Dans un article précédent je vous avais promis une petite synthèse de ma lecture du dernier opus de William Reymond, Toxic Food, sorti en octobre 2009.

Chose promise chose dûe, je vous livre ici les idées essentielles que je vais retenir suite à la lecture de ce passionnant quoique effrayant ouvrage.

Contrairement aux croyances en vogue, la malbouffe ne se cantonne pas aux "restaurants" des grandes chaînes de fast food qui populent nos pays occidentaux: mac donalds, burger king, et autres quicks….

Non le véritable piège est ailleurs: TOUT aliment qui passe par une usine est susceptible de subir une transformation (essentiellement chimique) et ainsi de devenir une véritable bombe à retardement qui une fois accumulée dans notre corps et combinée aux autres bombes du même genre assimilées repas après repas constituera le terreau fertile aux principales maladies de nos sociétés contemporaines:

– cancers

– maladies cardio vasculaires

– certaines maladies neurologiques comme alzheimer ou parkinson

– diabète, mauvais cholestérol, etc… 

Là où cela se corse c’est lorsqu’on apprend que 80% de la nourriture ingérée dans nos pays est d’origine industrielle.

Concernant les éléments étayant cette thèse, je vous invite à vous plonger plus en avant dans l’ouvrage de William, et surtout dans les nombreuses études scientifiques citées tout au long des 316 pages d’enquêtes. Ou encore à consulter les statistiques des pays d’amérique du sud ou asiatiques qui surtout dans leurs zones rurales présentent des taux de cancers jusqu’à 10 fois inférieurs aux notres !

A retenir principalement, les 5 piliers de l’empoisonnement quotidien que nous subissons:

– 1) les graisses saturées (huiles hydrogénées par ex mais, chips, pizza, frites, viande rouge, charcuterie…) et leur corolaire le tueur acrylamide (prendre des pommes de terres non sucrées et ne pas les stocker au réfrigérateur)

– 2) les sucres raffinés (type fructose-glucose dans les sodas)

– 3) les farines blanches (pain classique, 

– 4) les produits laitiers de toute sorte

– 5) les pesticides utilisés par l’industrie agro alimentaire (aussi puissante que l’industrie de la défense !) 

 

Tous les produits industriels dérivés de ces quatre éléments sont susceptibles de nuire gravement à la santé s’ils sont consommés à répétition. 

J’ajouterais, à titre personnel et à la lecture d’autres livres sur le sujet, l’eau courante, dont la qualité se dégrade jour après jour suite à la contamination progressive de notre environnement.

 

Alors Que Faire ? Ne plus manger ?

Bien évidemment non ! 

Pour certains la parade est finalement assez simple, mais quelque peu désocialisante pour ceux qui tente de la mettre en oeuvre. Devenir Flexitarien !

Autrement dit, végétarien flexible, c’est à dire végétarien qui ne s’interdit pas de temps en temps d’introduire dans son alimentation un peu de viande (blanche), quelques oeufs (bios), du poisson (espèces de début de chaîne pour limiter les métaux).

Et bien sûr:

– des fruits et légumes bios

– des produits complets (céréales complètes)

– de l’eau minérale

 – soja (bio) 

 

Une alimentation conforme à notre ADN, celui de nos anciens

Pour lutter contre cette course à la productivité qui nous empoisonne, un seul choix possible, celui d’attaquer là où cela fait mal: au portefeuille.

En achetant de plus en plus de produits sains et naturels, non transformés, locaux, bios, voire plus, nous contraindrons les multinationales comme Monsanto, Coca Cola et autres à changer leur fusil d’épaule et ainsi mettre fin à la TOXIC FOOD !