Le 5 Mai 2011, les éditions du Moment ont publié « Le roman vrai de Dominique Strauss-Kahn », une biographie autorisée rédigée par Michel Taubmann, journaliste d’Arte. Pourquoi ce titre « Le roman vrai » ? Toutes les autres biographies qui ont été, ou qui pourraient l’être, seraient-elles fausses ou entachées de malversations, d’accommodements, de forfaitures, de manigances, de propos cupides, mesquins ou sordides, de mensonges, de canulars, d’affabulations, de charlataneries, de fourberies, de pharisaïsmes, d’antinomies, de méchancetés(1), etc.

Il est une certitude, celle-ci est autorisée donc répondant aux règles édictées, aux optiques prônées par la personnalité et agrée tant par Dominique Strauss-Kahn que par ses communicants d’Euro RSCG C&O(2), – une société en communication à solde du Front Monétaire International affectée à protéger l’image de Dominique Strauss-Kahn(3) -, composée de Gilles Finchelstein, – un ancien conseiller de DSK qui lui servirait encore de plume, à l’occasion -, Anne Hommel et Ramzy Khiroun, – l’homme de la Porsche -, emmenés par Stéphane Fouks. Certains parlent d’eux comme des « quatre mousquetaires du roi » ou du « gang des quatre(4). »

A en croire Luc Rosenzweig(5), « la parution d’une hagiographie habile, quelques semaines avant l’entrée en lice du favori de la primaire socialiste, faisait partie d’une séquence minutieusement mise au point par la joyeuse bande de communicants du directeur du Front Monétaire Internationnal : Ramzi Khiroun, Stéphane Fouks, Anne Hommel. Cela commence par une fausse confidence d’Anne Sinclair sur son blog, indiquant qu’elle ne souhaite pas que son mari effectue un second mandat à Washington… » et le journaliste enchaine en annonçant la parution prochaine, sous la plume de Claude Askolovitch, éditorialiste au Journal Du Dimanche, de l’opus « L’Inconnu DSK », deuxième étage « de la fusée éditoriale destinée à prendre le relais du Taubmann. »

Mais, le 30 Juin, pour coller à l’actualité, le « Roman vrai de Dominique Strauss-Kahn », une édition actualisée, a été revu et augmenté. Michel Taubmann, dans une interview publiée le 30 Juin sur 20minutes.fr, spécifie « J’ai rajouté trois chapitres à mon livre qui restent totalement d’actualité après les derniers rebondissements car je me suis bien gardé d’aborder le fond de l’enquête en cours à New York. Je reviens en revanche longuement sur la dimension française de l’affaire Dominique Strauss-Kahn en décortiquant tout ce qui a été dit ici sur ses relations avec les femmes, notamment l’affaire Banon. J’ajoute aussi un chapitre inédit sur les réactions de sa famille et de ses proches à son arrestation. Je pose aussi la question d’un éventuelle manipulation politique. » Et il rajoute : « Mais c’est vrai qu’il faut maintenant attendre un peu le dénouement complet de l’affaire de New York pour comprendre si Nafissatou Diallo travaillait pour son propre compte ou celui d’un groupe criminel ou encore si elle a été manipulée pour des raisons politiques. »

