon, tout le monde lui a parlé, elle a l’air d’avoir compris pourquoi elle était dans cette classe, mais j’attends la semaine prochaine pour être sûre que tout va vraiment bien !

Encore merci à Sophy et Siempré !

 

 

7 réflexions sur « Quand l’école est le lieu de tous les cauchemars ! »

  1. [b]Chère SybilleL :

    Vous avez bien fait d’évacuer le stress de la rentrée de votre fille, en rédigeant ce billet d' »humeur », comme j’aime à les appeler.
    Mais surtout vous avez bien fait de rencontrer le plus rapidement possible l’institutrice et le Directeur de l’école de votre fille.
    Mêm si vous ne savez pas encore ce qui a déclenché le changement de situation, l’important est que votre fille soit rentrée de l’école hier avec le sourire, à la place des larmes de la veille.

    Continuez de surveiller son comportement, pendant un certain temps, sans trop la questionner.
    Sincèrement heureuse d’avoir pu vous aider.

    Siempre est d’excellent conseil, car elle côtoie au quotidien ce genre de situation.

    Bon courage, et souriez vous aussi, un cap est passé.

    Très @micalement
    Sophy[/b]

  2. Selon ce qu’elle nous a laissé entendre, c’est surtout sa maîtresse de l’an passé qui lui a redonné confiance !

    Dans un autre sens, comme elle voyait que je me préoccupais beaucoup de mon tout petit ne sachant comment ça allait se passer pour sa première vraie rentrée, elle a dû vouloir inconsciemment attirer l’attention sur elle !
    Quand elle a vu comment on se démenait tous, et que tous les « grands » p^renaient le temps de parler avec elle, ça a dû bien la rassurer!

    Elle n’était plus un pion qu’on pose là parce qu’il y a de la place, mais une personne qu’on écoute !

    De même du côté des responsables de l’école, on voit que l’on fait attention à nos enfants, qu’on les suit vraiment , qu’on fait attention à leur confort!

  3. Bonjour Sybille,

    J’avoue ne pas avoir suivi les derniers commentaires sous l’article de Sophy et ne savais pas pour ta fille.
    C’est difficile pour un parent de se mettre dans la tête de son enfant. Souvent ils n’arrivent pas à exprimer leurs émotions. Ce sont parfois de tout petits riens, des comportements différents qui amènent à un questionnement de l’adulte.
    Pour ta fille, tu as été très attentive et a su voir son malêtre très rapidement. Tu es une maman très attentionnée!
    Et en plus tu évacues par tes écrits. Je n’y vois pas le mal. C’est humain et peut être que cela ouvrira les yeux de parents qui n’ont pas vu la souffrance de leur petit, parfois un peu tard.

    Plein d’etoiles pour toi et ta petite princesse. J’espère que ça va fonctionner sur le long terme.

    Ange

  4. Ange,

    Oui, c’est vrai que c’est libératoire d’écrire, mais c’est aussi instructif pour certains, Des parents voient et comprennent qu’on peut parler avec les maîtres et directeurs des écoles !
    Il faut surtout tenter de rester calmes, tout en étant ferme !

  5. Sybille,

    Le dialogue avec les enseignants est primordial pour une bonne scolarité. Parfois c’est compliqué car ils sont assaillis de questions et n’ont pas toujours le temps (ni des fois la volonté).
    Je prends pour exemple la maternelle (que je connais) où les débuts d’années sont difficiles car les encadrants ne connaissent pas encore bien le caractère des enfants. Souvent on rencontre des enseignants qui ne comprennent pas toujours que l’enfant est différent à l’école et à la maison. Dans ce cas, « redresser » la barre pour un parent est compliqué car un enfant ouvert chez lui peut se renfermer comme une coquille arrivé à l’école. Ce n’est pas évident de faire s’exprimer un tout petit qui semble aller bien à la maison mais dont le comportement change radicalement dans la cour de recréation!

    Ange

  6. Ca c’est sûr!

    En plus il y a des parents qui exagèrent vraiment, et quand l’enseignant ou le directeur ne connait pas ces parents, il prend de suite certaines distances !
    Des fois, c’est presque violent, violences verbales, menaces…

  7. Ça c’est bien vrai! Quand on voit le comportement de certains parents dont l’enfant doit absolument être parfait et qui n’acceptent pas les critiques (constructives) on se demande comment l’enfant peut réussir à faire la part des choses!
    Si les adultes n’arrivent déjà pas à s’entendre alors comment attendre des enfants des choses que l’on n’arrive pas à appliquer soi même?! L’écoute, le respect, la remise en question…

    Ange

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