Processus de 50 ans de restriction du droit de candidature à la présidence de la république en…

Etat des lieux

Les Conditions de candidature à la charge du président de la république ont fait l’objet, par le biais d’une série d’amendements successifs apportés à l’article 40 depuis la promulgation de la constitution en 1959 à nos jours, d’une limitation restrictive au point que seul aujourd’hui le candidat du RCD (parti au pouvoir) peut se présenter aux élections suivant les conditions ordinaires édictés par la constitution (Art 40 §1). Pour permettre au président Ben Ali d’avoir des concurrents à l’image de sa « démocratie », la méthode choisi a consisté à faire adopter par la chambre des députés avant chaque élection présidentielle une dérogation exceptionnelle édicté suivant le profil de candidat recherché que ce dernier veut affronter.

Aujourd’hui, on peut connaître nominativement les candidats qui vont jouer le rôle du lièvre du président dans la course des prochaines élections de 2009. D’après le dernier amendement adopté en première lecture par les députés le 24 avril 2008 le président Ben Ali vient d’élire à ce « privilège » 6 candidats potentiels :

1 – Mohammed Bouchiha secrétaire général du Parti de l’unité populaire PUP,

2 – Ahmed Inoubli : secrétaire général du Parti démocratique unioniste UDU,

3 – Amed Ibrahim secrétaire général du Mouvement Ettajdid,

4 – Maya Jribi : secrétaire général du Parti démocratique progressiste PDP,

5 – Mondher Thabet: secrétaire général du Parti social libéral PSL,

6 – Ismail Boulahia : secrétaire général du mouvement des démocrates socialiste MDS.

Sur cette liste les deux dernier ont déjà fait savoir qu’ils ont choisi  de faire du président ben Ali le candidat de leur parti et qu’ils ne feront pas acte de candidature. Un autre parti  (le PDP) s’obstine à faire valoir son propre choix. Le mouvement Ettajdid semble de plus en plus hésitant à faire partie de la mascarade même si certains en son sein refusent toujours de voir la triste réalité politique du pays que leur précédente participation a contribué à installer.

En fait, seuls deux, sur dix millions de tunisiens, réunissent tous les critères nécessaires pour faire partie de la démocratie du président Ben Ali. Mr Mohammed Bouchiha secrétaire général du Parti de l’unité populaire PUP, est un proche de la famille présidentielle puisqu’il est un cousin de Mme Laila Trabelsi Femme du président. Il a déjà été candidat en 2004 et Mr Ahmed Inoubli : secrétaire général du Parti démocratique unioniste UDU. Cet avocat nationaliste arabe du nord ouest, reconverti à la politique après une carrière militaire, n’était pas inconnu pour le président ben Ali. Son ascension est due à la disgrâce qui a frappé l’ancien secrétaire général de son parti. Mr Abderrahmane Tlili qui s’est présenté aux élection présidentielle de 2004 croupis depuis en prison.

Aucun autre Tunisien en dehors de ces sept personnes, en ajoutant aux six cités plus haut le président Ben Ali ne peut prétendre au droit de se présenter aux élections présidentielles dans les conditions constitutionnelles actuelles imposé par la dictature. Sur ces sept candidats seul le président Ben Ali au nom du Parti au pouvoir (RCD) peut réunir le nombre d’élus nécessaire pour le parrainage de sa candidature et se présenter suivant les conditions ordinaire de l’art 40§1. Lautres doivent la possibilité de leur candidature à la dérogation exceptionnelle objet de l’amendement constitutionnel en cours. Cet amendement constitutionnel ne permet pas aux partis d’opposition de choisir leur candidat à cette élection, comme l’ont fait noté certains député d’opposition lors des récent débats au parlement (1).

Cette étrange situation est illustrée par la position dans laquelle s’est trouvé le candidat choisi par le Parti démocratique progressiste. Le PDP avait déjà choisi de présenter son ex-secrétaire général à ces élections. L’amendement en cours d’adoption vient prendre à contre-pieds la décision de ses instances dirigeante en l’obligeant de présenter Mme Maya Jribi sa secrétaire général actuelle s’il veut avoir de candidat aux prochainex élections présidentielle.

Il n’est un secret pour personne l’objectif visé par un tel amendement constitutionnel : assurer au président Ben Ali les conditions formelles d’une compétition présidentielle plurielle pour alimenter son appareil de propagande et  sa langue de bois sur les avancés démocratiques réalisés par lui en Tunisie. Un système ou toutes les élections sont organisées par le parti au pouvoir et systématiquement truqués pour afficher des taux de participation de plus de 80% et une unanimité de vote pour le président de l’ordre de 99%.