En novembre 2003, Tristane Banon publie, aux Editions Anne Carrière, son premier essai : « Erreurs avouées… (au masculin). » Dans cet ouvrage, ne jugeant pas, mais se permettant, de temps à autre, un petit commentaire amusé, admiratif, moqueur, choqué ou médusé, elle y recueille les « confessions » des erreurs commises par une dizaine de personnalités masculines avec, dans l’ordre de leur apparition, Jacques Séguéla, Michel Field, Philippe Gildas, Christian Lacroix, Philippe Sollers, Bernard Werber, Enki Bilal, Calogero et Frédéric Beigbeder. Seul un chapitre(6) y fait défaut, celui concernant Dominique Strauss-Kahn qui s’ouvre sur « Je n’ai rien vu venir, je l’ai harcelé, même; je le voulais, ce rendez-vous. Après quatre appels sur son portable en trois jours, il a cédé. La date est fixée – le 5 février, dans son bureau de l’Assemblée nationale. Dominique Strauss-Kahn est un multirécidiviste de la responsabilité publique: député du Val d’Oise, membre de la commission des Affaires étrangères des groupes d’amitié avec l’Allemagne, l’Arménie, la Chine, les États-Unis, Israël, le Maroc et le Viêt-Nam, et professeur d’université. Après avoir vu Séguéla, je voulais que mon entreprise de dissection de l’objet d’étude "Erreur" s’arrête sur un politique, je n’aurais peut-être pas dû. » Le chapitre que Tristane Banon achève ainsi : « Je me dis qu’il aurait mieux valu ne pas venir, effectivement. Comment m’en sortir? Il me propose un café, de se revoir. Moi, tout ce que je veux, c’est m’en aller. Je finirai par y arriver… une demi-heure plus tard, moyennant une promesse de retour que je ne tiendrai pas. Je m’en sors plutôt bien… Les erreurs ne sont pas irrémédiables! » Mais l’entier chapitre, revenant notamment sur le scandale de la Mutuelle Nationale des Étudiants de France, – la MNEF -, a été supprimé sur demande du communiquant de Dominique Strauss-Kahn, Ramzi Khiroun, le propriétaire de la Porsche(7).

Voici ce que déclare Ramzi Khiroun, – du moins sous la plume de Michel Taubmann -, à cet effet, dans un extrait du chapitre consacré à l’affaire Banon, dans le « Roman vrai de Dominique Strauss-Khan » : « Dominique remontait la pente à la suite des affaires qui avaient conduit à sa démission du gouvernement Jospin en 1999. J’apprends alors qu’il a accordé une longue interview à l’amie d’une de ses filles, Tristane Banon. Quand il me dit qu’il lui a longuement confessé ses erreurs, je suis un peu inquiet. Je téléphone à Tristane Banon pour demander à lire les épreuves, conformément aux usages s’agissant d’une interview et non d’un récit. Elle m’indique qu’il est trop tard. Je demande un rendez-vous à l’éditeur Alain Carrière qui, après m’avoir reçu très courtoisement, me donne le texte de l’interview. En le lisant, je suis sidéré. Le style de Tristane Banon est assez grotesque. Elle décrit Dominique en termes si admiratifs qu’ils prêtent à sourire. On s’était donné beaucoup de mal pour faire oublier les affaires où il avait été accusé à tort, notamment la Mnef. Ainsi, excepté une photo qui le représente debout et digne face au juge d’instruction, lors de la perquisition à son bureau du conseil régional d’Ile-de- France en 2000, aucune image n’immortalise cette période sombre. Et voilà que, pour rendre service à une amie de sa fille, Dominique ravive toutes ces histoires ! Dans une lettre, je demande à l’éditeur d’enlever l’interview de Dominique et de changer la couverture du livre où son visage apparaissait. Il s’y engage auprès de moi par courrier et cela sera fait.» L’auteur, Michel Taubmann, rajoute à cette déclaration : « Quelques jours plus tard, la jeune fille, furieuse, aurait téléphoné à Ramzi Khiroun, Vous venez de faire un autodafé, lui aurait-elle dit. Cette expression m’a frappé, je ne l’ai pas oubliée, poursuit Ramzi Khiroun qui aurait alors répondu : Cela ne serait jamais arrivé, si vous aviez été moins malhonnête. Et selon, toujours Khiroun, Tristane Banon aurait conclu l’entretien par une menace : Je me vengerai de Dominique Strauss-Kahn. »

En toute chose, l’hagiographie, – bien plus qu’une biographie -, par le sophisme et la subtilité des tournures employées et les citations incises pour illustrer les propos de l’auteur involontairement cocasses et empreints de complaisance vis-à-vis de Dominique Strauss-Khan, s’évertue et s’efforce à disqualifier les accusations émises par Tristane Banon, de la ridiculiser, de la disqualifier, de la déconsidérer, de la dénigrer et de la dévaloriser : « Elle décrit Dominique en termes si admiratifs qu’ils prêtent à sourire », y déclare Ramzi Khiroun ou, du moins, ce que Michel Taubmann lui prête comme déclaration. Au fil des phrases et des lignes, il est ainsi laissé sous entendre que la journaliste, jeune, belle et aguichante était tombée sous le charme de Dominique Strauss-Khan. Auquel cas, elle aurait pu être ou avait été consentante, – un parallèle avec Nafissatou Diallo contre laquelle les défenseurs de Dominique Strauss-Kahn et Dominique Strauss-Khan lui-même, plaident non coupable en raison d’un rapport sexuel consenti -, pour une relation plus poussée.

