Des chercheurs japonais ont génétiquement modifié des poissons pour les rendre transparents. Au-delà de ce simple fait, des questions fondamentales sont soulevées.

 

"Génétiquements modifiés"

Ces poissons rouges, génétiquement modifiés par des chercheurs japonais, ont été mis au point, selon le journal régional "La Dépêche" pour que leurs organes soient visibles de l’extérieur. On apperçoit ainsi, alors que l’animal nage tranquillement dans son bocal, son petit coeur battre entre ses deux yeux…

 

Commercialisation ?

Toujours d’après ce journal, cet animal aurait été crée pour "éviter la pratique controversée de la dissection", et, à terme, être commercialisé par exemple dans les écoles, ou comme animaux de compagnie. Si vous avez toujours rêvé d’adopter un poissson transparent, alors n’hésitez plus. Il vous en coutera cependant la modique somme de 10 000 yens,… soit 75 euros. Tout un investissement.

 

Et au niveau éthique ?

Une question d’ordre éthique me vient alors à l’esprit, concernant la légitimité de cette pratique. En effet, pour obtenir ce résultat, les scientifiques ont du procéder à des transferts de gènes chez différents poissons, appelés plus précisément "transgénèse", pratiques qui ont pour conséquence la fragilisation de l’organisme marin. Ces poissons auront donc une santé plus fragile et une vie raccourcie, par-rapport à leurs congénères.

Malheureusement, ces pratiques que je qualifierais de "moindre importance" sont totalement légales ; du moins sur les animaux. Ne faut-il pas craindre certaines dérives, par exemple directement sur l’homme ? A un tournant décisif de la science, le débât, lancé depuis quelques années refait surface, plus ouvert que jamais.

 

 

N’hésitez pas, chers lecteurs, à faire part de votre opinion sur la question : faut-il, oui ou non, tolérer de telles pratiques sur des être vivants ? Qui sommes-nous pour s’octroyer ce droit ? Faut-il imposer certaines limites éthiques à la recherche scientifique ?