Rares sont les français, qui ne consomment pas d’œufs… Si pratiques pour confectionner des plats aussi divers que variés, allant de la simple omelette, aux desserts, en passant par les sauces…
Mais savez-vous, que l’on vous berne sur la provenance des œufs et donc en toute logique sur leur qualité ?
Souvenons-nous des années 60, où les poules étaient élevées en parfaite liberté, au sein de fermes, aux vastes poulaillers, dans lesquels les braves paysans de l’époque, venaient leur porter leur pitance, composée essentiellement de résidus alimentaires végétaux (épluchures diverses) de pain sec, et complétée par du grain qui venait les fortifier… Une eau claire leur était également distribuée journalièrement.
De plus les poules sont friandes de vers, quelles trouvent en grattant le sol, d’insectes, et de certaines herbes, qu’elles seules savent choisir.
Voilà en gros ce qui convenait à nos poules, pour pondre des œufs d’une excellente qualité, au blanc épais et au jaune orange foncé.
De nos jours disais-je, on vous parle de poules élevées au grain… Une hérésie quand on pense que cela doit constituer un complément et non l’essentiel de leur nourriture, car n’étant pas à proprement parler des animaux végétariens..
Ensuite on vante le fait qu’elles le sont en plein air, là encore il y a tromperie la plupart du temps, car pour ces pauvres bêtes, voilà ce que la législation impose pour obtenir le label "élevées en plein air".
"En journée, les poules devront avoir accès à un parcours extérieur, en majeure partie recouvert de végétation (4 m2 de terrain par poule)."
Tout est dit ! Le sol qui constitue cet accès est le plus souvent (pour des commodités de nettoyage) constitué de ciment, il est recouvert de végétation coupée, qui ne convient pas vraiment aux poules, ayant besoin de gratter le sol terreux et non le béton.
Ensuite l’accès au parcours extérieur, est constitué de trappes au ras du sol, de 40 cm de côtés, bordant des hangars de 150 mètres de long aux toits de tôles ondulées. Cela suffit pour qu’il soit affirmé, que les poules ont "accès" à un parcours extérieur"!!!
La réalité est toute autre, car la plus grande majorité d’entre elles, restent à l’intérieur, car effrayées par la lumière du jour, trop habituées depuis le stade de poussins, à rester dans les hangars, fermés en permanence.
Ils faut d’ailleurs voir pour le croire, ces animaux entassés par milliers, serrés les uns contre les autres, stressés, et dans un bruit assourdissant.
Donc, la majorité de ces poules "élevées en plein air", risquent fort de ne jamais avoir mis le bec dehors.
Depuis 2004 afin de rassurer le consommateur sur une éventuelle traçabilité des œufs, ils doivent normalement, pour pouvoir être vendus dans le commerce, porter un numéro-code tamponné sur la coquille.
Les différents codes :
Numéro 3 : Poules élevées en cages. En éviter absolument l’achat.
Numéro 2 : Poules élevées en hangars entièrement clos. Eviter également l’achat.
Numéro 1 : Poules élevées en plein air (nous avons parlé plus haut de ce que cela signifie). Donc, en éviter aussi l’achat.
Numéro 0 : œufs bio. Les poules sont sensées avoir eu accès à l’extérieur, leur nombre en intérieur a été limité, et leur alimentation a été constituée à 90% minimum de produits biologiques. Ce sont ces œufs qu’il faut privilégier lors de ses achats, bien que certains industriels peu scrupuleux ne respectent les critères du bio, que partiellement sur le papier.
Pour terminer, et pour ceux qui en ont la possibilité, l’idéal serait d’acheter ses œufs chez un petit producteur bio local, que l’on connait, ou dont on a entendu parler, qui acceptera volontiers de vous faire visiter ses installations , qui sont en général de taille moyenne, et donc parfaitement adaptées.
Le saviez-vous ?:
Un adulte en bonne santé, peut manger des œufs tous les jours, sans risquer contrairement à une idée reçue fausse, répandue dans les années 80, de voir son taux de cholestérol grimper de manière anormale, selon une étude scientifique, publiée dans l’International Journal of Cardiology.
(Sources Jean-Marc Dupuis, Nutrition et santé)
[b]Je connais ce sujet, vous n’en dites que le quart de la moitié de la millième partie pour n’effrayer personne, la vérité dans certains cas est insupportable.[/b]
Je connais aussi le sujet? pour avoir milité contre ces horreurs (entre autres) du temps où j’étais président d’un club des jeunes amis des animaux… On pourrait en débattre durant des heures effectivement… Dans un article de 20 pages… Et encore !!!
L’important n’est-il pas de soulever au moins le débat ?
Amitiés [b]zelectron[/b]
en effet dyonisos, cet article complète très bien le mien ou est ce le contraire ? 🙂 🙂 aucune publicité là dessous mais simplement un besoin de prévenir et d’informer…