Et pour démontrer cette hypothèse que Tristane Banon était en attente d’une relation plus poussée, voire la confirmer, Michel Taubmann détaille minutieusement la tenue de Tristane Banon que celle-ci portait dans l’émission « Tout le monde en parle », en 2004. Elle y était venue présenter son livre « J‘ai oublié de la tuer » publié aux éditions Anne Carrière. L’auteur de la biographie mentionne que la journaliste était vêtue d’un « déshabillé transparent » Ce qui est un mensonge éhonté. En effet, comment penser que Tristane Banon soit mise, sur un plateau de télévision, dans un vêtement que les femmes portent dans leur intérieur type négligé, peignoir, saut-de-lit ou nuisette, une tenue inconvenante pour se présenter devant plusieurs millions de téléspectateurs. Au différent, Tristane Banon était mise dans une tenue décente et respectable… Michel Taubmann assure, en outre, que « la journaliste parle en termes extrêmement crus de la sexualité débridée qu’elle prête à sa mère et à son père qui, dit-elle, ne s’est jamais occupé d’elle. » Autre mensonge asséné tel une vérité car, à aucun moment, lors de son interview, et la vidéo attestant de son passage à l’émission de Thierry Ardisson, « Tout le monde en parle », elle ne s’entretient d’une quelconque « sexualité débridée » à laquelle se seraient adonnés ses parents… Deux mensonges…en quelques phrases… ! Et n’y a-t-il uniquement que ces deux mensonges ? Lors, que penser de la biographie autorisée de Dominique Strauss-Khan ayant, pour titre d’ouvrage, « Le Roman vrai de Dominique Strauss-Khan » ?

De facto, tout au long du chapitre entièrement consacré à Tristane Banon et à son accusation de « tentative de viol », il est évident que la machine à broyer, sous la direction de Ramzi Khiroun avec toute la logistique d’Euro RSCG C&O, la même qui a fonctionné pour décrédibiliser Piroska Nagy, à l’automne 2008, dans une affaire « de harcèlement, de favoritisme et d’abus de pouvoir », et, dès le 14 mai 2011, dans une affaire aux 7 chefs d’accusation « tentative de viol, acte sexuel criminel, agression sexuelle, emprisonnement illégal, attouchements non consentis », pour discréditer Nafissatou Diallo, s’est mise en route bien avant que Tristane Banon, par l’intermédiaire de son avocat, Maître David Koubbi, pour « tentative de viol », ne dépose plainte.

Et la machine est bien huilée. En effet, dès le moment ou Tristane banon s’est dite prête à porter plainte pour « tentative de viol » contre l’ex-patron du Front Monétaire International, les avocats français de Dominique Strauss-Kahn, parlant de « faits imaginaires » ont annoncé leur intention de porter plainte pour « dénonciation calomnieuse. » D’après le Nouvel Observateur, Maître Leclerc, avocat de Dominique Strauss-Khan, mentionne que son client « note que cette plainte intervient fort opportunément pour la plaignante, au moment même où le caractère mensonger des accusations dont il a été l’objet aux Etats-Unis ne fait plus aucun doute. » Concomitamment, Jean Veil, également avocat de Dominique Strauss-Khan, déclare, sur BFM TV « quand on relit le livre de Taubmann, – le journaliste Michel Taubmann ayant réactualisé sa biographie sur Dominique Strauss-Khan dans laquelle il cite des passages du livre "Erreurs avouées" de Tristane Banon -, le chapitre écrit par Tristane Banon ne parle absolument pas d’agression », d’une part, et, d’autre part, montant au créneau, toujours sur BFM RV, Michel Taubmann a, quant à lui, déclaré que « Tristane Banon n’a pas porté plainte et en a parlé à tout le monde », ajoutant connaître « de nombreux élus socialistes à qui elle en a parlé » et concluant « une fois qu’on a parlé à la télévision il faut être cohérent et porter plainte. »

