Les américains se rendront aux urnes le Mardi 06 Novembre prochain, pour élire  celui qui trônera à la tête de leur pays pendant les 04 prochaines d’années. Bien qu’il y’ait à l’occasion de cette présidentielle 2012 plusieurs candidats en lice, il convient de préciser que les deux favoris de ce scrutin restent Barack Obama du Parti Démocrate et Mitt Romney du parti républicain. Aussi, la particularité de cette présidentielle américaine 2012 réside dans le fait que jusqu’ici, l’écart reste très serré entre le président sortant et son challenger. Et, selon plusieurs spécialistes, il est très difficile à l’heure actuelle de prédire laquelle des deux personnalités sera élue au soir du 06 novembre prochain.

Même s’il faut reconnaitre la relative popularité dont jouit jusqu’ici Barack Obama,  il convient de préciser que le premier président noir des Etats Unis d’Amérique ne symbolise plus grand-chose aux yeux de ses cousins africains du continent. Eux, qui voient désormais en leur « frère » un vrai traitre, qui n’a pas pu- en quatre années à la tête de la première puissance du monde –  revaloriser l’image de l’homme nègre. Aussi, jusqu’aujourd’hui, les africains  n’arrivent pas à tolérer le soutien qu’a apporté  Monsieur Obama à Nicolas Sarkozy ses règlements de compte en Côte d’Ivoire et en Libye.   Plus grave, contrairement à ce que pensaient de nombreux africains, en quatre ans, l’homme fort des Etats Unies d’Amérique n’a visité « son »  continent qu’une seule fois ! Aussi, Obama a gardé un silence plutôt complice devant des hold-up électoraux au Tchad, au Cameroun, et tout récemment en république démocratique du Congo. Une situation totalement inadmissible pour des africains, qui regrettent déjà pour certains l’époque du  président Georges Bush !

On n’a donc pas besoin de lire dans la boule de cristal pour dire que rien ou presque ne se passera le matin du 07 novembre prochain, si Barack Obama est une fois encore élue ; bien au contraire, ce sera la déception totale. Comme pour dire que si les africains du continent avaient à se prononcer pour ce scrutin, Monsieur Obama serait bien parti  pour quitter la maison blanche ! 

Et pourtant, en 2008, l’élection de Barack Obama à la tête des Etats Uns d’Amérique fut pour les africains un événement totalement inédit. D’origine kenyane, Barack Obama n’a pas pu en quatre années à la tête des Etats unis d’Amérique confirmer tout le bien que pensaient de lui ses « cousins » africains. Peut-il alors corriger ce tort dans un deuxième mandat ? Difficile de le dire !