La région est une entité administrative très impliquée dans notre quotidien. La réforme engagée sur les collectivités territoriales peut en modifier la donne en 2014, mais d’ici là…on peut (ré) agir !

       

 Le découpage actuel des régions en France date de 1956. D’abord établissement public régional, la région est depuis 1986, une collectivité locale à part entière.

 

Si cela ne diminue en rien la responsabilité de l’Etat dans le gestion de la France, la politique de décentralisation menée depuis quelques années augmente néanmoins le rôle et le pouvoir du Conseil régional et de ses commissions dans la gestion de notre environnement immédiat, à savoir, le développement économique, l’aménagement et les transports, les lycées, l’environnement, la lutte contre les discriminations, la culture, les loisirs etc….

 

Le développement économique est un des domaines principaux de la région. Elle coordonne ainsi les actions de développement économique de ses collectivités territoriales en élaborant notamment un « schéma régional de développement économique ». Un secteur qui touche nos concitoyens : l’emploi ! La région a un rôle de définition du régime ainsi que de l’octroi de l’aide économique accordé aux entreprises.

 

Par ailleurs, l’élaboration d’un plan fixant les orientations du développement durable dans la  région, celui d’un schéma régional des transports, et la signature des contrats de projets entre l’Etat et la région démontrent également l’implication importante cette dernière dans notre vie.

 

La construction et l’entretien des lycées, la participation au financement des établissements d’enseignement supérieur, l’élaboration d’un plan de développement de formation professionnelle des jeunes et des adultes et l’organisation et le financement des musées régionaux et archives régionales sont autant de points capitaux qui nous concernent au premier chef.

 

La froideur croissante des français pour la politique, illustrée par un taux d’absentéisme aux différentes élections ne peut qu’accentuer la liberté décisionnelle de nos « dirigeants ».

 Il n’est dans l’intérêt de personne que de laisser croire que le peuple peut se laisser gouverner à tous les niveaux et dans tous les domaines sans mot-dire !

Une élection, et à fortiori, au suffrage universel direct est un moyen extrêmement puissant de faire connaître son avis et de choisir son avenir social.

Cette possibilité de choisir notre environnement immédiat est une grande richesse d’une démocratie.

 

Si jusqu’à présent les conseillers régionaux étaient élus pour une durée de six ans, les élections régionales de cette année risquent de donner à nos futurs élus, un mandat de seulement quatre ans, puisque le gouvernement compte réformer les collectivités territoriales. Cette réforme vise notamment à remplacer les conseiller régionaux par des conseillers territoriaux. Il n’est pas du tout certain que le changement  se limite à la seule dénomination.

 

Si l’on souhaite être acteur de notre vie et ne plus rester spectateur de celle des autres, il convient d’agir en participant aux prochaines élections régionales. Peu importe pour qui, pour quelle liste, peu importe si ça sera un vote d’orientation ou un vote sanction, un vote massif montre que le vrai décisionnaire reste le peuple.