Mais quand il déclare « de nombreux élus socialistes à qui elle en a parlé », Michel Taubmann devrait se rappeler que les propos tenus, le 19 juillet 2011, au journal Le Monde.fr, par Aurélie Filippetti, élue socialiste et député de la 8e circonscription de Moselle depuis juin 2007, « J‘ai effectivement entendu parler de cette affaire à l’époque par l’intermédiaire de l’avocat Emmanuel Pierrat », avocat socialiste élu conseiller d’arrondissement du 6° arrondissement de Paris, Emmanuel Pierrat ayant fait fi, en l’occurrence, de la « confidentialité » que sa charge lui impose. Il avait reçu, en 2003, Tristane Banon qui avait envisagé de déposer plainte. Il avait « affranchi sa cliente sur les aléas procéduraux, sur le poids de la parole de l’un contre celle de l’autre, dans ces dossiers de mœurs où les preuves ne sont pas irréfragables, mais aussi sur les risques de fuites sur son identité. », et avait déclaré, propos parus dans l’hebdomadaire francophone d’information, le « Courrier International », en 2008, « avoir dissuadé plusieurs femmes voulant porter plainte contre Dominique Strauss-Khan suite à une drague lourde », et développés, « parce qu’il est trop bien protégé…et que l’opprobre aurait été jeté sur elles par une presse bobo parisienne de gauche aux ordres… »

 

Notes.

 

(1) Cible de la chronique satirique de Stéphane Guillon, le mardi 17 février 2009 sur l’antenne de France Inter, Dominique Strauss-Kahn a fait part de son mécontentement : « J’ai assez peu apprécié les commentaires de votre humoriste. Les responsables politiques, ou les responsables d’action publique comme moi ont le droit et même le devoir sans doute d’être critiqué par les humoristes. Mais l’humour, ce n’est pas drôle quand c’est principalement de la méchanceté. » Tenant une chronique sur cette radio, à 7h50, l’humoriste Stéphane Guillon avait décidé de parler de la venue de DSK sur l’antenne d’Inter dans sa chronique. Mais l’humoriste s’est surtout intéressé au scandale des derniers mois en expliquant comment France Inter avait pris des mesures de sécurité pour éviter que Dominique Strauss-Kahn ne s’en prenne aux journalistes féminines de la rédaction. Il explique par exemple que ces dernières ont été invités à porter « des tenues longues, sobres et anti-sexe ».

(2) Euro RSCG C&O est une agence globale qui met toutes les disciplines de la communication au service de la transformation des marques et des institutions. Elle définit pour ses clients des stratégies globales renforçant leur capital-clients, leur capital-talents et leur capital-influence en intégrant une communauté de savoir-faire et de talents autour de trois piliers : le conseil stratégique, la création au sein d’un hub créatif et contenus et interaction pour des stratégies de moyens innovantes. Euro RSCG C&O fait partie du Groupe Havas ainsi que du réseau Euro RSCG Worldwide et est membre du réseau mondial AMO, leader de premier plan des sociétés-conseils en communications stratégiques et financières.

(3) « La stratégie des communicants de DSK pour salir la victime » 24heures actu,com du 20 mai 2011 et « DSK : Stéphane Fouks et EuroRSCG derrière la thèse du complot ? », du 16 mai 2011.

(4) Depuis que Dominique Strauss-Kahn est président du FMI, un « gang », – selon l’expression utilisée dans le livre publié chez Plon : « DSK, les secrets d’un présidentiable », signé du mystérieux pseudonyme de Cassandre -, s’active en coulisse pour lui offrir conseils et protection. Cette équipe de consultants chevronnés est celle d’EuroRSCG. « DSK : Stéphane Fouks et EuroRSCG derrière la thèse du complot ? » 24heures actu,com du 16 Mai 2011.

