Un article de l’Express daté du 7 août 2014 dresse une carte des grandes étapes de la diffusion du virus Ebola depuis sa large propagation ces neuf derniers mois, la maladie ayant infecté plus de deux mille personnes, causant par ailleurs la mort de 1100 personnes.
Qu’est-ce que le virus Ebola ?
Tel que défini par l’Organisation Mondiale de la Santé, le virus Ebola est apparu simultanément en 1976 à Nzara au Sud Soudan et à Yambuku , en République Démocratique du Congo ( Kinshasa). Cette dernière étant située sur les bords de la rivière Ebola, le virus a été dénommé ainsi. Il est de la famille des filovirus (virus à forme filamenteuse). Entre 1976 et 2012, on a recensé une vingtaine d’épidémies dans des villages isolés, principalement en Afrique, tel qu’en RDC, au Congo, au Soudan du Sud, Côte d’Ivoire, au Gabon, en Ouganda et plus récemment au Libéria, au Sierra Leone, au Nigéria et en Guinée.
Quant à l’épidémie actuelle, elle est apparue dans le village de Guéckédou, dans le sud de la Guinée, à la frontière commune entre le pays, le Sierra Leone et le Liberia. La fermeture des frontières n’a eue aucun effet.
Nous connaissons, à ce jour, cinq foyers d’émergence du virus. Les quatre premiers sont situés en Afrique, respectivement en Côte d’Ivoire, au Soudan du Sud, en Ouganda et en République Démocratique du Congo, la dernière citée étant la « souche » de l’épidémie actuelle. La cinquième souche a été découverte aux Philippines mais seulement chez les primates, les hommes infectés n’ayant pas encore développé la maladie. L’état des recherches ne permet pas de déterminer avec précision quel animal a transmis le virus à l’homme ; les hésitations varient entre le singe et la chauve-souris.
Ebola est une zoonose, c’est-à-dire une infection animale transmissible à l’homme. Ladite maladie se transmet par contact avec les fluides des personnes ou animaux infectés, comme l’urine, la sueur, le sang, le sperme ou encore les matières fécales. Les proches ainsi que le personnel de santé s’occupant des malades courent de grands risques d’être contaminés. La forte mortalité et les signes hémorragiques sont tellement impressionnants qu’il est souvent arrivé que le personnel de santé s’enfuie en abandonnant les patients.
C’est une maladie rare. Les épidémies sont limitées mais elles créent à chaque fois la panique. Cela tient au fait que l’issue est fatale dans 25% à 90% des cas. Après une incubation de deux à vingt-et-un jour, le virus d’Ebola provoque une fièvre brutale, des maux de tête, des douleurs musculaires, une conjonctivite, une faiblesse générale puis dans un deuxième temps des vomissements, des diarrhées et parfois une éruption cutanée. Le virus se répand dans le sang et paralyse les globules blanc, jusqu’à l’anéantissement de l’ensemble du système immunitaire. L’Ebola est d’autant plus redoutable que ses virus ne sont pas tout de suite repérés par l’organisme. Quand ce dernier réagit, il est souvent trop tard. Les virus vont créer des caillots, bloquant les organes vitaux et provoquant d’importantes hémorragies. Les malades peuvent saigner abondamment, y compris par le nez ou via leur urine.
Pourquoi le virus s’est-il autant répandu cette année ?
La plupart des pays touchés sortent tous d’une guerre civile qui a duré plus de dix ans. Ces pays sont pauvres avec de faibles, voire de très faibles infrastructures sanitaires. De plus, les populations sont réfractaires aux institutions locales et des organisations internationales, soupçonnées de propager le virus.
Enfin, certains rites locaux, notamment entre le passage de la vie au monde des morts, reste l’un des facteurs premiers de transmission, les vivants étant directement en contact avec le/les morts pendant plusieurs jours, voire une semaine.
Comment soigner la maladie sans traitement viable ?
S’il n’existe pas de traitement spécifique viable et efficace, plusieurs solutions sont à l’étude. La seule chose à faire est donc de soigner les problèmes périphériques qui apparaissant du fait de la maladie (fièvre, vomissements, douleurs, fatigue).
Un peu d’espoir quand même : un traitement, le Zmapp, qui a fonctionné des chez patients lors des études préliminaires, est à l’étude. Il pourrait, si les résultats définitifs sont concluants, être rapidement mis sur le marché.
L’épidémie peut-elle s’étendre ?
Oui.
Bien que l’épidémie ait peu de chances d’être diffusée dans les pays développés, la maladie pourrait-être transmise à l’ensemble des pays tropicaux ne disposant pas de mécanismes sanitaires développés.
Le cas récent d’un malade entré au Nigéria qui a infecté douze personnes, en témoigne. Ce pays de 177 millions d’habitants ne dispose pas d’infrastructures sanitaires adaptées et le risque de diffusion à une large population, donc d’étendre encore l’épidémie aux pays frontaliers : le Bénin, le Cameroun, le Niger et le Tchad, soit environ cinquante millions de personnes pouvant être infectés.
En réaction l’ONU et l’OMS ont promis de mettre en place des moyens « sans précédents » pour endiguer l’épidémie, envisageant de stabiliser l’épidémie « dans les six à neuf mois ».
Ben voyons,le virus Ebola réapparait liquidant une bonne partie de la populace du plus grand laboratoire du monde qu’est l’Afrique,rien est fait par hasard !!! Surtout pas de nos jours !!!
A l’allure ou vont les événements,vont bien nous faire crever avec une guerre bactériologique !!!
Pourquoi ?…
A cause de la mondilisation !!!!
l’évolution de ce virus dans cette zone pousse à douter qu’il s’agisse d’une tentation d’extermination de population à cause du pétrole qui coule à ciel ouvert au nigéria
à cause de la mondialisation !!!
et des recherches impérialistes sur de
nouveaux virus :
Robert MAC NAMARA, Ancien secrétaire d’Etat
américain, j’ai tout compris, N°2, février 1987 :
« Il faut prendre des mesures draconiennes de
réduction démographique contre la volonté des
populations.
Réduire le taux de natalité s’est avéré impossible
ou insuffisant. Il faut donc augmenter le taux
de mortalité. Comment ? Par des moyens naturels,
la famine et la maladie… »