Pourquoi ne pas congeler des ovules !

La congélation de sperme est une pratique médicale qui se fait depuis très longtemps et qui permet à de nombreux homme de préserver leur fertilité en toute sécurité. Dans un souci d’égalité, pourquoi les femmes n’auraient-elles pas la possibilité elles aussi de congeler leurs ovules pour choisir le moment idéal de leur maternité ?

C’est le collège national des gynécologues et obstétriciens français qui vient dernièrement de relancer le débat sur la congélation des ovules.

La méthode utilisée est celle de la vitrification des ovocytes, qui est un procédé qui consiste à congeler jusqu’à moins 45 °de façon rapide les cellules reproductrices féminines appelées ovocytes et cela avec de bons résultats dans ce domaine puisqu’elle permet de récupérer après décongélation des ovocytes pratiquement identiques à des ovocytes frais.

Jusqu’à maintenant, cette conservation d’ovocytes est seulement autorisée pour des raisons médicales, qui risquent de mettre en jeu la fertilité de la femme.

Si désormais, cette possibilité est donnée à toutes les femmes, cela va leur permettre de choisir plus facilement le moment de leur maternité.

Certaines études révèlent que les Françaises deviennent mère de plus en plus tard, aux alentours de 28 ans, une fois qu’elles se sentent socialement prêtes à avoir des enfants, après avoir assuré leur vie professionnelle.

Mais on sait que la fertilité décroît avec l’âge et que plus on attend dans ce domaine, plus les risques d’infertilité se développent.

De ce fait cette technique doit permettre aux femmes de mettre de côté leurs ovocytes à l’âge où elles sont en pleine fertilité et de les réimplanter par la suite lorsqu’elles désirent une grossesse.

Si la mise en place de ce procédé est entériné par le législateur, il constituera un véritable progrès médical qui  risque de révolutionner la maternité des Françaises, mais il ne faut pas pour autant que de telles pratiques  encouragent trop de grossesses tardives  dont la conséquence chacun le sait, serait  d’entraîner un certain nombre de complications, aussi bien pour la mère que pour l’enfant.