Immense forêt.

Un Soleil touche mes paupières closes,

Je m’envole et embrasse le vent.

Douce nuit qui recouvre toutes choses,

Puis-je seulement en rêver un instant ?

Dans la lumière fragile de ce morceau de jour,

J’attends ton retour.

Dans l’ombre de ces nuits qui n’en finissent pas,

Je rêve de toi.

Un monde entier mourra avant de te revoir ;

Fleurs écloses puis fanées ;

Des lunes grandiront et déclineront chaque soir,

Au son chantant des longs étés.

Du monde tu recouvriras tout,

Enchanteresse aux milles merveilles,

Le rire du vent se fera doux,

Immense forêt si tu t’éveilles.