Et voilà ! La ratification du traité de Lisbonne par la République Tchèque va donner le coup de départ à ce que j’avais évoqué dans un autre article, le président de l’Union Européenne.

Ce représentant de l’Union européenne aura pour ainsi dire le même statut que celui d’une autre puissance mondiale, le président des Etats Unis d’Amérique à la différence près qu’il ne sera pas élu par les européens mais par les chefs des états. Donc peu importe si les peuples des états ne sont pas d’accord, ils seront obligés de se ranger à l’avis de leurs représentants. Donc comme de coutume, corruption, dessous de table, chantage, arrangements…tout est à craindre.

A peine la nouvelle de cette signature émise que des candidats sont déjà à l’affut de la place du Graal représentée par la présidence de l’Union Européenne, comme des charognards guettant la mort d’une bête dans la plaine. On parle même de campagne présidentielle !

 

A qui va s’adresser cette campagne puisque les peuples n’auront pas à voter ?

Et qui donc paierait cette campagne alors que nous peinons à sortir de la crise (le peuple bien sûr et non les grands responsables des banques, industriels et politiques) ?

Alors que cette Europe est déjà pas capable d’assurer des revenus convenable aux premiers producteurs, la France n’a pas fait d’économie massive non plus lors de sa présidence, il est possible qu’elle dilapide des sommes énormes dans des campagnes présidentielles d’Europe.

Quels sont les candidats ?

Même si manifestement il n’a pas les faveurs de l’opinion qui s’est proposé de suite : Tony Blair…est-ce prudent sachant qu’il a participé à la mise en place de la guerre en Irak avec l’ancien président américain ? C’est justement ce qui le plombe et qui l’écarte presque aussitôt du trône. (bye bye dear Tony)

Le second : Jean-Claude Juncker, Premier ministre luxembourgeois…est-ce bien moral alors que c’était un paradis fiscal ?

En France, Le nom d’Elisabeth Guigou aurait été évoqué…avec le beau bilan de gestion par la présidence de l’Europe par M. Sarkozy, ne serait-ce pas un peu osé de soumettre une candidature française ?

Mais bon, avec tout les scandales politiques en tout genre et dans tout les pays de ces dernières années, il faudra s’attendre à de sacrées histoires et les risques de cafouillages ne sont pas négligeable !

Avoir un Président de l’Union européenne, n’est-ce pas le risque d’amorcer une bombe a retardement qui aboutirait à un démantèlement d’une union qui est somme toute assez bancale ?