L’humanité est ébranlée depuis plusieurs décennies par une pandémie aussi ravageuse qu’un génocide. Une maladie qui frappe tout le monde,  et sans pitié. Et, contrairement aux autres maladies épidémiques qui ont généralement un mode de transmission relativement simple, le Sida est une maladie à priori très facile à éviter. Ceci, parce qu’il suffit juste d’observer quelques attitudes responsables telles que la fidélité (pour les couples), l’abstinence (pour les jeunes) et surtout l’usage des préservatifs lors des rapports sexuels douteux. 

 

Seulement, en dépit de tout cela, le Sida est devenu au jour d’aujourd’hui l’une des premières causes de mortalité dans le monde, notamment  dans les pays pauvres et le continent africain en l’occurrence. Dans certains pays comme l’Afrique du Sud et le Kenya, la « grande tueuse » est même devenue une maladie aussi banale que tous les autres petits maux.

 

Et, du côté des scientifiques, rien ne semble bouger. Jusqu’ici, ces derniers n’ont toujours pas pu mettre sur pied un vaccin pouvant permettre aux gens de se prémunir du VIH. Plus loin, même les personnes  l’ayant déjà contracté ne peuvent  pas encore prétendre à une guérison complète. La science,  n’ayant  jusqu’à l’heure actuelle pu trouver pour eux que des antirétroviraux qui se limitent uniquement à stopper l’évolution  de la maladie. Dès lors, l’on comprend sans le moindre effort  que le meilleur médicament contre le Sida resterait la prévention. Une prévention comme nous l’avons vu plus haut très simple à observer.

 

Cependant, avant toute chose, il deviendra important pour chaque société de revoir ses habitudes et ses manières de faire et de penser. Ceci, parce que se prémunir du Sida constitue  pour chacun de nous à abandonner tout comportement pouvant nous exposer à cette « grande tueuse ». Ce message est aussi bien important pour l’Eglise Catholique qui jusqu’ici,  prône un discours extrêmement dangereux à l’égard de cette maladie.

 

En 2009, alors que le Pape Benoit XVI se rendait en Afrique pour une grande première, l’homme de Dieu à déclarer dans l’avion qui l’amenait à Yaoundé être très hostile à l’usage du préservatif. Une déclaration pratiquement inadmissible pour une autorité morale de sa trame. Pour justifier cette prise de position insensée et non fondée, le chef de l’Eglise Catholique a estimé que l’usage du préservatif ne peut en aucun cas faire reculer le Sida. Bien au contraire l’a-t-il lancé  « Le préservatif exposera plutôt les jeunes à cette maladie ». En outre, le souverain pontife a scandé que l’usage du préservatif serait  contraire à la loi divine. En attendant qu’il nous trouve le passage biblique qui le dit, il convient pour lui d’assumer et totalement  tout le tort qu’il est en train de causer à l’humanité, en conseillant à ses fidèles de ne jamais utiliser le préservatif.

 

Il est vrai que l’acte sexuel pour l’Eglise catholique n’a  qu’une seule finalité : la procréation. Mais, ne serait-il pas aussi bien « idiot » d’enseigner une telle doctrine à un enfant du 3e millénaire ? Vivement donc que les uns et autres bottent en touche cette doctrine fanatique et désuète  et comprennent que le préservatif reste l’un des meilleurs moyens de lutte contre le Sida.