Au sujet du livre « DSK, les secrets d’un présidentiable » publié en Mai 2010, Olivier Orban, le patron des Editions Plon, a été entendu le mardi 15 février 2011 par le juge d’instruction parisien Jean Gervilliers. Cette audition fait suite à la plainte pour « injure » déposée – sans aucune publicité -, avant l’été 2010, par quatre membres de la garde rapprochée du futur candidat aux primaires socialistes, Dominique Strauss-Kahn. Parmi eux, Stéphane Fouks, le patron de la puissante agence de lobbying EuroRSCG, et Ramzi Khiroun, conseiller écouté d’Arnaud Lagardère, – Hachette Filipacchi Médias et Lagardère Active avec plus 260 titres dans 34 pays : presse, radio, télévision et internet, dont Europe 1, Virgin Radio, RFM, MCM, Gulli, Canal J,Le Journal du dimanche, Paris-Matchn Elle -. C’est d’ailleurs l’avocat d’Hachette, Maître Dominique de Leusse, qui a recueilli la plainte.

Le 22 décembre 2010, – fait rarissime dans les mœurs de l’édition française -, deux policiers s’étaient présentés à la maison d’édition de la place Saint-Sulpice et avaient interrogé Olivier Orban, réclamant, – en vain -, le contrat d’édition liant l’auteur, – ou les auteurs -, de l’ouvrage incriminé.

(5) « Le roman vrai de DSK, un vrai roman : Postface attristée à une biographie autorisée », Causeur.fr du 17 juin 2011 dans Culture.

(6) Le chapitre a été retiré à la suite d’un coup de fil à la maison d’édition et d’un rendez-vous demandé. Le nom de Dominique Strauss-Khan a aussi été retiré de la couverture. Mais à l’inverse de ce qui est écrit dans, « Le Roman vrai de Dominique Strauss-Khan », le livre de Michel Taubmann, citant Ramzi Khiroun, un conseiller de Dominique Strauss-Khan, qui dit « qu’il a demandé à l’éditeur d’enlever l’interview de Strauss-Kahn et de changer la couverture du livre où son visage apparaissait », il n’avait jamais été question de mettre la photo des interviewés sur la couverture… Depuis le début, Tristane voulait que l’on y mette celle de sa main. L’ancienne éditrice de Tristane Banon chez Anne Carrière, Véronique de Bure, déclare à cet effet, « A la lecture du chapitre du Roman vrai de Dominique Strauss-Kahn sur Tristane Banon, j’ai été sidérée. Ce livre laisse clairement entendre qu’il n’y a pas eu d’agression parce qu’il n’y a rien dans ce chapitre. La raison en est simple: ce n’est pas quelque chose que l’on écrit dans un livre, ce n’était pas le propos, et nous-mêmes, au sein de la maison d’édition, nous n’aurions jamais laissé passer une telle bombe dans un livre aussi léger! Par ailleurs, le livre est sorti quelques mois après l’épisode qu’elle raconte et elle en était restée très perturbée. »

Le 30 Juin 2011, après la parution de l’édition actualisée, revue et augmentée du « Roman vrai de Dominique Strauss-Khan », de Michel Taubmann, la censure sur le chapitre a été levée par les proches collaborateurs de Dominique Strauss-Khan et L’Express.fr a publié, dans ses colonnes, le chapitre inédit de l’essai « Erreurs avouées… (au masculin). » dans lequel Tristane Banon racontait ses deux entretiens avec Dominique Strauss-Khan.

(7) Le 28 avril, à Paris, un pigiste de l’AFP prend une photo de Dominique Strauss-Khan alors que le Président du Front Monétaire International s’apprêtait à embarquer dans une Porshe appartenant à Ramzi Khiroun, son conseiller en communication.

 

Suite de l’article : « Plus pourri que moi, je meurs… », Acte VII : Femmes, vieilles affaires et communicants 2

 

Précédents articles concernant le même sujet :

« Plus pourri que moi, je meurs… »

« Plus pourri que moi, je meurs… » Acte II : Les politiques, la justice et les think thanks 1.

« Plus pourri que moi, je meurs… », Acte III : Les politiques, la justice et les think thanks 2.

« Plus pourri que moi, je meurs… », Acte IV : Les politiques, la justice et les think thanks 3.

« Plus pourri que moi, je meurs… », Acte V : Les politiques, la justice et les think thanks 4.