Cela devait être une fête, mais cela c’est terminé en bain de sang, Mercredi 1 février 2012, une nouvelle date pour notre sport roi à cocher en noir.
De trop nombreuse tragédies ont déjà endeuillé le foot, de 1964 à maintenant il y a eu plus 703 morts et des milliers de blessés dans des catastrophes dans nos stades de football.
La première, grande catastrophe s’est déroulée au Pérou, le 23 mai 1964, il y eux 320 morts et plus d’un millier de blessés, c’était à l’issu d’un match entre le Pérou et L’Argentine au stade National de Lima.
La seconde, s’est déroulée en Ecosse, le 2 janvier 1971, avec 66 morts, au cours d’un derby Rangers- Celtic au stade de L’ibrox Stadium.
La troisième, s’est déroulée en Angleterre, le 11 mai 1985, 56 morts, au cours du match Bradford-Lincoln City, incendie dans la tribune principale en bois.
La quatrième, aussi en mai 1985, mais le 29, et en Belgique, 39 morts et des centaines de blessés, lors d’une finale de champion League entre Liverpool et la Juventus, au stade du Heysel à Bruxelles, rebaptisé depuis lors stade roi Baudouin.
La cinquième, de nouveau en Angleterre, le 15 avril 1989, 96 morts des supporters de Liverpool meurent dans une bousculade lors d’une demi-finale de coupe d’Angleterre entre Liverpool et Nottingham Forest.
La sixième, s’est déroulée au Ghana le 10 mai 2001, elle fit 126 morts et de nombreux blessés, lors du match Heart Of Oaks et Kumasi.
et en ce triste mercredi 1 février, en Egypte, 74 morts et plus de 1000 blessés lors du match, D’Al-Ahly et D’Al-Masry. lors d’affrontements sanglants entre supporters.
Ce jeudi des milliers d’Égyptiens sont descendus dans les rues pour montrer leur colère envers les autorités Égyptienne.
Beaucoup d’entre eux imputent aux partisans du président déchu la responsabilité des violences, des témoins auraient vu des hommes armés de couteaux et de machettes introduire les groupes de supporters.
Certains joueurs ont décidé d’arrêter tout simplement leur sport favoris, en effet 3 joueurs d’Al-Ahly, écoeurés par l’épouvante tragédie de ce mercredi ne veulent plus entendre parler de football, il s’agit Emad Meteb, Mohamed Aboutrka et de Mohamed Barakat
Dès qu’il y a de l’argent en jeu, la fête n’existe pas. Le foot est une activité de milliardaires pour abuser les fauchés. Mais ces derniers en redemandent, alors pourquoi pas.