Puel un entraineur pas à la hauteur

Claude Puel entame sa troisième saison à la tête du club Rohdanien septuple champion de France avec une nouvelle fois des résultats très mitigés. Il n’a pas réussi à gagner de titre ni à maintenir Lyon à la première place du championnat, finissant 3ème en 2009 et 2ème en 2010, des résultats très satisfaisants pour n’importe quel autre club de Ligue 1 mais pas pour Lyon.
La non continuité du parcours lyonnais à l’arrivée du coach Lillois n’était vraiment pas prévisible. Il aurait même pu devenir un grand entraîneur. Jean-Michel Aulas y croyait lui, voyant dans son nouveau coach celui qui ferait de Lyon l’un des tout meilleurs clubs Européens.

 Le président lyonnais croyait tellement en lui, qu’il lui a offert un contrat en or, les clefs du club et même des parts.
Selon moi cet entraîneur a revêtu un costard trop grand pour lui, il n’a pas su passer le palier d’un bon club du championnat de France à l’un des deux meilleurs.
Puel n’a pas compris que cela impliquait de nouvelles méthodes, une autre façon de voir le jeu et la nécessité de produire des matchs de haut niveau. Il s’est obstiné dans son système de jeu ultra défensif ou tout le monde doit se battre pour protéger la cage du gardien, oubliant dans quel club il se trouvait ainsi que le style de jeu le plus approprié à celui-ci.

Possédant des canonniers comme Benzema, Juninho, il n’a pas su s’en servir. La saison dernière ce fut la même chose avec Lisandro lassé comme son prédécesseur d’être constamment esseulé à la pointe de l’attaque.
Pourtant malgré ces résultats en demi teinte et le public qui s’est définitivement désolidarisé de l’entraîneur celui-ci a été confirmé dans ses fonctions la semaine dernière pour toute la saison. Mais ce choix est-il vraiment celui du sportif ou bien celui du financier ?
De son côté, Puel se défend en affirmant ne pas avoir de si mauvais résultats que ça, se basant sur la saison précédente ou il finit 2ème de Ligue 1 et demi-finaliste de la Ligue des Champions.
Sur ce dernier point, je m’oppose totalement au coach, pour moi il n’est pour rien dans ce parcours et il est également le principal responsable de n’avoir pas atteint la finale de cette édition qui tendait pourtant les mains a L’OL à l’Allianz Arena.
De retour de la mi-temps le discours du coach était de dire « il faut faire attention à la
compensation ». Il parlait du carton rouge reçu par Ribéry en début de match, se demandant si l’arbitre n’allait pas regarder les fautes lyonnaises de plus près et ne rien leur laisser passer.

Mais était-ce le discours à tenir en demi-finale de Ligue des Champions à onze contre dix, les lyonnais au lieu de s’inquiéter n’auraient pas pu mettre le pieds sur le ballon et attaquer sans cesse, ne laissant pas respirer l’équipe adverse ce qui est généralement le cas quand une équipe se trouve en supériorité numérique. Mais ce soir-là, ça n’était pas le discours du coach qui avait prévu ce qui allait arriver sans trouver la solution pour l’éviter.
J’espère qu’une fois encore cette année, les joueurs sauront tenir la maison, finissant au minimum 3èmes du championnat. La place en huitième de finale de Ligue des Champions étant quasiment acquise grâce à des circonstances de match très favorables  aux lyonnais dans deux de leurs trois matchs.
Par contre mardi soir, sans Lisandro et un Bastos très incertain jouer la victoire de Benfica ou le 1/N n’est pas une mauvaise idée.