Dans le corps de texte du deuxième volet de mon pamphlet « Plus pourri que moi, je meurs…, Acte II : Les politiques, la justice et les think thanks », j’ai noté que : « Il n’est pas douteux, au contraire, que les mensonges ainsi proférés, ne tombent les uns après les autres car, après avoir accablé Nafissatou Diallo, la victime présumée, avec des insipides mensonges… »

Et je ne pensais pas être si au fait de la vérité dans l’affaire des pseudos mensonges dont « se serait rendue coupable » Nafissatou Diallo pour accréditer sa plainte pour viol à l’encontre de Dominique Strass-Khan.

En effet, outre, que dans un premier temps, « la version de la jeune femme... » s’est rapidement trouvée « …renforcée par un nouvel élément. Les cartes magnétiques de l’hôtel ont parlé et corroborent, en partie du moins, le récit initial de la femme de chambre… », l’accusation, sur elle portée par le tabloïd américain The New York Post, « …des sources proches de l’affaire auraient révélé que la supposée victime avait l’habitude de monnayer ses faveurs sexuelles auprès des clients masculins du Sofitel de Park Avenue et savait parfaitement que Dominique Strauss-Kahn était un des clients VIP. The New York Post assure que la femme de chambre aurait porté plainte contre Dominique Strauss-Kahn parce que celui-ci aurait refusé de lui donner de l’argent après des rapports sexuels consentis… », une accusation assenée, pour mieux discréditer la victime et, par la même, le procureur et le bureau du procureur, en la complétant en citant que « d’autres sources maintiennent que Nafissatou Diallo recevait des visites masculines dans l’hôtel où elle avait été installée par le bureau des procureurs…. » et assurant « …que les visites masculines auraient débuté lorsque le dispositif de surveillance de Nafissatou Diallo avait été allégé. Et qu’ainsi, les 100.000 dollars qui auraient été découverts sur son compte proviendraient de l’exercice de la prostitution… », l’accusation est de même tombée…

En effet, les accusations de se livrer à la prostitution ont rapidement été démenties, d’une part, par le bureau des procureurs.« …des sources proches de l’affaire auraient révélé… » que c’était « le bureau des procureurs…. » qui aurait «  installé… » Nafissatou Diallo dans le Sofitel, et, d’autre part, sans porter démenti que la victime serait une prostituée qui monnayerait ses prestations sexuelles, les avocats de Dominique Strauss-Kahn, – Benjamin Brafman et William Taylor -, ont émis un communiqué afin de « préciser que leur client et Nafissatou Diallo ne se sont pas disputés pour de l’argent. » Ce qui est certain, c’est que, d’une part, grâce aux preuves d’ADN, il est avéré que Dominique Strauss-Kahn et Nafissatou Diallo ont eu des rapports sexuels le 14 mai dernier dans la chambre 2806 de l’hôtel Sofitel et que, grâce aux relevés des traces sur la moquette et au moins un mur, il est prouvé que la victime a recraché violemment, dans la pièce, du sperme, après une probable fellation. Et, d’autre part, il ne fait plus aucun doute que Nafissatou Diallo « aurait été placée dans l’hôtel de luxe via l’association International Rescue Committee, – IRC -, ne ONG réputée au-dessus de tout soupçon. Cette organisation humanitaire renommée a été fondée en 1933 par Albert Einstein pour aider les opposants à Adolf Hitler. Elle aide ses membres à trouver un emploi au moment de l’obtention de leur statut de réfugié politique. », une information confirmée par le syndicat du personnel de l’hôtellerie. « Il va sans dire que notre organisation aide les réfugiés à trouver un emploi mais nous ne prenons jamais la parole sur un cas particulier, nous avons des critères de confidentialité très stricts. »

Une troisième accusation de mensonge vient encore de tomber. Pour le Journal Du Dimanche du 03 juillet 2011, « Nafissatou Diallo était en fait mariée avec un dealer emprisonné, celui qu’elle avait appelé dans les 24 heures qui ont suivi son agression présumée. Le mariage religieux aurait été scellé l’année dernière mais n’aurait pas encore été retranscrit dans les registres d’état. Ce Gambien, rencontré dans le Bronx, serait donc le second mari de Nafissatou Diallo. La famille de cette dernière aurait été au courant de cette union mais aurait ignoré les activités du mari… qui avait été emprisonné pour des problèmes d’immigration, de papier et de travail illégal. »

Selon une source proche de l’enquête, le procureur Cyrus Vance et Raymond Kelly, le chef du New York Police Department, – le NYPD -, auraient eu connaissance de cet étrange coup de fil. Les policiers en charge de cette affaire de stupéfiants « seraient tombés, par hasard, sur la jeune guinéenne, en cherchant à identifier les appels reçus par le trafiquant. Ils auraient aussitôt transmis ce tuyau à leurs collègues de l’équipe Dominique Strauss-Kahn » qui s’empressent, après le New York Times révélant jeudi 30 juin au soir que le dossier d’accusation était « sur le point de s’effondrer », quelques deux heures avant l’audience du 01 juillet, de divulguer la teneur du coup de téléphone bizarre dans lequel Nafissatou Diallo aurait affirmé à son mari « Ne t’inquiète pas, ce type a plein de fric. Je sais ce que je fais… », une déclaration qui a favorisé la liberté sur parole du violeur, le rendu de sa caution de 6 millions de dollars, une bagatelle financière qui permet à Dominique Strauss-Kahn de continuer à occuper une résidence de 600 mètres carrés, – quatre chambres, une douche à jets multiples, un jacuzzi, une salle de cinéma, des équipements de luxe, etc etc. -, pour un loyer de 50 000 dollars mensuels, dans le Sud-Ouest de Manhattan.

