J’étais, je suis désireux , ce soir, de rendre hommage à tous ces praticiens, plasticiens, chirurgiens, médecins, j’en oublie certainement, qui emploient leurs compétences, à redonner un espoir, à ces grands mutilés, qui touchés au visage, n’osent plus affronter le regard des autres, de peur de les effrayer…

Ces magiciens du bistouri, redonnent un aspect humain, à ceux qui n’espéraient plus, en procédant à une greffe totale du visage… Chose relevant de la science fiction, voilà encore quelques années, elle est désormais rendue possible grâce aux avancées incessantes et spectaculaires, de la chirurgie plastique réparatrice.

Ainsi Richard Norris, un Américain de 37 ans, victime d’un coup de feu en pleine face, qui l’avait défiguré en 1997, emportant, son nez, sa langue, ainsi que ses lèvres, a retrouvé une apparence humaine, quinze ans après les faits, grâce à une greffe de la face.

Aujourd’hui, en plus "d’oser" se présenter en public, Richard Norris, peut à nouveau effectuer des actes du quotidien, comme se brosser les dents, chose inconcevable jusqu’alors, a déclaré le Docteur Eduardo Rodriguez, qui a procédé à cette extraordinaire opération, il y a seulement quelques jours…

Il a été en outre constaté chez le patient, une énorme capacité de récupération, et il pourrait déjà fermer ses yeux, et remuer sa langue !

Le jeune homme, qui a tout de même subi une intervention très lourde de 36 heures, reste pour l’instant en convalescence, au sein de l’hôpital, mais les chirurgiens ont bon espoir de le voir prochainement sourire, car ils ont, lors de l’opération raccordé les muscles et nerfs permettant cette fonction.

A son réveil, le patient aurait posé le miroir qui lui renvoyait son image, pour serrer le Docteur Eduardo Rodriguez dans ses bras, chose que l’on comprend aisément.

Richard Norris, vient donc de rallier la grande famille des greffés du visage, composée de Connie Culp, Jérôme, Oscar, et Charla Nash.

Le jeune homme au comble du bonheur aurait déclaré, espérer retrouver tout comme son visage, une vie parfaitement normale.

 

(Sources le figaro.fr)