Par :Rafik Benkaci

Le journal londonien considère que cet appel constitue une preuve que les sources de financement de cette organisation sont « taries ». Ce qui explique, ajoute le même journal, que les membres d’Al-Qaïda au Maghreb commettent ces dernières années régulièrement des vols et des enlèvements suivis de demandes de rançons pour financer leurs  attentats.

Le GSPC, ou ce qui est appelé aujourd’hui la Branche armée d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Baqmi), est aux abois. Dans une lettre diffusée sur Internet et dont des extraits ont été publiés avant-hier par le journal saoudien basé à Londres, cette organisation avoue que ses éléments ont un « besoin urgent d’argent« .

Cette lettre, adressée par la filière maghrébine d’Al-Qaïda à ses partisans pour les inciter à les aider à sortir du gouffre et intitulée « Appel au secours du Maghreb islamique« , témoigne de l’ampleur du désarroi dans lequel se trouve le groupe dirigé par Abdelmalek Droukdel. L’auteur du document, un certain Abou Mohamed Al-Othmani, a avoué que  l’organisation souffrait d’un manque d’effectifs.

Citant des observateurs, le journal londonien estime que cet appel constitue une preuve que les sources de financement de cette organisation sont « taries ». Ce qui explique, ajoute le même journal, que les membres d’Al-Qaïda au Maghreb commettent ces dernières années régulièrement des vols et des enlèvements suivis de demandes de rançons pour financer leurs attentats. L’attaque, qui a eu lieu récemment à Tizi Rached dans la banlieue de Tizi Ouzou, où les terroristes du GSPC ont ciblé les sièges de la poste et de la banque, témoigne on ne peut plus clair de la dégradation de la situation financière du groupe armé islamiste. Début février, cette organisation s’est redéployée en quatre zones opérationnelles au lieu de neuf après le démantèlement de plusieurs de ses brigades par les forces de sécurité.

Le fait qu’Al-Qaïda au Maghreb ait décidé de réduire à quatre au lieu de neuf ses zones opérationnelles pour regrouper ses forces et centraliser son processus de prise de décision témoigne de la faiblesse de ses effectifs, estiment des spécialistes.

La branche maghrébine d’Al-Qaïda a, par ailleurs, démenti dans un communiqué publié sur des sites djihadistes, des informations de la presse algérienne selon lesquelles le chef de cette organisation Abdelmalek Droukdel serait parmi les terroristes encerclés depuis 10 jours par l’armée dans les montagnes de Kabylie.

Dans ce communiqué publié également par Alsharq Al-Awsat, Al-Qaïda au Maghreb a remis en cause le bilan des pertes enregistrées dans ses rangs lors de cette opération. Vingt-cinq terroristes ont été tués début mars au cours d’une opération héliportée de l’armée en Kabylie.

Le groupe terroriste avait été pisté par une unité de l’armée, alors qu’il s’apprêtait à enfouir des bombes sur l’itinéraire emprunté par les forces de sécurité vers leur quartier général, à la lisière des wilayas de Béjaïa et de Tizi Ouzou (est d’Alger).

Le groupe avait été attaqué à la roquette par des hélicoptères appelés en renfort. Des cadavres calcinés et d’autres déchiquetés ont été trouvés sur les lieux.

R. Benkaci – Liberté Algerie – 11 03 2008

Par :Rafik Benkaci

Le journal londonien considère que cet appel constitue une preuve que les sources de financement de cette organisation sont « taries ». Ce qui explique, ajoute le même journal, que les membres d’Al-Qaïda au Maghreb commettent ces dernières années régulièrement des vols et des enlèvements suivis de demandes de rançons pour financer leurs  attentats.

Le GSPC, ou ce qui est appelé aujourd’hui la Branche armée d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Baqmi), est aux abois. Dans une lettre diffusée sur Internet et dont des extraits ont été publiés avant-hier par le journal saoudien basé à Londres, cette organisation avoue que ses éléments ont un « besoin urgent d’argent« .

Cette lettre, adressée par la filière maghrébine d’Al-Qaïda à ses partisans pour les inciter à les aider à sortir du gouffre et intitulée « Appel au secours du Maghreb islamique« , témoigne de l’ampleur du désarroi dans lequel se trouve le groupe dirigé par Abdelmalek Droukdel. L’auteur du document, un certain Abou Mohamed Al-Othmani, a avoué que  l’organisation souffrait d’un manque d’effectifs.

Citant des observateurs, le journal londonien estime que cet appel constitue une preuve que les sources de financement de cette organisation sont « taries ». Ce qui explique, ajoute le même journal, que les membres d’Al-Qaïda au Maghreb commettent ces dernières années régulièrement des vols et des enlèvements suivis de demandes de rançons pour financer leurs attentats. L’attaque, qui a eu lieu récemment à Tizi Rached dans la banlieue de Tizi Ouzou, où les terroristes du GSPC ont ciblé les sièges de la poste et de la banque, témoigne on ne peut plus clair de la dégradation de la situation financière du groupe armé islamiste. Début février, cette organisation s’est redéployée en quatre zones opérationnelles au lieu de neuf après le démantèlement de plusieurs de ses brigades par les forces de sécurité.

Le fait qu’Al-Qaïda au Maghreb ait décidé de réduire à quatre au lieu de neuf ses zones opérationnelles pour regrouper ses forces et centraliser son processus de prise de décision témoigne de la faiblesse de ses effectifs, estiment des spécialistes.

La branche maghrébine d’Al-Qaïda a, par ailleurs, démenti dans un communiqué publié sur des sites djihadistes, des informations de la presse algérienne selon lesquelles le chef de cette organisation Abdelmalek Droukdel serait parmi les terroristes encerclés depuis 10 jours par l’armée dans les montagnes de Kabylie.

Dans ce communiqué publié également par Alsharq Al-Awsat, Al-Qaïda au Maghreb a remis en cause le bilan des pertes enregistrées dans ses rangs lors de cette opération. Vingt-cinq terroristes ont été tués début mars au cours d’une opération héliportée de l’armée en Kabylie.

Le groupe terroriste avait été pisté par une unité de l’armée, alors qu’il s’apprêtait à enfouir des bombes sur l’itinéraire emprunté par les forces de sécurité vers leur quartier général, à la lisière des wilayas de Béjaïa et de Tizi Ouzou (est d’Alger).

Le groupe avait été attaqué à la roquette par des hélicoptères appelés en renfort. Des cadavres calcinés et d’autres déchiquetés ont été trouvés sur les lieux.

R. Benkaci – Liberté Algerie – 11 03 2008

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