Quand le donneur de leçon est bien hypocrite !

Notre Président à fait bon voyage aux Etats Unis ! A quels frais encore (bon ça ce n’est plus nouveau) ?!

Mais il n’y est pas allé pour pavaner…encore que.Non il y est allé en visite diplomatique pour réaffirmer son amitié et sa volonté d’être partenaire avec les Etats Unis dans la mise en place d’un nouvel ordre mondial. Il a par ailleurs félicité son homologue américain pour l’adoption de la nouvelle couverture sociale pour plusieurs millions d’américains qui n’en disposaient pas. Il s’est même posé en donneur de leçon, je cite « Quand on voit ce débat sur la santé, on a parfois du mal à y croire, en Europe cela fait cinquante ans que nous avons résolu ce problème. En France, on ne vous demande pas votre carte de crédit avant d’aller à l’hôpital. »  Quelle belle moralité, l’Europe est un exemple mondial et la France sort du lot !

Et bien oui consultez votre médecin généraliste, allez ensuite la pharmacie, n’oubliez pas que 50 centimes d’euros par boite de médicaments sont soustraits du remboursement par la sécurité sociale. Donc on paye une partie des médicaments. Et encore cela est du forfaitaire ! Ne négligeons pas que nous sommes susceptibles d’avancer le prix des médicaments si nous refusons les médicaments génériques dont certains la qualité et l’efficacité sont remis en cause.N’oublions pas non plus les médicaments déremboursés, les participations forfaitaires aux examens, les dépassements d’honoraires…N’oublions pas que tout cela est majoré par le fait qu’une assurance mutuelle est bienvenue afin d’éviter de se retrouver avec l’autre partie des frais. Et n’oublions pas non plus les abus des médecins peu scrupuleux qui n’hésitent pas à surfacturer leurs actes et à demander des dessous de table notamment certains chirurgiens.

Lisez « Le livre noir des hôpitaux » cela fait frémir de peur !

Quand vous êtes hospitalisé certes pas de facture mais quelques semaines après pouf une petite note du service financier du centre hospitalier pour les frais que la mutuelle ne prends pas en charge. Donc la pillule passe mieux, on ne paye pas à la sortie ni à l’entrée, mais plus tard….histoire qu’on ne se souvienne plus avec précision ce que l’on a vraiment subit comme examen.Mais quelle belle hypocrisie !

Certes M. SARKOZY on ne nous demande pas la carte de crédit AVANT d’aller à l’hôpital mais APRES !  La nuance est bien là.

Et encore M. le Président, on voit que vous n’avez pas ce souci de couverture santé ou bien que vous n’avez pas été voir un médecin depuis belle lurette ! Car lorsqu’un patient consulte avant d’entrer à l’hôpital il hésite toujours car « combien cela va coûter, je n’ai pas les moyens ». Ne fabulez pas, beaucoup de frais de santé nécessaires ne sont pas engagés car ils sont facturés et les gens n’en n’ont pas forcément les moyens !

Simple exemple : les frais dentaires !

 Donc effectivement M.SARKOZY arrêtez votre langue de bois, la France revient en arrière où la santé sera un luxe

La dessus les Etats Unis sont une fois encore en avance sur nous! Car ils ont permis à plus de gens d’être couvert alors qu’en France c’est l’effet inverse qui se produit!

4 réflexions sur « Quand le donneur de leçon est bien hypocrite ! »

  1. Oui, Julien vous avez raison: il faut quand même avoir un sacré culot pour aller se vanter aux USA d’un système de Sécurité Sociale chèrement acquis par les Mouvements Sociaux et que le gouvernement est en train de saborder d’une manière particulièrement odieuse !

  2. Monsieur,

    En ce qui concerne les génériques, vous ne paraissez pas encore assez renseigné pour émettre de telles inepties. Je vous conseille de consulter la revue de la littérature à ce sujet et de vous rendre sur le site de l’affsaps.

  3. T.C. merci de ce commentaire.
    Etant étudiant infirmier nous avons abordé pas mal de point sur la T2A par exemple et les reformes de santé, dont le développement des médicaments génériques.
    Et pour avoir travaillé en pharmacie récemment et moi-même avoir refusé des génériques où j’ai dû moi-même avancer l’argent pour obtenir les originaux. Je ne pense pas avoir déliré quand j’ai été tirer 80€ sur mon compte bancaire pour les donner au pharmacien en échange de ma boite de médicaments non générique!

    L’Affsaps aussi indépendante qu’elle prétend être n’est pas non plus une colombe blanche!

    Avant de me lancer dans les soins infirmiers j’ai fait un BTS dans les industries alimentaire et pharmaceutiques…certes les génériques sont dans « les normes » mais des études ont montré que l’efficacité de certains ont été remis en cause…cela m’a couté quelques points de sutures d’ailleurs, une dent et un mois d’hospitalisation pour se rendre compte que les génériques fournis par l’hopital étaient « sous-dosés » par rapport au princeps.

    Je dois consulter un spécialiste une fois par an, pour un traitement assez délicat et lecture d’IRM. Il y a trois mois, la CPAM m’a envoyé un courrier m’annonçant qu’il ne le prendrait pas en charge car mon médecin généraliste est censé être compétent pour le faire…
    Je pense avoir connu et vu assez d’éléments pour affirmer ce que j’ai écrit.

    Mais bon là n’est pas le sujet ni le débat de mon article.

  4. [b]Toute lessive a son bonus[/b]

    Le gouvernement français a un sens inouï de la mesure. Aussi aigu qu’énorme. Si la police est dans les détails, le diable bien sûr y a part. Mais comment ça marche, ce cabinet des antiquités, moderne! Poulies, ficelles, à chacun de reconnaître les siennes. Rendre tonique un fait divers, pour en extraire une loi, la meilleure, et en tirer le meilleur parti possible, c’est de la compassion envers les victimes. Qui nie cette vérité est rien de moins qu’un criminel. Lancer un débat sur une catastrophe d’ampleur capitaliste, alors que le Japon croule sous le fardeau du malheur et une montagne de victimes, c’est de l’indécence! Qui s’en fait le porte-voix, sa nature est méchante. La France est donc le pire pays et le meilleur. Le pire étant de donner des leçons de civisme et le meilleur d’en faire des blagues à prendre au sérieux. La France est bien le pays des droits de l’homme et du citoyen. Mais, par extension, selon sa version libérale de dixième génération, l’homme y est en piteux état et vit à la merci du citoyen le plus pitoyable du monde. Au moins, l’exception s’y porte-t-elle bien. Ce qui, au regard de l’unité retenue, paraît vraisemblable. Mais que reste-t-il de la vie politique, après ce lessivage radieux, à la japonaise? La violence! Encore la violence! Toujours la violence! Et donc fatalement pour reconnaître les nôtres, prolétaires, c’est assez simple: tirons sur les ambulances! Qui a jamais vu les morts se mettre debout et prêcher la compassion, sinon leurs assassins indécents!

Les commentaires sont fermés.