Pour les bacheliers tout de suite penser à demain !

  En prolongeant ma réflexion débutée dans mon article sur les reçus et les recalés du Bac, je me sens la fibre d’un aîné avec l’envie de crier aux nouveaux bacheliers: "le plus dur c’est maintenant !"

Evidemment les lyçéens de terminale songent très vite aux années post-bac. Ils se demandent ce qu’ils ont envie de faire après ? Quelles études ? Quels parcours emprunter ? Ils s’interrogent sur la durée qu’ils ont envie de consacrer à leurs études supérieures; un cycle court ou un plus long ?

Quels sacrifices suis-je prêt à faire pour me donner toutes les chances de réussir mes études ?

Loin d’être candides  ils s’inquiètent aussi de la manière dont ils vont pouvoir gérer ces études et le mode de vie de l’étudiant qui n’a plus grand chose à voir avec le système très encadré du lycée.

Les élèves de Terminale doivent en passer par ces questionnements même s’ils ne sont pas sûrs à 100% de passer l’écueil de l’examen de fin du secondaire. Il faut partir dans l’hypothèse qu’ils seront étudiants, pour la grande majorité après le Bac et donc, son obtention.

Pourtant, même en façonnant son parcours, en prenant conseil auprès des conseillers d’orientation, il y a toujours le risque de choisir la mauvaise filière ou du moins celle qui est soit trop sélective soit complètement bouchée etc…

Après le bac tout change et il faut s’y préparer…

  D’abord au moment de choisir la matière principale que l’on souhaitera étudier à l’université ou dans les écoles il faut accepter l’idée du compromis. Je veux dire par là que pour certains, ils choisissent une filière par intérêt pour celle ci, ce qui est logique mais parfois il peut s’agir d’une filière qui va créer une impasse ou alors qui est trop ardue pour le jeune. Il peut y avoir d’autres raisons. En tous cas, le choix des études et du temps ( le nombres d’années ) qu’on est prêt à leur dédier est très important. Pour réussir ses études et ça vaut même dans tous les domaines il faut être motivé.

Ensuite, comme je le disais plus haut il y a le choc de la différence d’encadrement et de la façon d’étudier. Par exemple, à l’université vous n’aurez pas le professeur qui sera derrière vous et qui va vous pousser à faire des efforts. Si vous voulez réussir, prouvez-le, travailler !

Il faut aussi apprendre à être le plus autonome possible, ce sera plus ou moins difficile selon les différents tempéraments et capacités d’adaptation de chacun. Pour d’autres, ils se verront obligés de travailler à côté de leurs études pour pouvoir tout simplement vivre, payer l’appartement, les différents frais inhérents à la vie d’un étudiant, alimentation, transports…

 

La plupart du temps les gens se remémorent leurs années d’étudiants avec une certaine nostalgie et un peu d’amusement.

Pensez qu’un jour, au bout de vos études vous serez devenus ce que vous rêviez d’être, pour les plus chanceux, et que vous aurez un sourire en vous disant "quand je pense que j’en suis passé par là !"