Il y a quelques semaines, la presse annonçait que le richissime, mais néanmoins minuscule, Qatar, allait investir une somme colossale dans les banlieues françaises. Véritable zone défavorisée où sur le visage de ses habitants se dessinent une certaine résignation, comme si l’espoir de s’en sortir, les ambitions d’une vie meilleure se sont dissipées dans l’air. Cet engagement financier a été vu de façons différentes. Tout d’abord les humanistes emplis de bonnes intentions percevant cela comme une B.A et les plus critiques, interprétant ce geste comme un premier pas vers un prosélytisme islamiste dans un terreau fertile, un danger à rebours, une bombe à retardement. Il serait également injuste d’omettre le point de vue des réalistes, ceux ayant une vision claire de la situation, constatant seulement là un juste retour d’ascenseur. En effet, France et Qatar ont longtemps entretenu des relations étroites.
La diplomatie française a, dans le passé, beaucoup aidé l’émirat qatari quand celui-ci n’était pas encore aussi riche. Les princes de ce petit état arabique intriguent, c’est un fait, ils sont devenus tellement opulents qu’ils investissent leurs biens dans tous les domaines possibles. Les plus récalcitrants diraient qu’ils répandent leur influence et agissent comme une pieuvre enserrant le monde de ses tentacules. L’enveloppe de 50 millions d’euros allouée au développement des quartiers sensibles doit d’abord être analysée par une commission parlementaire afin de savoir où disséminer l’argent.
Mais une autre affaire concernant les qataris soulève des interrogations, celle des liens entre l’émirat et la Libye. Le Qatar aurait aidé financièrement et manu militari la France a renversé le régime dictatorial de Khadafi. L’armée qatarie aurait livré des armes, des avions et des soldats. L’ancien président française, Nicolas Sarkozy, en avait fait une obstination. Tuer le Guide libyen a tout prix, ennemi recherché mort ou … mort. Intéressant quand même un tel entêtement à vouloir voir la tête du tyran choir, alors que quelques années auparavant il était reçu en grande pompe dans la capitale. Une histoire d’argent sale en serait-elle la raison ? Encore un scandale politico-financier qui mourra étouffé dans le placard.
Outre ce soutien aux forces des Nations-Unies, le Qatar a fait fonctionner son antenne médiatique. Al-Jazeera était l’une des premières chaines d’informations en continue à relayer les moindres évènements de ce conflit meurtrier des mois durant. Cela peut paraître louable dans un premier temps, oeuvrer ainsi pour la liberté des peuples. Cependant tout n’est pas fini et c’est là que l’émir Hamid Bin Khalifa Al-Thani montre un visage beaucoup moins reluisant.
Une fois le despote déchu, assassiné par une balle de française (l’enquête est en cours), le champ politique était désert, pas pour longtemps car le Conseil National de Transition s’imposa sur la scène décisionnelle. Reprendre un pays après des décennies de chaos et d’oppression, ce n’est pas facile et le temps de mise en route fut plus ou moins long. L’émir qatari aurait joué de tout son poids pour influencer le CNT afin qu’il adopte des mesures islamistes et contraignantes, des rites archaïques éloignés de l’Islam bienveillant et tolérant. Il joue les supporters de l’ombre d’idéologies obscurantistes et arriérées Il alimente la mésentente pour étendre son empiétement dans les affaires libyennes. En prêtant main forte, don de 400 millions de dollars, aux katibas proches de ses convictions au dépend des autres, il plante un coup de poignard dans le dos de ce pays, déjà en mauvaise posture.
L’émir n’a eu que pour les laïcs et les modérés voulant apporter un vent nouveau, social et démocratique, libéral et égalitaire, une indifférence manifeste. A ce bilan peu glorieux s’ajoute des disparitions inquiétantes ayant eu lieu durant la révolte. Des pertes pouvant rendre la tâche du CNT plus ardue. Au sud de Tripoli, les membres du service de renseignements appartenant au Qatar, le Mukhabarat, se sont déployés et ont mené des opérations de collectes d’informations. A cela s’additionnait la tâche de faire un tri dans la livraison des missiles, c’est à ce moment que des obus se sont volatilisés. Le Qatar joue un trouble jeu, prenant les armes du CNT pour doter les djihadistes en matériel militaire.
La Libye n’est pas la seule a profiter de ce traitement de défaveur, la Tunisie et le Mali aussi. Dans l’ancien fief de Ben Ali, l’émirat se dit proche du parti Ennahda, dont on a pu voir l’ouverture d’esprit avec le fait divers politique où un député français et sa famille se sont fait lyncher car sa femme et sa fille était en tenue de plage et par conséquent, atteignant à la pudeur.
Au Mali où les troupes d’Ansar Dine détruisent la culture locale et tiennent les villes en otage par le biais du contrôle des pôles industriels, le Qatar se veut conciliant avec ces vandales iconoclastes, fermant l’oeil sur les problèmes humanitaires et sécuritaires. Une approbation jamais dénouée d’intérêt, en échange de quelques millions de dollars pour mener à bien les saques, l’émir souhaite avoir accès aux richesses souterraines
Car oui le Qatar se fourvoie tellement pour l’argent qu’il badine avec les terroristes, les maîtres du désert sahélien. Des affirmations confirmées par les services secrets français et les renseignements militaires. Revenons en à la France où la question est : peut on réellement faire confiance à ce genre de personne ? A vous d’en juger.
[b]et quand on pense qu’il ne s’agit que d’une vue partielle des complots en train d’être ourdis par le Quatar (les autre étant secrets par essence)
Bon article de synthèse, assez objectif et concis. Merci à l’auteur.[/b]
[b]Les forçats immigrés de la Coupe du Monde
au Qatar… pas payés depuis un an ![/b]
LE QUATAR , LA VERRUE MONDIALE !!!!!!!!