Etat des lieux

Les Conditions de candidature à la charge du président de la république ont fait l’objet, par le biais d’une série d’amendements successifs apportés à l’article 40 depuis la promulgation de la constitution en 1959 à nos jours, d’une limitation restrictive au point que seul aujourd’hui le candidat du RCD (parti au pouvoir) peut se présenter aux élections suivant les conditions ordinaires édictés par la constitution (Art 40 §1). Pour permettre au président Ben Ali d’avoir des concurrents à l’image de sa « démocratie », la méthode choisi a consisté à faire adopter par la chambre des députés avant chaque élection présidentielle une dérogation exceptionnelle édicté suivant le profil de candidat recherché que ce dernier veut affronter.

Aujourd’hui, on peut connaître nominativement les candidats qui vont jouer le rôle du lièvre du président dans la course des prochaines élections de 2009. D’après le dernier amendement adopté en première lecture par les députés le 24 avril 2008 le président Ben Ali vient d’élire à ce « privilège » 6 candidats potentiels :

1 – Mohammed Bouchiha secrétaire général du Parti de l’unité populaire PUP,

2 – Ahmed Inoubli : secrétaire général du Parti démocratique unioniste UDU,

3 – Amed Ibrahim secrétaire général du Mouvement Ettajdid,

4 – Maya Jribi : secrétaire général du Parti démocratique progressiste PDP,

5 – Mondher Thabet: secrétaire général du Parti social libéral PSL,

6 – Ismail Boulahia : secrétaire général du mouvement des démocrates socialiste MDS.

Sur cette liste les deux dernier ont déjà fait savoir qu’ils ont choisi  de faire du président ben Ali le candidat de leur parti et qu’ils ne feront pas acte de candidature. Un autre parti  (le PDP) s’obstine à faire valoir son propre choix. Le mouvement Ettajdid semble de plus en plus hésitant à faire partie de la mascarade même si certains en son sein refusent toujours de voir la triste réalité politique du pays que leur précédente participation a contribué à installer.

En fait, seuls deux, sur dix millions de tunisiens, réunissent tous les critères nécessaires pour faire partie de la démocratie du président Ben Ali. Mr Mohammed Bouchiha secrétaire général du Parti de l’unité populaire PUP, est un proche de la famille présidentielle puisqu’il est un cousin de Mme Laila Trabelsi Femme du président. Il a déjà été candidat en 2004 et Mr Ahmed Inoubli : secrétaire général du Parti démocratique unioniste UDU. Cet avocat nationaliste arabe du nord ouest, reconverti à la politique après une carrière militaire, n’était pas inconnu pour le président ben Ali. Son ascension est due à la disgrâce qui a frappé l’ancien secrétaire général de son parti. Mr Abderrahmane Tlili qui s’est présenté aux élection présidentielle de 2004 croupis depuis en prison.

Aucun autre Tunisien en dehors de ces sept personnes, en ajoutant aux six cités plus haut le président Ben Ali ne peut prétendre au droit de se présenter aux élections présidentielles dans les conditions constitutionnelles actuelles imposé par la dictature. Sur ces sept candidats seul le président Ben Ali au nom du Parti au pouvoir (RCD) peut réunir le nombre d’élus nécessaire pour le parrainage de sa candidature et se présenter suivant les conditions ordinaire de l’art 40§1. Lautres doivent la possibilité de leur candidature à la dérogation exceptionnelle objet de l’amendement constitutionnel en cours. Cet amendement constitutionnel ne permet pas aux partis d’opposition de choisir leur candidat à cette élection, comme l’ont fait noté certains député d’opposition lors des récent débats au parlement (1).

Cette étrange situation est illustrée par la position dans laquelle s’est trouvé le candidat choisi par le Parti démocratique progressiste. Le PDP avait déjà choisi de présenter son ex-secrétaire général à ces élections. L’amendement en cours d’adoption vient prendre à contre-pieds la décision de ses instances dirigeante en l’obligeant de présenter Mme Maya Jribi sa secrétaire général actuelle s’il veut avoir de candidat aux prochainex élections présidentielle.

Il n’est un secret pour personne l’objectif visé par un tel amendement constitutionnel : assurer au président Ben Ali les conditions formelles d’une compétition présidentielle plurielle pour alimenter son appareil de propagande et  sa langue de bois sur les avancés démocratiques réalisés par lui en Tunisie. Un système ou toutes les élections sont organisées par le parti au pouvoir et systématiquement truqués pour afficher des taux de participation de plus de 80% et une unanimité de vote pour le président de l’ordre de 99%.

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