Un fois le forfait accompli entre les quatre murs des WC ou en tête à tête avec l’urinoir, il faut se laver les mains et ensuite les sécher. Dans la plus part des sanitaires, 3 moyens sont disponibles, le papier traditionnel, le rouleau de tissu sur lequel on tire et le séchoir envoyant de l’air chaud. Un QCM où il faut trouver la bonne réponse.
Plusieurs études scientifiques sur ce passage quotidien ont été faites. Selon vous lequel est le plus "propre", le moins dangereux quant à l’éparpillement des éléments pathogènes ? En lice, le séchoir, appareil souvent électrique muni d’un dispositif envoyant de l’air non filtré dans un environnement confiné et chaud, la feuille de papier à usage unique, comme les amis lors d’un vol en avion (référence à quel film ?) et qui met en boule les nerfs des écologistes confirmés ou bien le rouleau de tissu relié à une machine.
Réponse … le papier bien sûr. Il nettoie près de 90% des microbes qui pourraient résister après un passage de savon et d’eau. Le séchoir, lui, n’enlève que 50% des microbes restants, il a le désavantage en prime de faire valser les bactéries dans l’environnement et dans les voies respiratoires. Pour répandre une maladie telle la gastro, il n’y a pas mieux. En ce qui concerne, le rouleau de tissu, n’en parlons pas, mieux vaut ne pas y toucher. D’ailleurs, dès qu’on l’aperçoit avec son blanc teintant légèrement sur le jaune et dégueulant, il se dégage une réaction de dégoût.
Comme toutes les choses bien, elles coûtent chers, entretenir les récipients à serviettes nécessite beaucoup plus de fonds que ces propulseurs d’agents infectieux et surtout, elles ne sont pas écologiques. Quand on pense à tout ce que l’on touche avec nos mains au cours d’une journée, à toutes les mains que l’on serre ou encore à toute les fois où l’on touche notre visage, pas étonnant que les maladies circulent vite lorsqu’elles sont sales. Car le pire dans l’affaire, c’est que la majorité des personnes qui quittent les toilettes n’ont pas fait l’effort d’appliquer un peu d’eau sur leur paluches. Elles franchissent donc le seuil toute en gardant sur leur doigts des traces d’urine.
La prochaine fois que vous irez faire un petit, ou un grand tour, dans cette endroit si apprécié pour sa tranquillité, vous savez ce qu’il vous reste à faire.