Porter haut et fort le drapeau tricolore

Les Jeux Olympiques, véritable réjouissance pour les amateurs de sport, auront lieu cette année à Londres. Raviver ce fait et c’est remuer le couteau dans la plaie encore béante de Bertrand Delanoé, toujours déçu que le CIO lui ait préféré la capitale anglaise plutôt que Paris, sa ville pour laquelle il a tant fait.

 

A chaque olympiade, depuis les jeux modernes revenus en force en 1896 à l’initiative du baron de Coubertin, nous aurons droit à la traditionnelle cérémonie d’ouverture. Tous les pays concourants feront défiler leur délégation plus ou moins nombreuse, les russes, les chinois et les américains seront encore les plus nombreux  tandis que la Papouasie ou la Barbade ne seront représentées que par un ou deux athlètes dont le séjour sera vite écourté. L’important n’est-il pas de participer ?

 

Il y a 4 ans, les spectateurs ont été subjugués par les chorégraphies, les musiques et les effets de lumières spectaculaires déployés par les artistes chinois. La Chine y jouait gros, elle a réussi à montrer, à travers des Jeux, qu’elle était devenue une nation dont la puissance transcende bien plus que le domaine sportif. Une vraie démonstration de force, le dragon a rugi.

 

Le 27 juillet 2012, les festivités débuteront dans un pays touché par la crise économique qui sévit et tenter de rivaliser face au géant asiatique sera chose quasi-impossible même si de grands noms ont été associés à l’organisation. Danny Boyle en chef d’orchestre et Coldplay pour la musique.

 

La délégation française doit choisir, pour ce grand jour, son porte drapeau. Le sportif idéal dont la tâche sera de faire honneur au pays en tenant la bannière aux trois couleurs.

 

Le choix ne sera pas simple pour le président du Comité National Olympique et Sportif français, son vice-président, le chef de la mission Londres 2012, le président du collège des fédérations olympiques et les sportifs Isabelle Sévérino et Tony Estanguet. Les 6 personnes dont la lourde tâche sera d’opter pour le bon chef de file.

 

Les références pour concourir à ce prestigieux poste sont d’avoir un parcours exemplaires, une aura et un charisme à toute épreuve et surtout une renommée internationale pour que le quidam à l’autre bout du monde puisse le reconnaitre, ou du moins avoir le sentiment de le reconnaitre. Les 5 noms en lice sont :

 

– Tony Parker, le fameux basketteur de 29 ans dont la carrière américaine en NBA rencontre une grande réussite et qui s’est fait connaitre des fans de séries télé en vivant une histoire avec Eva Longoria, une femme de ménage désespérée.

 

– Nicolas Karabatic, le meneur de l’équipe d’handball dont les réussites sur le parquet ont valu à l’équipe le surnom des « experts ».

 

– Laura Flessel, la guêpe qui avec la pointe de son épée à remporter deux médailles d’or olympiques et plusieurs titres mondiaux, elle rêverait de prendre sa retraite en passant par la grande porte.

 

– Alain Bernard, le nageur à la stature imposante, adorant la musculation, cela se voit au premier coup d’œil et déjà auréolé d’un titre olympique aux derniers jeux

 

– Teddy Riner, le jeune prodige alignant ses victimes sur le tatami par des ippons ravageurs, enchainant les médailles autour de son cou et dont le dos doit souffrir à chaque fois qu’il doit courber l’échine.

 

5 prétendants avec un palmarès impressionnant, rendant la décision beaucoup plus ardue. Toutefois, il reste du temps avant de rendre le verdict, ce n’est que le 9 juin qu’il faudra donner un nom au porte-drapeau.