La semaine dernière, alors que je surfais sur le net, j’e suis tombé sur un sujet que je connaissais peu ; la prostitution juvénile. Selon la définition que j’ai retenue, la prostitution est la pratique d’activités sexuelles en échange d’argent de biens ou de services prioritaire pour des motifs autres que ses propres besoins sexuels et affectifs. Outre la prostitution de rue, forme la plus visible, on englobe dans cette définition plusieurs types d’activités liés au travail du sexe : massage érotiques, escorte, danses nues et danses contact, photographie porno, service de ligne érotique et le cybersexe. Saviez-vous qu’à Montréal, environ 4000 personnes âgées entre 12 et 25 ans se prostituent?
La prostitution serait en fait, le résultat d’une multitude de facteurs sociaux.
Un contexte familial difficile, de la violence, placements fréquents en familles d’accueil, aucune stabilité, décrochage scolaire etc.
Souvent, les jeunes qui se joignent à l’industrie du sexe ont déjà vécu des expériences précoces et même parfois des abus sexuel. Beaucoup viennent de familles pauvres et de milieux défavorisés. C’est triste quand on pense à toutes ces vies brisées par cette banalisation du sexe.
Habituellement les jeunes entrent sur le marché du sexe entre 10 et 17 ans. La moyenne chez les filles et de 15 à 17 ans tandis que les garçons eux ont 14 ans.
Pour la majorité des ces jeunes, la prostitution est un moyen de répondre à leurs besoins fondamentaux insatisfaits comme les besoins affectifs et matériels. Ils ont quelqu’un qui s’occupe d’eux. Ils se sentent aimé et sont prêts à tout.