Mercredi 31 décembre entrait en vigueur un nouveau règlement européen, autorisant la vente sur le vieux continent de produits certifiés bio contenant des "traces" d'OGM, et ce sans étiquetage obligatoire.
Ce nouveau règlement avait soulevé une moisson de protestation quand il avait été adopté en juin 2007. Lu et approuvé par les ministres européens de l'Agriculture, le texte autorise la présence "fortuite" d'OGM, à hauteur de 0.9% dans les produits bio. Sous ce seuil, aucune information au consommateur n'est demandé.
Cette nouvelle législation est en fait dans la continuité des dispositions européennes appliquées depuis 2004, relatifs à l'agriculture conventionnelle. Car en plus de fixer cette tolérence OGM contestable, le règlement met en place des règles pour l'agriculture biologique en Europe.
Un maximum de 0.9% d'OGM dans nos patates bio est toléré…mais pas seulement. En fait, Pour pouvoir porter le logo biologique européen, il ne faut pas dépasser les 5% d'ingrédients "non-biologiques". Le logo européen, qui devra obligatoirement figurer sur les packaging en plus des logos nationaux, entrera en vigueur le 1er juillet 2009. Initialement prévu pour le 1er jour de cette nouvel année, la mise en place du logo communautaire a du être redessiné, car il resemblait trop au logo bio d'une marque allemande.
Le texte prévoit également une indication du lieu de culture, et établit de nouvelle règle d'importation soumettant les producteurs de pays hors UE de s'aligner sur leurs homologues européens.
Plébicité par les alter-mondialistes, les environnementalistes, les chercheurs de "vie plus saine", un des symboles du développement durable, le Bio qui séduit de plus en plus de foyers occidentaux, doit-il comprendre dans sa définition une série de tolérence ?.
Même si le seuil inclut des présences techniquement inévitables d'OGM, pouvait pénaliser des agriculteurs "bio", doit-on accepter sans en être informé dans nos assiettes la présence même accidentelle de pesticides ou d'organismes modifiés?
Bonjour
Stay,
Toujours pareil on nous ment, on nous empoisonne et maintenant on nous désinforme, car les personnes qui achètent des produits Bio, le font justement pour ne pas avoir ces « désagréments » et payent plus cher un produit pour qu’il soit de qualité, sans produits chimiques, OGM ou autres.
Donc, si l’on ne veut pas manger des aliments contenant des OGM, produits chimiques, comme moi; Soit on cultive un potager pour les légumes, un verger pour les fruits, et ce bien évidemment, lorsque l’on en a la possibilité.
Et pour le reste, on a pas le choix.
C’est une honte.
Un vote Super pour votre très bon article.
Amicalement.
ANDREA.
Merci Andrea, vous avez tout dit ! 😀
Le terme Bio se galvaude par un manque de légalisations sérieuses et bientôt ne voudra plus rien dire, j’en ai peur. Aujourd’hui on autorise 0,9% d’OGM, qui sait si ce chiffre, très arbitraire, n’augmentera pas à l’avenir sous les pressions de puissants lobbies?
J’ignore quelle est la marge de tolérance d’OGM dans les produits «bio» en Amérique, mais on doit probablement se faire avoir ici aussi.
Excellent article SICW.
Refus des OGM
Bonjour,
Ce n’est pas une nouveauté, ceci était annoncé depuis presque 2 ans à ma connaissance, et les mouvements bio n’ont pas bougé, englués dans leurs polémiques de chapelle… car là aussi chacun d’eux à son clocher…
Il y a toujours eu un principe, pollueur payeur !!!! ou est-il, pourquoi c’est celui qui fait des efforts pour ne pas polluer la planète qui doit payer son contrôle, qui soit dit en passant et de plus en plus mal fait (n’est ce pas ecocert & co)
Ces mêmes mouvements bio n’ont jamais rien fait pour que le coût du contrôle soit supporter et payer par les pollueurs et empoisonneurs, c’est à eux de payer, pas aux consommateurs bio qui en bout de chaîne se prend la répercussion de ce coût.
Pour revenir aux OGM, lisez les étiquettes, par exemple pour mes produits de soin, j »achète chez EUBIOLAB, (eubiolab at free .fr) le seul labo qui refusent depuis toujours les OGM, et qui garantissent 0 trace, analyse à l’appui. Et selon leur cahier des charges, il exigent un certificat 0 OGM de tous leurs fournisseurs bio.
Alors faites comme moi, n’achetez pas n’importe quoi en bio (ex le label cosmebio, arnaque car seulement 11% de bio) lisez les compositions et exigez du zéro OGM et du 100% bio.
Pour le label européen, il faut reconnaître que c’est un progrès sur l’actuel label bio, qui lui permettait 10% de produits non bio (ex la bio de la grande distribution!!), et sans indication de l’origine de la culture…
Bonjour
Atlante,
Oui d’accord mais si c’est comme pour le sigle certifiant que c’est bien conforme à la norme CE, il risque d’y avoir un problème.
Car les Chinois, appose ce sigle sans aucun certificat et sans aucune autorisation, alors si l’on retrouve la même chose sur les produits Bio, nous certifiant pas d’OGM, par de fausses analyses et étiquettes.
Pardonnez-moi, mais je suis toujours un peu septique, car j’ai bien l’impression que l’on peut nous faire avaler n’importe quoi et il est si facile de mettre un nom scientifique que nous ne connaissons pas, pour nous rouler dans la farine.
Peut-être avez-vous raison, mais je me méfie.
Pour ce qui est du pollueur/payeur, là je vous rejoint totalement, pourquoi en faire supporter la charge au consommateur, qui n’y est pour rien.
Peut-être parce que cela est plus facile, car nous n’avons pas la puissance des grands groupes et que nous ne nous fâchons même pas.
Qui, a vu un jour, les consommateurs que nous sommes, descendre et manifester dans la rue pour la hausse des prix, pour les empoisonnements que ces groupes industriels occasionnent aux personnes que nous sommes et à la planète, qui a vu les consommateurs dirent « halte » il y en a marre de tous ces pesticides, produits chimiques. La réponse est : Personne.
Un vote Super pour le très bon article de Stay.
Amicalement.
ANDREA.