Le nombre d’enfants qui souffrent d’allergies alimentaires ne cesse d’augmenter, il faut savoir les déceler à temps et les prévenir.

L’allergie alimentaire n’est pas une fatalité, il est possible de la déceler au plus tôt ou de la minimiser. Il faut savoir que si les parents sont allergiques, l’enfant a plus de risque de l’être également, surtout si c’est la mère qui souffre d’allergie alimentaire ou autre type d’allergie. Dans ce cas, il est préférable de consulter un allergologue afin qu’il fasse les tests nécessaires au plus vite.

Pour minimiser les risques d’allergies alimentaires, l’allaitement maternel doit être privilégié jusqu’à 6 mois, à condition que la maman évite de consommer des aliments allergisants comme les oeufs, les arachides ou le soja. Si l’allaitement maternel n’est pas possible, il est préférable de choisir un lait maternel hypoallergénique. Si dans la famille il y a un terrain allergique, il est conseillé de réaliser la diversification alimentaire à partir de 6 mois seulement, en commençant par les compotes de fruits, puis les purées de légumes. Kiwi, fraise ou céleri sont à éviter avant un an, car ils sont allergisants. L’oeuf doit être introduit petit à petit, et en très petites quantités. Chaque nouvel aliment doit être introduit un par un, en attendant une semaine pour vérifier qu’il est bien toléré par bébé.

Pour les autres allergies, il est évident qu’il ne faut pas fumer en présence de bébé, ni dans la maison. Il est aussi indispensable de bien aérer la chambre de l’enfant, au moins 15 minutes même en plein hiver. La température de la chambre de bébé ne doit pas dépasser les 19°C , et il faut éviter les nids à acariens comme les moquettes ou tapis, le carrelage étant le revêtement le plus adapté. Il est toujours recommandé de demander conseil à son pédiatre ou médecin.