C’est à la faveur la célébration des 20 ans de la Déclaration Universelle de 1948 que la Commission Nationale des Droits de l’Homme et des libertés du Cameroun en association avec le Centre des Nations Unies pour les Droits de l’Homme en Afrique Centrale (CNUDH-AC) et des acteurs de la société civile a remis ce prix comptant pour l’année 2013.
La Déclaration Universelle des droits de l’Homme, clé de voûte de la promotion des droits de l’Homme reconnu constitutionnellement à travers le monde (y compris au Cameroun), a eu 20 ans ce 10 décembre 2013. A Yaoundé, l’occasion a été choisie par la Commission Nationale des Droits de l’Homme et des Libertés (CNDHL) et l’Association Cameroon Youth and Student Forum for Peace (CAMYOSFOP) pour récompenser l’excellence de quelques lycéens de la capitale politique camerounaise dans la connaissance des droits de l’Homme.
Dr Chemuta Divine Banda
C’est un prix d’excellence d’une valeur de 100.000 FCFA qui a ainsi été remis à un podium dans lequel on a compté des lauréates Bela Alexandra et de Claurianne Eboutou du lycée Bilingue d’Etoug- Ebe, toutes élèves de classe de 4ème , respectivement issues du Collège privé Oxford Comprehensive School de Yaoundé et du lycée Bilingue de Nkol-Etong.
En remettant ce prix d’excellence, le Président de la Cndhl, le Dr Chemuta Divine Banda a précisé que « ce prix vise à encourager la jeunesse à être l’ambassadrice du Cameroun en matière de la vulgarisation et la promotion des instruments internationaux de protection des droits de l’Homme et des Libertés ».
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Une initiative à parfaire
Il est vrai que la promotion des droits de l’Homme passe par la vulgarisation des textes. Le Cameroun n’échappe pas à cette nécessité. Comme l’a reconnu le coordonateur de l’association initiatrice de ce prix, la Camyosfop, Alex Bikok, cette initiative est encore balbutiante. Il a ajouté que « ce prix sanctionne la bonne connaissance des Droits et des Libertés de citoyens. Nous procédons à un concours de rédaction sur les droits de l’Homme réservés aux élèves des classes de 6ème jusqu’à ceux de 4ème. Au départ, nous avons débuté avec cinq établissements, pour cette fois, nous sommes passés à 20. Pour le moment, nous sommes cantonnés à la ville de Yaoundé, mais dans l’avenir nous espérons nous étendre à l’ensemble du pays ».
Quoiqu’il en soit, ce prix connait des difficultés financières. D’où la modestie des montants alloués. Vivement, que les énergies se mobilisent autour de cette initiative afin de garantir son extension sur l’ensemble du territoire national. Que les éditions à venir ne soient pas comme et celle de 2013 qui revient après une absence de deux années.