Le New York Times, à la suite, a enfoncé le clou, en donnant quelques précisions concernant la conversation téléphonique entre Nafissatou Diallo et son mari, après son agression présumée. D’après le quotidien new-yorkais, « les autorités auraient eu connaissance de l’enregistrement une semaine après l’arrestation de Dominique Strauss-Kahn. La traduction de la discussion en langue peule ne s’est achevée que mercredi. « Ne t’inquiète pas, ce type a plein de fric. Je sais ce que je fais…» C’est ce jour-là que les enquêteurs ont commencé à avoir de sérieux doutes sur la crédibilité de la plaignante. Toujours d’après le New York Times, « les confrontations avec les procureurs seraient devenues tendues. Tout d’abord calme, Nafissatou Diallo aurait, par la suite, éclaté en sanglots et se serait effondrée par terre lors de ses dépositions. Il lui serait aussi arrivé de ne plus communiquer pendant des jours avec les enquêteurs. Sa dernière déposition, jeudi dernier, aurait été accablante. Lorsque les enquêteurs lui ont présenté ses relevés prouvant des dépôts de milliers de dollars sur des comptes ouverts à son nom, elle se serait recluse dans le silence et se serait tournée vers son avocat en quête de conseils. »

Et tous ces mensonges, pour les Dominique Strauss-Kahn-idôlatres, sans aucune honte bue, une mauvaise foi abyssale et un tombereau d’approximations, n’ont amené qu’à une libération sur parole de leur inconditionnel héros, un homme « floué lavant plus blanc que blanc. » Certains d’entre eux ont même osé déclarer, sous des allégations mensongères du New York Post, de ses proches et de ses avocats, « que Dominique Strauss-Kahn pourrait réclamer des dommages et intérêts à Nafissatou Diallo» Ces Dominique Strauss-Kahn-idôlatres, la queue entre les jambes, au lieu que le débat se focalise sur le 14 mai, rien que le 14 mai, et encore le 14 mai, veulent nous emporter dans leur fanatisme en parlant « des faits » d’il y a 7 ans lors de l’entrée de Nafissatou Diallo aux États-Unis.

S’étant appuyé sur un seul traducteur assermenté, probablement corrompu et inconsistant, le procureur Cyrus Vance Jr, et les proches de Dominique Strauss-Khan et son équipe de défenseurs sous la houlette des avocats William Taylor qui avait déjà conseillé Dominique Strauss-Khan lors de l’affaire Piroska Nagy au résultat connu par la non prise en compte du témoignage de Piroska Nagy, et Benjamin Brafman défendeur de Jay-Z artiste de rap multi milliardaire accusé de violence en réunion avec utilisation d’arme blanche, Michael Jackson. contre une accusation de pédophilie et qui sut bien défendre l’un des membres les plus violents et les plus corrompus de la première famille mafieuse de New York, les Gambino…, s’en sont tenu à l’essentiel « Apporter preuve que Nafissatou Diallo mentaient et mettaient en cause la crédibilité du Patron du FMI. »

Mais le constat est amer. Alors « qu’on » avait sorti la pseudo phrase de Nafissatou Diallo « t’inquiète pas, je sais ce que je fais, il est plein de fric… » en la triturant tout en l’isolant de son contexte, la vraie conversation téléphonique en est toute différente :

«  Nafissatou Diallo : Allo, il m’est arrivé une atrocité, j’étais à l’hôpital puis à la police hier.

Son correspondant : Quoi donc ?

Nafissatou Diallo : J’ai été violée par un homme pendant mon service dans une suite du Sofitel.

Son correspondant : Aïe, Fais gaffe, c’est ta parole contre la sienne. Ce doit donc être un homme puissant, non ? Il risque de te broyer.

Nafissatou Diallo : Ne t’inquiète pas, je sais ce que je fais, même si cet homme a beaucoup d’argent et est sans doute puissant… etc.. »

 

Comprendre la suite.. Si les sociétés secrètes et les think thanks, – français et américains, sans parti pris ayant adoubé Dominique Strauss-Khan -, n’œuvrent pas en sous-marin… c’est, qu’incontestablement, nous portons des œillères…

 

Suite de l’article : « Plus pourri que moi, je meurs… », Acte IV : Les politiques, la justice et les think thanks 3.

 

Précédents articles concernant le même sujet :

« Plus pourri que moi, je meurs… »

« Plus pourri que moi, je meurs… » Acte II : Les politiques, la justice et les think thanks 1.