Pourquoi on est content pour Montpellier.

 Vous avez remarqué que certaines victoires font plus plaisir que d’autres. A cet égard, le titre de l’ex-Paillade de Montpellier, 13ème  budget de ligue 1 a été unanimement salué (sauf à Paris bien sûr !). C’est le succès d’un club à l’ancienne qui compte sur les jeunes et la formation (Laurent Blanc y a été formé !). Pas de stars achetées à prix d’or, mais un groupe solidaire, une bande de copains et un entraineur discret et modeste. Le budget pour une saison à Montpellier est inférieur au prix du seul transfert de Javiere Pastore à Paris Saint-Germain.

C’est aussi une claque aux propriétaires du PSG qui ont licencié Antoine Kombouaré à la trêve alors que le club était en tête du championnat. Ça montre bien qu’il n’y a pas d’hommes providentiels, ce ne sont pas les entraineurs qui courent sur le terrain ! 

Bien sûr, il y a Louis Nicollin, dit « Loulou », le président emblématique que les journalistes adorent car c’est un sanguin qui n’a pas sa langue dans sa poche. Il est un peu trop vulgaire à mon goût mais sa popularité a depuis longtemps dépassé les frontières de l’Hérault. Un passionné avec un « cœur gros comme ça » mais dont les débordements sont coutumiers.  Il a une énorme iportance dans la réussite de son club.

Malheureusement, Montpellier n’est pas l’hirondelle qui fait le printemps car ses meilleurs joueurs risquent de partir vers d’autres cieux plus lucratifs. Ils sont professionnels et ils auraient tort de ne pas profiter de cette notoriété toute nouvelle. La saison prochaine sera difficile car si la champion’s league  est une formidable récompense, elle va obliger l’équipe à étoffer son effectif à l’intersaison et les Héraultais vont désormais être attendus de pied ferme.

Souhaitons-leur néanmoins une grande réussite car ils représentent le contraire du foot business, un style d’équipe un peu en voie d’extinction.