Les socialistes en ont, maintenant, fini avec les débats de pré-primaire. Tant mieux, pourrions nous dire, tant un quatrième débat aurait été inutile au regard de l’exercice de confirmation auquel ils se sont se prêtés lors du troisième débat.

 

 Les surprises ont été rares et les accrochages soigneusement évités lors du dernier débat organisé dans le cadre de la primaire PS sur BFMTV-RMC-Public Sénat- Le Nouvel Observateur. Hollande a de nouveau mimé certaines postures ou mimiques mitterrandiennes. Aubry, Montebourg et Royal, forcés à plus d’audace du fait de leur retard, ont cherché à partir à l’assaut du candidat favori ; logiquement bien trop enclin à favoriser la neutralité et le consensus.

Vals et Baylet ont, quant à eux, cherché à simplement existé.

Il en ressort un débat aux apparences répétitives de quasi confirmation de tout ce qui a déjà été dit. Un thème s’y est imposé comme paradigmatique des différentes postures politiques et inclinaisons idéologiques des différents candidats : celui des retraites. Une question a créé un véritable « clivage » : celle des déserts médicaux.

Mais dans l’ensemble c’est à un débat d’entérinement des rapports de force tels qu’esquissés par les sondages qui nous fut servi.

Fin logique pour des débats qui pouvaient difficilement déboucher sur autre chose qu’une forme de consensus et d’entente, nécessaires, dans l’optique du combat présidentiel à venir. Combat qui devra, lui, se faire dans la concertation de ceux qui eurent à débattre.