A quelques mois des élections présidentielles, de grands débats se profilent à l’horizon. Mais, les problèmes quotidiens restent bien souvent dans l’ombre de ces phénomènes de société. C’est le moment idéal, pour se rappeler au bon souvenir de ces prétendants au poste suprême.

La campagne présidentielle s’accélèrent , et désormais, on a la certitude, que le pouvoir d’achat et la sécurité seront, une fois encore, les deux thèmes principaux de cette compétition politique. Chacun y va de sa surenchère, désormais, et les lieutenants du président actuel tentent, dans un premier temps, d’éteindre les nombreux départs de feu : Perte du Sénat, imbroglio politico –financier, désaveu de certains de ses alliés historiques,….

 

Qu’importe, la gauche de son côté se déchire (mais dans le respect de l’autre et la courtoisie, et c’est important), et le futur électeur du candidat socialiste se demande comme le gagnant (ou la gagnante) réussira à concilier le libéralisme de certains avec le retour à un socialisme normatif, avancé par d’autres.  Est – il possible d’interdire de licencier, d’un côté, en donnant des signes positifs vis-à-vis des marchés ?

 

Le pouvoir d’achat donc sera un des enjeux de la campagne, et ce n’est une surprise pour personne. Alors, peut – être est – il temps d’adresser des messages clairs et compréhensibles à tous les candidats ?

 

Ainsi, même si toute la clase politique (tous sans exception) refuse d’admettre la paupérisation de la société française, on assiste néanmoins avec effarement au retour de la « maladie des pauvres ». Cette fois – ci, on ne peut pas accuser les laboratoires Servier, et écarter la responsabilité pleine et entière des différents ministres de la Santé, qui se sont succédés ces 10 dernières années.

 

Ainsi, la Tuberculose fat un retour en force, et se rappelle au bon souvenir des Français et des médecins. Même si le traitement reste connu, ce retour marque bien un symptôme des plus puissants, puisque la progression de la maladie équivaut à reconnaître les problèmes d’insalubrité des logements, d’hygiène de populations,…

 

Peut – être faut-il le rappeler à ces candidats, car la Tuberculose n’a pas encore atteint (si elle devait l’atteindre un jour) Neuilly et ses beaux quartiers. A l’inverse, des quartiers populaires, comme celui du Chêne pointu à Clichy sous Bois, voient le nombre de cas exploser. Ainsi, ici, sur 6000 habitants, 23 cas ont été officiellement déclaré, soit une moyenne de 350 pour 100.000 habitants (alors que la moyenne nationale reste de 8.2 pour 100.000).

 

Après, on peut encore nous présenter des plans de rénovation de l’habitat, promettre des milliards pour les années à venir,….Toujours est – il, que parmi ces tuberculeux (il n’existe pas d’autres noms pour les désigner), un grand nombre ne prendra pas la peine de se déplacer, puisque rien n’a été fait depuis des années . Et, on entendra alors les grands penseurs, nous expliquer pourquoi il est si important de voter…