PROCES VERBAUX : De quel côté sont les menteurs ?

Les PV sont-ils soumis à des quotas, oui ou non ?

Ce n’est pas la première fois que nous entendons parler de telles pratiques et aujourd’hui une fois encore, la polémique est relancée.

Les automobilistes seraient-ils les vaches à lait de l’Etat ?  Je répondrai sans détour, un grand OUI et ce, même si le gouvernement se défend d’avoir recours à de telles pratiques.

Un document officiel, établi au sein de la préfecture de police de Paris atteste que les policiers de la capitale sont soumis à des objectifs précis.

Un policier précise :

– « En travaillant de la sorte notre image auprès de l’opinion publique est entamée. En axant exclusivement notre action sur la répression, comment voulez-vous que les gens aient une bonne image de la police ».

Il n’a pas tort, jamais l’image de la police n’a été aussi dévalorisée auprès des français. Comment voulez-vous que les gens soient verbalisés à outrance et pour de petites infractions sans conséquences réellement graves et qu’ils aient au jour d’aujourd’hui, un respect pour la police nationale.

Le document que s’est procuré le journal « Le Parisien » atteste donc que les policiers, du moins ceux de la capitale sont soumis à des objectifs précis et quantifiés. Bien que d’autres affaires de ce genre aient été révélées par le passé en province.

Ce que dément bien sûr le gouvernement par la voix de Gérard Gachet, porte-parole du ministère de l’intérieur.

Monsieur Gachet, souligne :

         « Nous avons toujours affirmé que nous ne pratiquons pas de la sorte et nous le réaffirmons aujourd’hui. En revanche, à un niveau local si des gens veulent fixer des objectifs à atteindre dans différents domaines, rien ne l’interdit ».

Ben voyons ! Les gens de la capitale ne sont donc d’après monsieur Gachet pas taxés autant que le précise ce document. Mais les policiers peuvent sans restriction se défouler sur les provinciaux. Une mesure à deux temps.

Quant à la préfecture de police de Paris, elle est décidée à identifier l’auteur de ce document et promet de le sanctionner.

D’après Michel Gaudin préfet de police à Paris, il ne s’agit pas de dresser des contraventions à tout prix, mais avant tout d’améliorer la sécurité des usagers de la route.

Elle a bon dos la sécurité routière, quand il s’agit de renflouer les caisses de l’Etat et de taxer à outrance les automobilistes. Nous prendraient-ont pour des imbéciles ?

Alors ! De quel côté sont les menteurs ? Pour ma part, mon opinion est faite.