Le Collectif des démocrates handicapés (CDH) en appelle aux élus de la République. Il en appelle du moins à ceux qui ont un peu de considération pour les personnes handicapées.
Après l’imposition des indemnités d’accident du travail dans le cadre de la loi des finances de 2010, c’est dans celui de la loi des finances rectificative de 2009 que les personnes handicapées sont prises pour cible par le gouvernement.
C’est le débat sur cette dernière qui a donné au gouvernement l’occasion de faire adopter par les deux assemblées un amendement remettant en cause les obligations d’accessibilité aux établissements recevant du public et aux logements neufs, pour les personnes handicapées.
Une augmentation moyenne de 5% des mutuelles santé en 2010, maintenant indispensables aussi aux personnes handicapées, en confirmera beaucoup dans leur situation de précarité financière, sociale et…sanitaire.
Le CDH demande aux députés et sénateurs de prendre leurs responsabilité s après avoir, par deux fois durant le même mois, accordé une majorité aux fossoyeurs de la loi du 11 février 2005, « pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées ».
Pour le CDH, si « l’égalité des droits et des chances » est chaque jour un peu plus remise en cause, il saura en mars 2010 rappeler le poids électoral des personnes handicapées et de leurs familles. Une famille sur 4 directement concernée ! Le Collectif des démocrates handicapés mobilisera ces familles dans les semaines qui viennent.
Il est grand temps que les plus vulnérables abandonnent « l’abstention » lors des élections pour s’imposer dans les urnes ! Le CDH va s’y employer !
Contact : www.cdh-politique. org
presidence@cdh- politique. org
06 65 12 11 30 (Jean-Louis Fontaine)
Comme tous les démunis, comme simplement tous ceux qui ne font pas partie des plus nantis, les handicapés se retrouvent frappés de plein fouet par la politique ANTI-SOCIALE du gouvernement Sarkozy !
MERCI de nous avertir de faits aussi graves !
MERCI de prôner le vote, contre l’indifférence actuelle et le chacun pour soi qui permet à ce gouvernement de piétiner allègrement tous les acquis sociaux.