Tapez "trou du cul du web" sur Google, vous verrez le site officiel du président de la République apparaître en première position. Pas sûr que l'Elysée apprécie…

Un nouveau buzz pour Nicolas Sarkozy, mais il s'en serait bien passé ! Vous pouvez le vérifier par vous-même : depuis quelques jours, lorsqu'on tape "trou du cul du web" sur Google, le site officiel de la présidence de la République française (Sarkozy.fr) apparaît en première position.

Le chef de l'Etat est en fait victime de ce qu'on appelle un "Google bombing". Ce phénomène vise à associer à une recherche sur Google à un site qui n'a normalement aucun rapport avec les termes saisis dans la barre de recherche. Le principe est relativement simple : comme la technique de référencement de Google prend en compte le nombre de liens qui pointent vers une page, il a suffi à plusieurs webmasters de mettre un lien renvoyant vers le site Sarkozy.fr sur l'expression "trou du cul du web", et le tour était joué !

Ce n'est pas la première fois que Nicolas Sarkozy est victime de ce type de plaisanterie. En 2007 déjà, son site apparaissait en première position lorsqu'on tapait "Iznogoud" sur Google ! D'autres personnalités politiques ont déjà été victime du "Google bombing". Ségolène Royal, Rachida Dati, Jean-Pierre Raffarin sont notamment sur la liste des victimes.

Et Google ? Le moteur de recherche a pris la peine de publier un communiqué pour présenter ses excuses et dénoncer cette pratique. Cependant, il se refuse à intervenir, invoquant le principe d'impartialité auquel il est très attaché. Sarkozy est donc condamné à être le "trou du cul du web" pour un bout de temps encore. En attendant un remplaçant ?