La loi est ainsi faite, le 15 mars, dehors !
38 000 familles seraient menacées.
D’après l’association « Droit au logement » ça risque d’être dramatique cette année pour plusieurs raisons : la montée du chômage, les effets de la loi Boutin qui divise par 3 les délais d’expulsion et la flambée des loyers et des charges.
Pour le secrétaire d’Etat au Logement, Benoist Apparu, «il est légitime qu’un propriétaire veuille récupérer son bien pour loger sa fille, ou son fils » et « Interdire le droit d’expulsion aux propriétaires serait, selon lui, contre-productif dans la politique du logement et produirait un effet d’aubaine. »
Il a néanmoins promis qu’il n’y aurait pas "d’expulsions sans solution".
De nombreuses associations militent pour que l’on prolonge la trêve hivernale.
Pour l’instant, les familles expulsées sont dirigées vers les services sociaux qui essaient de trouver une place à l’hôtel. A 100 euros la nuit, l’état aurait intérêt à trouver une solution plus intelligente.
Le Dalo (droit au logement opposable) oblige l’Etat à "garantir un logement décent et indépendant à toute personne qui n’est pas en mesure d’y accéder par ses propres moyens ou de s’y maintenir".
Le problème n’est pas simple et la crise ne va sûrement atténuer les choses cette année.
Le gouvernement a mis en place, en janvier 2010, une "garantie du risque locatif", qui protège les propriétaires contre les impayés.
Tout ça va dans le bon sens mais il y a encore du chemin à faire car la misère progresse dans notre pays.