Quand on prend l’habitude de marcher en forêt, on s’étonne et on s’émerveille des saisons qui la transforment. Toutes apportent leurs plaisirs dont il faut profiter sans compter : étincelantes rousseurs d’automne, engourdissement hivernal et odeur d’humus, renouveau printanier et verdure nombreuse en été.  La forêt change de visage pour nous offrir toujours de nouvelles découvertes. Loin de la ville et de sa pollution,  les sous- bois nous offrent un air pur, comme neuf. En marchant, le corps et le cerveau s’oxygènent, ce qui stimule notre vitalité. On rentre de la balade les joues rosies, un peu exténué mais léger, détendu mais totalement réconforté.  Idéal pour s’endormir ensuite comme un bébé et se réveiller d’une humeur de rêve, parfaitement reposé physiquement et psychiquement.  La nature nous aide à nous relaxer et à chasser le stress quotidien. D’ailleurs, les compositeurs de musiques de relaxation l’ont compris en se servant des chants d’oiseaux et autres bruissements de feuilles. Elle est là, apparemment fixe et comme en attente, mais dans le fond, elle est toujours en mouvement.


  La nature nous permet de nous retrouver et met en éveil tous nos sens : on voit, on entend, on touche… on est de nouveau en harmonie avec soi et avec les autres.  En forêt, il y a toujours quelque chose à faire, et en toute saison ! Cueillir des mûres, ramasser des champignons, des châtaignes ou des feuilles pour un collage, écouter les oiseaux, observer les écureuils ou une biche, pister le muguet parfumé, grimper aux arbres,… Seul, ou avec des enfants, tout le monde trouvera à s’occuper.  

Aujourd’hui, la nature est devenue pour nous accessoire. Nous avons perdu le sens des plaisirs naturels. Seuls les enfants semblent encore avoir une véritable relation avec la nature. Ils s’émerveillent devant une fleur, s’allongent et roulent sur l’herbe ou imitent en riant sauterelles et autres petites bêtes.

Nous avons presque oublié à quel point cette vie au contact direct avec la nature est un bienfait pour le corps, et plus encore pour l’âme. Il ne tient qu’à nous de réveiller l’enfant qui sommeille en chaque adulte et de revenir aux plaisirs originels. Le printemps et l’été invitent à la détente au fil de la nature.