Je donnerais mon coeur, mon âme, l’éternel
Et ma vie, pour un sourire d’Emmanuelle,
Je mettrais de l’or à ses pieds, et la plus belle
Des offrandes la crucifierais sur l’autel.
Je lui confierais la prunelle de mes yeux
Je lui expliquerais que rien ne vaudrait mieux
Que coucher en son sein au long des jours trop vieux,
Mon Dieu, rien ne saurait me rendre plus heureux.
J’ai souffert pour un sourire d’Emmanuelle,
Ce petit bout de femme qui vous ensorcelle,
Ce petit bout de charme qui se fait la belle,
Se fait le démon de vos nuits les plus cruelles.
© Terhi Schram (texte inédit) – 03.02.2012.
très joli, surtout lorsqu’on s’appelle Emmanuelle.
Le supplice d’une l’âme délaissée implorant une providence stochastique.
J’aime cette sensualité tout en délicatesse, même si je reste perplexe sur l’emploi du conditionnel…
Merci merci 🙂