Pouvoir d’achat en berne : moins de vacances

Les Français font grise mine, et leur porte-monnaie se rétrécit comme peau de chagrin. Bilan des courses : ils sont moins nombreux à partir en vacances, comme le confirme le baromètre Opodo 2008 (réalisé par Raffour Interactive).

59,7 % des Français sont partis en vacances en 2007, contre 64 % en 2003. Soit une baisse de 7 % !  Dans le même temps, les longs séjours (plus de deux semaines) n'ont plus vraiment la cote, les consommateurs préférant morceler, c'est-à-dire prendre 3-4 jours par ci, par là.

Faut pas chercher midi à quatorze heure. Le pouvoir d'achat, celui là même dont on ne cesse de parler par les temps qui courent, est au coeur du problème. Quant on n'a pas de sous, on rogne sur les loisirs, c'est bien connu. Et sont tout particulièrement concernés les foyers dont les revenus sont compris entre 1 200 et 1 900 euros. En cinq ans, de 2003 à 2007, leur taux de départ a plongé de 14 % ! Une chute spectaculaire.

Si les vacances demeurent un besoin vital, pour une majorité des sondés par Opodo/Raffour Interactive, 52 % affirment être encore prêts à sacrifier d'autres dépenses pour s'évader. Alors qu'ils étaient 57 % à prétendre la même chose en 2006 !

 "Jusqu'en 2006, les Français compensaient la baisse perçue du pouvoir d'achat en rivalisant d'inventivité pour leurs vacances, en sacrifiant les extras pour maintenir leurs départs, surtout pendant l'été par exemple", déclare Petra Friedmann, directrice générale d'Opodo France. "En 2007 la pression se fait trop forte et ils sont plus nombreux à devoir purement et simplement renoncer à partir."

Une réflexion sur « Pouvoir d’achat en berne : moins de vacances »

  1. Moins de vacances aussi à cause du prix des vacances. Moi je trouve que le prix des locations explose, surtout à la montagne.

    En bordure de la Méditérranée le prix des restaurants est souvent trop élevé par rapportà ce qui est servi. J’ai en souvenir un ou deux repas pris dans des restaurant du cap d’agde…..Même le service était nul.

    Une autre fois nous sommes allés manger une glace, il a fallu reclamer la monnaie au serveur qui nous avait fait un grand merci de la tête. (5 ou 6 euros)

    Alors c’est vrai qu’entre la hausse du prix des vacances et la baisse du pouvoir d’achat pas facile.

Les commentaires sont fermés.